THE TANGENT – The World We Drive Through (InsideOut/Wagram) - 01/12/2004 @ 10h40
Depuis l’éparpillement universel (ma traduction perso du terme anglo-saxon « split ») de Transatlantic en 2002 provoqué par le départ du « né de nouveau » Neal Morse, le cousin de George Buisson, cette formation est en passe de devenir à l’insu de son plein gré, le « super groupe » du moment. Composée de pointures de plusieurs nationalités, The Tangent pourtant ne révolutionne rien, ne bouleverse rien, n’ambitionne aucune place de leadership de quelque manière que ce soit. Il joue tout simplement la musique qu’il affectionne et si au passage, elle a la bonne idée de nous séduire, il ne s’en offusquera pas. Nous non plus ! Car il faut reconnaître à The World We Drive Through les mêmes qualités qui ont fait le succès du précédent et premier album, The Music That Died Alone. Le personnel présent est donc le suivant : à la guitare et au chant, Roine Stolt, à la basse Jonas Reingold, à la batterie Zoltan Csorsz tous trois membres des Flower Kings qu’il n’est pas utile de présenter. Aux claviers et au chant également, Andy Tillison et Guy MANNING de Parrallel Or 90°, un groupe britannique qui évolue dans les sphères prog ambiant à la Porcupine Tree / Vulgar Unicorn. Enfin Sam Baine et David Jackson de VDGG, groupe culte si l’en est, au piano, à la flûte et au sax, et Theo Travis de …Theo Travis tout seul au saxo et à la flûte! Ah bon, lui aussi ? C’est vrai que souffler dans le biniou, ça fatigue. Sont pas trop de 2. Que du beau monde que j’vous dis ! On aurait pu craindre que ce groupe transnational ne soit qu’un clone de plus des Flower Kings. Que nenni ! Bien qu’à dominante Flowerienne, la musique de The Tangent est au millimètre près calquée sur celles des grands anciens et n’offre ce de fait aucune espèce d’originalité. Tiens, un peu comme celle des Flower Kings, justement. Etrange ! Cependant, elle est exécutée avec un tel savoir faire et une telle conviction et par des virtuoses ça va sans dire, qu’elle en atteint des sommets que les nostalgiques de l’age d’or du progressif ne peuvent qu’apprécier. Les autres ? Ben, on s’en fout. Z’aiment pas ? N’ont qu’à pas écouter ! Bon, j’avoue que j’aime bien. Au menu, des claviers toutes sonorités avec le dieu d’entre eux, Seigneur Mellotron, une flûte tantôt virevoltante tantôt planante, une guitare lyrique, un sax accrocheur, une basse….euh très basse. J’suis un peu en panne d’adjectifs là les gars ! Faut m’aider un peu. Non je déconne, c’est quand même Reingold qui assure (Karmakanic entre autre où il est très fort) et des voix, des chœurs à la pointe du bon goût. Le tout emballé dans du rock prog on ne peut plus classique mais aussi du jazz-rock, quelques excellents égarements free-jazz, de l’acoustique poignant, du Yes, du Genesis, bref, n’en jetez plus, la coupe est pleine. 20 €, par ici la monnaie, au revoir et merci. Suivant ?


Rédigé par : Karadok | 16/20 | Nb de lectures : 9327




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