THE SORROW – Blessings From A Blackened Sky (Drakkar/Season of Mist) - 09/10/2007 @ 09h23
De prime abord, au vu de l’artwork notamment, difficile de se faire une idée du style pratiqué par THE SORROW. Un coup d’œil au verso du CD met toutefois sur la piste. 4 jeunes gars semblant à peine dépasser la vingtaine d’années, aux coupes de cheveux dans le vent (grande mèche en avant plaquée sur le visage par un bon paquet de gel reluisant…beurk) se dressent fièrement pour nous présenter leur premier album. L’un d’entre eux porte même un tee-shirt MOTLEY CRUE vintage (époque Girls, girls, girls), comme il est de bon ton de le faire Outre-Atlantique (sur les premiers clips d’ATREYU, à l’époque des premiers albums, on pouvait effectivement voir l’un des guitaristes arborer des tee-shirt MOTLEY ou RATT). Bref, tout ça pour dire qu’avant même de poser une oreille sur ce Blessings from a blackened sky, j’avais déjà ma petite idée sur son contenu. Et l’écoute de ce disque l’a confirmé : THE SORROW pratique en effet le metalcore auquel on pouvait s’attendre. A la différence près que le groupe ne nous arrive pas des Etats-Unis, mais d’Autriche.
Les gimmicks du genre, vous commencez à les connaître. Grosses rythmiques thrashisantes, riffs et refrains mélodiques, chant hurlé cohabitant avec des voix claires, etc, etc. Vous retrouverez tout ça sur ce premier essai de THE SORROW.
Alors plusieurs options s’offrent à l’auditeur : il y a ceux que le style débecte qui mettront sans aucun doute ces Autrichiens dans le même panier que ses confrères de seconde zone. Pas la peine d’insister, ce n’est pas THE SORROW qui les fera changer d’avis sur le metalcore.
Puis, il y a les fans du genre, qui trouveront ici ce qu’ils sont venus chercher : un groupe reproduisant à la lettre les codes du genre. A ceux-là, je conseillerais vivement de se pencher sur le cas de ces Autrichiens. De ce point de vue, tout le monde sera content…
Pour ma part, sans crier au génie, je ne condamnerai pas THE SORROW en le plaçant uniquement au rang des suiveurs de UNEARTH, KILLSWITCH ENGAGE et consorts. Tout simplement parce que je suis parvenu à écouter cet album à de nombreuses reprises sans déplaisir. Ok, j’ai déjà entendu tout ça depuis bien longtemps mais, aidé notamment par une production de grande qualité, ce premier album est malgré tout une petite réussite. Les refrains sont bons, les riffs entraînants, le chant pas trop stéréotypé (les voix claires ne sont pas trop mises en avant grâce à un mix qui privilégie avant tout les guitares). Bref, bien que pouvant apparaître assez conventionnel, ce disque est tout simplement rudement bien ficelé. De mon point de vue, c’est un gage de qualité suffisant pour en faire un album au-dessus de la moyenne, voire même meilleur que quelques concurrents davantage portés par les médias (DIECAST, par exemple, pour ne citer qu’eux).
assez d'accord avec la chronique, il n'y a rien de revolutionnaire, mais on ne tombe pas trop dans les gros clichés. deplus, il est vrai que les voix clairs sont plutot bien réussit et pas encore trop niaize : 14 pour moi
Papawomba IP:84.99.156.72 Invité
Posté le: 09/10/2007 à 17h54 - (47975)
Pas mal, Dommage que la coupe beatles est encore frappée...
Le Gritche IP:86.68.114.232 Invité
Posté le: 09/10/2007 à 19h02 - (47983)
@Papawomba: tu sais, il y a pire, comme de confondre l'auxiliaire être et avoir. (humour)
Papawomba IP:84.99.156.72 Invité
Posté le: 09/10/2007 à 21h22 - (47987)
Oups ! pardon c'est l'émotion, j'ai cru voir POPSTAR...
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Les gimmicks du genre, vous commencez à les connaître. Grosses rythmiques thrashisantes, riffs et refrains mélodiques, chant hurlé cohabitant avec des voix claires, etc, etc. Vous retrouverez tout ça sur ce premier essai de THE SORROW.
Alors plusieurs options s’offrent à l’auditeur : il y a ceux que le style débecte qui mettront sans aucun doute ces Autrichiens dans le même panier que ses confrères de seconde zone. Pas la peine d’insister, ce n’est pas THE SORROW qui les fera changer d’avis sur le metalcore.
Puis, il y a les fans du genre, qui trouveront ici ce qu’ils sont venus chercher : un groupe reproduisant à la lettre les codes du genre. A ceux-là, je conseillerais vivement de se pencher sur le cas de ces Autrichiens. De ce point de vue, tout le monde sera content…
Pour ma part, sans crier au génie, je ne condamnerai pas THE SORROW en le plaçant uniquement au rang des suiveurs de UNEARTH, KILLSWITCH ENGAGE et consorts. Tout simplement parce que je suis parvenu à écouter cet album à de nombreuses reprises sans déplaisir. Ok, j’ai déjà entendu tout ça depuis bien longtemps mais, aidé notamment par une production de grande qualité, ce premier album est malgré tout une petite réussite. Les refrains sont bons, les riffs entraînants, le chant pas trop stéréotypé (les voix claires ne sont pas trop mises en avant grâce à un mix qui privilégie avant tout les guitares). Bref, bien que pouvant apparaître assez conventionnel, ce disque est tout simplement rudement bien ficelé. De mon point de vue, c’est un gage de qualité suffisant pour en faire un album au-dessus de la moyenne, voire même meilleur que quelques concurrents davantage portés par les médias (DIECAST, par exemple, pour ne citer qu’eux).
Rédigé par : Sentenced | 13/20 | Nb de lectures : 10523