THE WELCH BOYS - Drinkin’ Angry (I Scream) - 11/11/2008 @ 09h55
The Welch Boys est un groupe fondé par T.J Welch, guitariste fondateur de Blue Bloods et Ed Lalli, guitariste chez Slapshot. Pas des bleus bites quoi mais des mecs qui ont vécu la « hard knock life » des quartiers populos de Boston. Une bande de durs tout droit issus de la working class américaine. Et de fait, leur musque est tout entière imprégnée de cette culture de la rue, mais pas celle des malfrats et des wannabe gangster, non, celle des travailleurs, des potes qui se retrouvent au bar après le boulot et font des barbecues en famille le week-end. La rue des durs au mal, des adultes, des pères de famille qui ont un sacré cœur avec le nom de leurs gosses tatoués sur le corps. Apres un premier album en 2005, le groupe revient après avoir traversé une petite tragédie, le mort de leur batteur. Et dans le milieu on sait tous que les frères disparus restent à jamais dans le cœur de ceux qui les ont connus. Le contenu de cet album est donc un peu plus sombre et grave même si le maître mot reste la fête, la société et l’alcool. On imagine aisément les gars vêtus de polo Fred Perry ou Lonsdale se mettrent sur la tronche lors d’une soirée baston au pub avant de se serrer la main et de noyer toutes les rancœurs dans la Kilkenny. C’est ça la fraternité et l’amitié façon Boston.
Musicalement parlant le groupe joue un hardcore d’obédience street punk et oï dans la veine de groupe comme les Dropkick Murphy, Slapshot et Street Dogs. Le groupe se démarque par un bon sens de la composition, une exécution sérieuse et sans faille. Le combo reste dans les limites d’un genre ultra codifié et en respecte toutes les ficelles. C’est donc à un album rempli jusqu’à la gueule de singalong fraternels, de riffs catchy et sautillants accompagnés d’un chant rapeux usé par les hivers froids, l’alcool et la clope. On peut y trouver quelques mini solos de-ci de-là et une vibe purement rock n’roll sur certains morceaux. Certains titres se mémorisent inconsciemment après une seule écoute. "Police Dog", "Head In The Sand", "Ambulance Ride" ou "Route Irish" par exemple sont des hymnes immédiats aux refrains diaboliquement accrocheurs. D’ailleurs, The Welch Boys payent leur hommages aux glorieux aînés en reprenant "Let’s Break The Law" d’Anti Nowhere League.
L'autre vrai point fort du groupe tient dans la qualité de son écriture. Les sujets politiques et sociaux plutôt sérieux côtoient des hymnes à la fraternité, à l’alcool et à la fête. Mais quel que soit le thème abordé le groupe ne se départit jamais de son sens de l’humour très noir et de son cynisme. Le tout est toujours extrêmement bien vu et ciselé avec précision et talent. Je prends pour exemple le morceau "Pervert" écrit en « hommage » à Pete Townsend. Un titre sur un sujet extrêmement grave, qui sous la plume d’Ed Lalli, devient un monument d’humour noir dont on ne peut s’empêcher de reprendre le chorus à tue-tête : « Pete Twonsend is a Pervert, keep him away from the children. Pete Townsend is a pervert, keep him away from the kids !! ». Le groupe va jusqu'à inviter des enfants à chanter le refrain. Imparable. Pete si tu nous lis…
L’album est la bande son idéale pour vos soirées entre potes à base de PES, de pizzas et surtout d’une bonne rasade de bière. Son écoute rappelle les fins de soirées difficiles, desquelles ils ne restent que quelques bribes perdues entre les maux de ventre et de tête du lendemain. Tout ceux qui ont déjà passé un week-end entier à dormir entre les canettes savent de quoi je parle. Les réfractaires à l’alcool et autres straight edge de tous poils trouveront aussi leur compte dans cet album tant les morceaux accrocheurs invitent à chanter debout sur les tables. Seuls petit bémol, l’album est un peu long. Bref, l'album idéal à passer lors de la communion de votre cousine pour contrer l’infâme "petit bonhomme en mousse" de Patrick Sébastien réclamé à cor et à cri par votre Oncle Paul déjà passablement éméché.
Après plusieurs écoutes de leur Myspace, ça donne encore plus envie :-)
Console,bière et ... IP:82.236.165.165 Invité
Posté le: 11/11/2008 à 15h51 - (64045)
Pas mon style mais je souhaitais juste préciser que PES,bière oui mais chez moi c'est pas pizza avec mais kebab !!!!!Et c'est ce soir !!
xmaxx TOOTH IP:84.101.195.127 Invité
Posté le: 16/11/2008 à 03h55 - (64403)
Ya bon!!
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Musicalement parlant le groupe joue un hardcore d’obédience street punk et oï dans la veine de groupe comme les Dropkick Murphy, Slapshot et Street Dogs. Le groupe se démarque par un bon sens de la composition, une exécution sérieuse et sans faille. Le combo reste dans les limites d’un genre ultra codifié et en respecte toutes les ficelles. C’est donc à un album rempli jusqu’à la gueule de singalong fraternels, de riffs catchy et sautillants accompagnés d’un chant rapeux usé par les hivers froids, l’alcool et la clope. On peut y trouver quelques mini solos de-ci de-là et une vibe purement rock n’roll sur certains morceaux. Certains titres se mémorisent inconsciemment après une seule écoute. "Police Dog", "Head In The Sand", "Ambulance Ride" ou "Route Irish" par exemple sont des hymnes immédiats aux refrains diaboliquement accrocheurs. D’ailleurs, The Welch Boys payent leur hommages aux glorieux aînés en reprenant "Let’s Break The Law" d’Anti Nowhere League.
L'autre vrai point fort du groupe tient dans la qualité de son écriture. Les sujets politiques et sociaux plutôt sérieux côtoient des hymnes à la fraternité, à l’alcool et à la fête. Mais quel que soit le thème abordé le groupe ne se départit jamais de son sens de l’humour très noir et de son cynisme. Le tout est toujours extrêmement bien vu et ciselé avec précision et talent. Je prends pour exemple le morceau "Pervert" écrit en « hommage » à Pete Townsend. Un titre sur un sujet extrêmement grave, qui sous la plume d’Ed Lalli, devient un monument d’humour noir dont on ne peut s’empêcher de reprendre le chorus à tue-tête : « Pete Twonsend is a Pervert, keep him away from the children. Pete Townsend is a pervert, keep him away from the kids !! ». Le groupe va jusqu'à inviter des enfants à chanter le refrain. Imparable. Pete si tu nous lis…
L’album est la bande son idéale pour vos soirées entre potes à base de PES, de pizzas et surtout d’une bonne rasade de bière. Son écoute rappelle les fins de soirées difficiles, desquelles ils ne restent que quelques bribes perdues entre les maux de ventre et de tête du lendemain. Tout ceux qui ont déjà passé un week-end entier à dormir entre les canettes savent de quoi je parle. Les réfractaires à l’alcool et autres straight edge de tous poils trouveront aussi leur compte dans cet album tant les morceaux accrocheurs invitent à chanter debout sur les tables. Seuls petit bémol, l’album est un peu long. Bref, l'album idéal à passer lors de la communion de votre cousine pour contrer l’infâme "petit bonhomme en mousse" de Patrick Sébastien réclamé à cor et à cri par votre Oncle Paul déjà passablement éméché.
Rédigé par : Seb on Fire | 14/20 | Nb de lectures : 10745