Heureusement que tous les groupes et albums ne sont pas comme cette nouvelle livraisons des Finlandais de THE WICKED ! Déjà, rien que pour taper le titre de l’album ci-dessus, j’ai dû m’y reprendre à plusieurs fois ! Ensuite, la musique… pour tenter « d’apprivoiser la chose », je dis bien « tenter », il faut de nombreuses, très nombreuses écoutes. Et quand je vois le CD affirmer bravement « Total running time 74 : 00 », je pète un plomb. Heureusement, il ne dure pas 74 minutes, on peut en retirer une bonne quinzaine, les pistes 10, 11 et 12 étant vides. Tout ça pour aboutir à la piste 13, ghost track dans la lignée du reste de l’album : zarbi. Sincèrement, je me suis dit en écoutant cet album (je ne redirais pas le titre en entier) que ce genre de… truc… c’était plutôt pour mon collègue Uriel, qui, avec son esprit tordu et sa prose qui ne l’est pas moins, aurait sans doute été plus à même de décrypter la musique de THE WICKED. Après trois écoutes, je me suis posé la question suivante : THE WICKED, grosse bouse indigeste ou chef d’œuvre ? Même actuellement, je me pose toujours la question…
Tout commence par une intro d’un peu plus d’une minute, « Epithimia gia athanasia », en douceur, avec quelques notes de piano, une voix parlée… puis arrive « Riddles without answers & celestial mechanics » (encore un titre à rallonge !) et ses accents synthétiques débouchant sur une sorte de musique de cirque rappelant l’univers de Tim Burton. Les riffs métalliques arrivent enfin et le chant hurlé, me rappelant un peu ce que peut faire THE CNK, mais en plus complexe et torturé. Et c’est comme ça pendant tout le disque. Les passages typiquement Black limite Indus côtoyant d’autres tous droits sortis d’une musique de film, sans jamais tomber dans le Black symphonique à la DIMMU BORGIR (on est plutôt proche de BAL-SAGOTH, groupe qui attire souvent la polémique, pour ne pas dire la risée), avec des tas de bruitages étranges. Le problème c’est que ces bruitages prennent souvent le pas sur la musique proprement dite, si bien que je me demande si cela tient du génie ou plutôt si c’est fait pour cacher un manque d’inspiration. On a même droit à de l’accordéon au début de « To kill a friend »… enfin, ça y ressemble… je ne suis pas spécialiste, même si des fois, je l’avoue, je regarde l’émission dominicale de Pascal Sevran… pour les jolies danseuses essentiellement. Ensuite, on embraye sur une sorte de musique de fête foraine, avant que ne déboule Kimberly Goss (SINERGY) pour quelques lignes de chant… Bref, je ne vais pas décrire en détails la musique de THE WICKED, cela me prendrait beaucoup trop de temps. Et si je compte le temps passé à écouter encore et encore ce disque sans arriver à me faire une opinion, je me dis que si tous étaient comme lui, il faudrait qu’on soit une cinquantaine à VS pour traiter de l’actualité musicale (heureusement qu’il y a tous les groupes de True Metal en définitive ;-)) ! Alors maintenant, je laisse la place à Loufi (et à vous aussi, chers lecteurs) qui va nous expliquer via les commentaires pourquoi ce disque est une grosse bouse (lui a tranché, moi, je me défile) en comparaison de son prédécesseur.


Rédigé par : Shaka | ??/20 | Nb de lectures : 9356