THE PROWLERS - Devil’s bridge (Locomotive/Underclass) - 03/05/2007 @ 09h29
Evidemment, quand on voit qu’un groupe se nomme de cette façon, on s’attend à un énième mauvais clone d’ Iron Maiden… et bien quelle erreur !
Si les Italiens de The Prowlers ont choisi un tel nom, c’est parce qu’à l’origine ils n’étaient qu’un groupe de reprises de Iron Maiden. Mais après quelques années, le groupe décide de composer son propre matériel ce qui se concrétisa par un premier album « soul thieves » sorti en 2003.
Trois ans plus tard, le groupe revient avec ce « Devil’s bridge » qui annonce déjà une évolution dans le groupe. Exit le heavy du premier album et place à un power metal à consonances progressives. Cette nouvelle direction a été marquée par l’arrivée d’un nouveau membre et de son clavier, Max Destefano, fan de prog’ et notamment de Dream Theater, Rush ou Marillion.
Mais ne vous y méprenez pas, on n’est pas là en présence d’un sous Dream Theater à la sauce italienne. Déjà parce que les Romains ne partent pas dans des délires prog’ sans queue ni tête, comme le prouve la durée raisonnable de leurs titres avoisinant les six minutes dans l’ensemble. Mais aussi parce la mélodie prend le pas sur des changements de rythmes incessants (bien trop répandu dans l’univers prog’) rendant bien plus agréable l’écoute de ce second opus.
Les points positifs de cet album se situent surtout dans les batailles entre les solos de claviers et de guitares particulièrement bien agencés, qui apportent un plus indéniables aux compositions. Le chant typé heavy tend vers l’aigu mais s’incorpore très bien à cette musique heavy/prog’. Les vocaux sur les refrains sont d’ailleurs imparables et deviennent vite des hymnes qui se logent dans votre caboche pour ne plus en ressortir avant un bon moment, pour notre plus grand plaisir!
Seule petite fantaisie, les trois derniers titres donnant le nom de l’album se penchent sur une légende historique relative à la construction d’un pont. Pour la petite histoire, un maître d’œuvre aurait passé un pacte avec le diable pour permettre de finir la construction du pont à condition que l’âme du premier humain à le traverser lui appartienne. Une fois le pont achevé, personne ne voulait le traverser, jusqu’à ce que l’un d’entre eux eut la bonne idée de faire traverser un animal en premier afin de berner le diable.

Outre l’aspect composition réussi, un soin tout particulier a été apporté au son de ce « Devil’s bridge » puisque c’est Tommy Hansen (Helloween, Pretty Maids, TNT, Beyond Twilight) qui se chargea du mixage de cet album, ce qu’il fit au Danemark dans le Jailhouse studio.

Pas grand-chose à reprocher à cet l’album si ce n’est peut-être son faible nombre de titres puisque n’en comprenant que dix. Surtout que parmi ceux-ci on compte un instrumental et un prélude d’une minute pour les titres concept entourant « devil’s bridge ». Dépassant tout de même les 50 minutes, on ne sent pas lésé par cet opus, et comme tout bon album on a envie de le remettre une fois arrivé à son terme.
Un dernier conseil : Ce « Devil’s bridge » s’adresse plus aux fans de heavy qui ne sont pas allergiques aux claviers, qu’aux vrais progeux qui risquent de trouver cet album trop simple d’approche avec ces mélodies imparables.

http://www.theprowlers.com - 203 visite(s)

Alone in the dark - 196 téléchargements


Rédigé par : Metal Militia | 16/20 | Nb de lectures : 10936




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