Tiens, Drakkar, c'est un label que j'ai déjà vu mais pas pour du hardcore! Normal, c'est de metal que l'on va parler ici. Enfin, plus précisément de metalcore mélodique.
The Sorrow est un groupe autrichien et autant dire que dans la patrie du château de Sissi, les groupes brutaux ne se bousculent pas au portillon. Il y a bien Only Attitude Counts (putain ce nom) en hardcore, mais on s'écarte du sujet.

The Sorrow est donc un groupe de metalcore en provenance de Voralberg et a déjà deux albums à son actif : « Blessing From A Blackened Sky » en 2007 et « Origin Of Storm » en 2009, tous deux chroniqués en ces lieux. D'ailleurs Greg a parfaitement résumé le combo sur sa chronique. Comment éviter la redite ? Je ne vois pas...

Ce troisième opus n'est pas mauvais mais très passe partout. « The Sorrow » débute par « Afflictions » et sa longue intro digne du capot de la Jaguar Type E. Puis le morceau démarre. La rythmique thrash est convenue, le refrain arrive au moment où l'on s'y attend, la voix claire également... L'archétype du morceau de metalcore lambda.
L'album est très long. 13 titres d'environ 5 minutes chacun, pour un total de plus d'une heure. Une heure de musique, c'est déjà interminable mais quand on a affaire à un metalcore lambda, c'est pas mieux.

Certains titres arrivent quand même à attirer l'oreille notamment grâce aux mélodies des refrains : « Weight Of The World » et Engraved In Our Hearts » mais c'est surtout « Crossing Jordan » et sa structure très personnelle et riche. Les autres morceaux ne brillent pas forcément par leur charme. On reste dans le basique et le désuet, Killswitch Engage, Caliban, Diecast et Shadows Fall ont déjà tout dit et en mieux... Au final, on obtient un disque passe-partout et somme toute quasi invisible. Anecdotique.


Rédigé par : Vision Of Beuh | 07/20 | Nb de lectures : 12502