Ce qui est bien quand on écoute un nouvel album de THE QUIREBOYS, c'est qu'on sait tout de suite à quoi on aura droit : du bon vieux hard rock'n'roll seventies. Ce "Homewreckers & Heartbreakers" ne déroge pas à la règle, on le comprends dès les premières notes de "I Love This Dirty Town". On navigue en plein AEROSMITH/ROLLING STONES/BLACK CROWES. Quoi ? On est en 2009 ? THE QUIREBOYS eux, ils s'en foutent !
Il faut dire que les fans ont rongé leurs freins, il s'est écoulé cinq longues années entre ce nouvel album et le précédent, "Well Oiled". Pour l'originalité, on repassera, mais ce qu'on peut dire, c'est que les Anglais connaissent plus que bien leur sujet. Chaque titre fait mouche, que ce soit dans le registre rock'n'roll ("I Love This Dirty Town", "Louder", "Hall Of Shame"...), les ballades (la très belle "Fear Within The Lie" où la voix cassée si caractéristique de Spike fait des merveilles), les hits en puissance ("Mona Lisa Smiled", "One For The Road"), les morceaux à écouter en regardant un épisode de "Dr Quinn, Femme Médecin" ("Late Nite Saturday Call"). On retrouve même un titre assez enlevé ("Josephine") et un autre assez "épique" ("Blackwater") qui, enchaîné à la ballade "Fear Within The Lie", constitue le moment fort de l'album.
"Well Oiled" ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable, mais ce "Homewreckers & Heartbreakers" est rudement bien ficelé. Faudrait que je réécoute "Well Oiled", peut-être qu'à l'époque j'étais un peu trop jeune pour apprécier à sa juste valeur ce groupe que je trouvais trop mollasson. Ou peut-être que, tout simplement, ce nouvel album est meilleur (je penche plutôt pour cette explication)... à vous de juger...

L'avis d'une blonde (Mme Shaka) : Pfff... Je sais pas quoi dire... ça fait très américain.
L'avis d'un vieux (Papy Cyril) : très bon album de QUIREBOYS aussi bon dans les titres rock que dans les nombreuses ballades, calme mais beau et les titres plus enlevés déchirent bien.


Rédigé par : Shaka | 15,5/20 | Nb de lectures : 10188