THE WATCH – Vacuum (Lizard) - 12/01/2005 @ 14h15
Si vous êtes allergiques à tout ce qui touche de près ou de loin à Genesis, le Genesis de Peter Gabriel, et pas cette chose immonde qu’il est devenue après son départ et celui de Steve Hackett, et bien n’allez pas plus loin. Car la kronike de Vacuum va vous faire faire un bond dans le passé de plus de 30 ans et vous replonger dans l’univers baroque et coloré des géniaux Anglais. De quoi énerver sérieusement quelques lecteurs de VS qui ne supportent pas le progressif qu’il soit rock ou métal. A eux, je dis : Merci de fermer la porte en sortant. C’est bon ? On est entre nous ? Ok ! The Watch, groupe italien, en est à son troisième album et le moins que l’on puisse dire c’est que depuis le premier nommé Twilight paru en 1997 alors que le band s’appelait encore The Nightwatch, il n’a cessé de peaufiner son style pour l’amener aussi proche qu’il a pu de son illustre mentor. Une orientation qu’il a confirmée en 2001 avec Ghost. J’entends d’ici vos remarques acerbes mais justifiées : « à quoi sert-il de reproduire la même musique ? Autant écouter les premiers Genesis ! » C’est vrai, on peut s’interroger sur l’opportunité d’une telle démarche. Cependant, les musiciens de The Watch seraient tentés de vous répondre comme ceux d’Oasis, à qui l’on reprochait de plagier les Beatles que, « Oui, cette musique a déjà été jouée. Mais pas par nous ! » Un point de vue qui se défend dans la mesure où un tel choix ne peut être compris que si l’on accepte l’idée que l’hommage ou la référence à un groupe phare ou à un style dépasse le cadre de la simple logique commerciale. Il y a là une notion de « fan attitude » qui ne s’explique pas toujours. Et tant pis pour les mauvais coucheurs ! Pas évident toutefois qu’une telle philosophie parvienne à convaincre les sceptiques. Une fois que l’on balisé le terrain, que reste-t-il à découvrir de neuf dans le travail des italiens ? Et bien justement, ils sont italiens. Cette répétition est suffisante pour garantir une approche typiquement latine du style des dinosaures anglais au sens symphonique du terme tout en lui apportant un son et une production d’une modernité jamais démentie. Il est vrai cependant que l’utilisation d’instruments typiquement 70’ comme le mellotron façon Tony Banks, les interventions de la guitare à la Steve Hackett ou tout simplement le chant Gabrielien de Simone Rossetti ramènent indubitablement au Genesis période 71/73. Toute originalité étant de ce fait gommée par ces constantes évocations stylistiques. A réserver donc et de préférence aux fans de la période en question.

http://www.thewatch.it - 294 visite(s)


Rédigé par : Karadok | 13/20 | Nb de lectures : 8949




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Commentaire
Nico_Of_The_Dead
Membre enregistré
Posté le: 13/01/2005 à 15h35 - (12720)
J'ai découvert ce groupe sur un sampler sur un magazine indépendant et c'est très agréable.



Nico_Of_The_Dead
Membre enregistré
Posté le: 13/01/2005 à 15h35 - (12721)
J'ai découvert ce groupe sur un sampler sur un magazine indépendant et c'est très agréable.



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