THE WINCHESTER CLUB - Britannia Triumphant (Exile On Mainstream) - 29/09/2008 @ 09h05
Un organisateur de concert rémois avait une fois assuré la promotion d’un show de THE REDNECK MANIFESTO en décrivant le groupe comme oeuvrant dans le “post-rock lénifiant”. Pléonasme diront à tort certains, qualificatif injustifié en ce qui concerne la musique des Irlandais diront d’autres, tant ils parviennent à se démarquer des influences majeures et « historiques » du courant post-rock instrumental, à savoir les défunts GODSPEED YOU ! BLACK EMPEROR et les bien vivants (et plutôt bien portants) MOGWAI ou encore les plus confidentiels TORTOISE.

On peut donc aujourd’hui légitimement se demander comment ledit promoteur rémois aurait qualifié la musique de THE WINCHESTER CLUB… car si le post-rock de THE REDNECK MANIFESTO était vraiment lénifiant, qu’en serait-il de ce « Britannia Triumphant » ?

Non pas que le disque soit mauvais ou inintéressant, mais qui y a-t-il dans la musique des Anglais qui n’ait pas déjà été développé et exploré par la cohorte des suiveurs des groupes majeurs précités ? La voix introduisant le bien-nommé « Settle Down » nous invite à la relaxation et c’est bien la chose la plus sensée à faire à l’écoute des 3 morceaux principaux (pour 35 minutes) de ce disque, agrémentés de 2 enregistrements plus anciens (pour presque 20 minutes supplémentaires).

Inutile de se concentrer, on est ici en terrain connu, le quintet usant et abusant de la formule éprouvée « lente montée, explosion, retombée d’intensité, puis remontée, etc. ». Aucune originalité donc dans l’exécution de ce post-rock instrumental d’un classicisme absolu. L’instrumentation elle-même est assez convenue (loin des orchestrations de GODSPEED YOU ! BLACK EMPEROR ou des expérimentations de TORTOISE), même si on notera la présence récurente de samples plutôt opportuns, et surtout de deux basses, jouées par le couple Armstrong, mari et femme à la ville. Monsieur s’aide d’ailleurs dans sa pratique de l’instrument d’un Ebow, sorte de médiator électrique plus souvent utilisé sur une guitare pour un effet de drone lancinant et saturé perpétuel qui sert véritablement d’assise au son de THE WINCHESTER CLUB, un peu à la manière (osons la comparaison) du bourdon de la vieille à roue.

Rien de vraiment nouveau sous le soleil donc, le quintet nous sert 3 titres corrects dans un style ultra ba(na)lisé ainsi que deux titres plus anciens et de moindre qualité. On peine un peu à croire qu’il leur aura fallu 7 ans pour parvenir à ce résultat, mais pusique la bio le dit…

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Rédigé par : NicoSata | 11.5/20 | Nb de lectures : 10315




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Commentaire
NicoSata
Membre enregistré
Posté le: 29/09/2008 à 13h42 - (62324)
Plus si bien portants les MOGWAI d'ailleurs...

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