THE VERY END - VS Life (Dockyard1/Underclass) - 10/03/2009 @ 09h19
Quand deux monstres sacrés du métal européen s’associent pour chanter les louanges d’un groupe qui sort son premier album, on peut soit soupçonner une grosse couille dans le potage, soit avoir une première giclée de salive dans la bouche, en attendant la suite. Quand les deux monstres sont Dan Swanö et Tom Angelripper, on sait encore moins sur quel pied danser, Dan Swanö étant une sorte de légende vivante du death/death mélodique suédois et notre éventreur d’anges son équivalent pour le thrash bien bourrin à l’allemande…
A l’écoute de « VS Life », la pertinence de la com se fait plus évidente, THE VERY END pratiquant ce qu’on pourrait appeler un thrash moderne et mélodique associant un chant agressif et un chant clair, assuré par le chanteur de NIGHT IN GALES, Bjoern Goosses… Ah ben vi, ouala, toutes les pièces du puzzle se mettent en place ! NIGHT IN GALES, le plus suédois des groupes de death mélodique allemand, dont la renommée n’est jamais allée au-delà d’un poli succès d’estime malgré des albums bien sympathiques sortis dans la deuxième moitié des années 90 (et récemment réédités chez Metal Mind). Les choses semblent cependant mieux parties pour son nouveau projet si on en juge par les critiques élogieuses qu’il récolte ici et là, et à juste titre. « VS Life » ne changera en rien la face du métal et arrive quelques années trop tard pour vraiment marquer les esprits, mais le talent du groupe pallie ce problème sans trop de mal.
Fans de SOILWORK, NIGHT IN GALES forcément, GARDENIAN époque « Soulburner », de SCAR SYMMETRY, bref fans de son suédois et de double chant avec chant clair vraiment clair et ultra mélodique balançant des refrains qui tuent plus sûrement que les yeux révolvers de la bombe de la chanson de Marc L, vous allez pouvoir compléter la collec’ ! (ce qui doit être déjà fait d’ailleurs, puisque l’album est sorti en octobre dernier…). Dans ce style, « VS Life » est certainement ce qui est sorti de mieux et de plus complet depuis longtemps. Contrairement à un SOILWORK qui s’est un peu perdu dans le côté pop de la force, ou à un SCAR SYMMETRY qui a tendance à trop se concentrer sur le chant clair en délaissant la composition, THE VERY END sait être agressif quand il le faut avec des morceaux rapides directement issus de la scène de Göteborg et sait également bien doser les parties plus mélodiques sur lesquelles le chant clair de Bjoern Goosses fait des merveilles (« Bleed Tomorrow », putain quel refrain !).
Les défauts de l’album ? Certainement son côté trop maîtrisé, cette impression qu’absolument rien n’a été laissé au hasard, que les morceaux ont été fignolés avec minutie et qu’au final personne ne se lâche vraiment, que tout est très cérébral alors qu’à mon sens, dans ce style on doit avoir l’impression que tout vient des tripes et est totalement spontané. Ceci ne doit pas pour autant donner l’impression que « VS Life » est froid, il est juste un peu moins excitant après quelques écoute qu’on l’aurait cru en le découvrant ; mais toujours plus que la majorité de ce qui peut sortir dans le genre, ne serait-ce que parce qu’au-delà des sonorités suédoises, on y trouve entre autres quelques influences sabbathiennes qui lui donnent beaucoup de charme…
Gardenian, Night in Gales, ça rajeunit pas tout ça oO!
En tout cas ça s'annonce pas mal tout ça, je squatte leur myspace et les morceaux donnent envie de rappuyer sur lecture...
Youpimatin Membre enregistré
Posté le: 10/03/2009 à 13h23 - (68664)
j'ai été bien déçu .... Trop formaté pour moi.
Scratch_the_surface Membre enregistré
Posté le: 10/03/2009 à 18h01 - (68670)
Pareil que youpi ...
Beaucoup trop formaté et de plus le mélodies sont vraiment pas entrainantes...
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A l’écoute de « VS Life », la pertinence de la com se fait plus évidente, THE VERY END pratiquant ce qu’on pourrait appeler un thrash moderne et mélodique associant un chant agressif et un chant clair, assuré par le chanteur de NIGHT IN GALES, Bjoern Goosses… Ah ben vi, ouala, toutes les pièces du puzzle se mettent en place ! NIGHT IN GALES, le plus suédois des groupes de death mélodique allemand, dont la renommée n’est jamais allée au-delà d’un poli succès d’estime malgré des albums bien sympathiques sortis dans la deuxième moitié des années 90 (et récemment réédités chez Metal Mind). Les choses semblent cependant mieux parties pour son nouveau projet si on en juge par les critiques élogieuses qu’il récolte ici et là, et à juste titre. « VS Life » ne changera en rien la face du métal et arrive quelques années trop tard pour vraiment marquer les esprits, mais le talent du groupe pallie ce problème sans trop de mal.
Fans de SOILWORK, NIGHT IN GALES forcément, GARDENIAN époque « Soulburner », de SCAR SYMMETRY, bref fans de son suédois et de double chant avec chant clair vraiment clair et ultra mélodique balançant des refrains qui tuent plus sûrement que les yeux révolvers de la bombe de la chanson de Marc L, vous allez pouvoir compléter la collec’ ! (ce qui doit être déjà fait d’ailleurs, puisque l’album est sorti en octobre dernier…). Dans ce style, « VS Life » est certainement ce qui est sorti de mieux et de plus complet depuis longtemps. Contrairement à un SOILWORK qui s’est un peu perdu dans le côté pop de la force, ou à un SCAR SYMMETRY qui a tendance à trop se concentrer sur le chant clair en délaissant la composition, THE VERY END sait être agressif quand il le faut avec des morceaux rapides directement issus de la scène de Göteborg et sait également bien doser les parties plus mélodiques sur lesquelles le chant clair de Bjoern Goosses fait des merveilles (« Bleed Tomorrow », putain quel refrain !).
Les défauts de l’album ? Certainement son côté trop maîtrisé, cette impression qu’absolument rien n’a été laissé au hasard, que les morceaux ont été fignolés avec minutie et qu’au final personne ne se lâche vraiment, que tout est très cérébral alors qu’à mon sens, dans ce style on doit avoir l’impression que tout vient des tripes et est totalement spontané. Ceci ne doit pas pour autant donner l’impression que « VS Life » est froid, il est juste un peu moins excitant après quelques écoute qu’on l’aurait cru en le découvrant ; mais toujours plus que la majorité de ce qui peut sortir dans le genre, ne serait-ce que parce qu’au-delà des sonorités suédoises, on y trouve entre autres quelques influences sabbathiennes qui lui donnent beaucoup de charme…
Rédigé par : Dungorpat | 15/20 | Nb de lectures : 10288