Corruption, délit d’initié, détournement de matériel promotionnel, abus de pouvoir, oui je l’avoue j’ai été prêt à toutes les bassesses pour subtiliser à la barbe de Cobra Commander ce premier disque des Brésiliens de THE ORDHER.
Notre vénéré commandeur des serpents ayant des affinités troublantes avec la culture brésilienne, qu’elle soit musicale ou qu’elle déambule nonchalamment dans les allées boisées parisiennes (Foofur nous l’avait bien dit), il apparaissait comme inévitable que « Weaponize » ne finisse sa course dans le giron reptilien de VS. C’était sans compter mes connections privilégiés avec le patron qui m’envoyait sans détour la galette tant attendue.
A priori rien ne laisserait supposer au prime abord qu’avec ce disque nous ne sommes en présence d’un groupe lambda affublé d’un artwork pas franchement flatteur qui annonce pourtant clairement le programme de « Weaponize » le bien nommé. C’est tout du moins le sentiment que l’on pourrait avoir avant de jeter une esgourde sur le contenu dudit CD car en fait de groupe anecdotique nous sommes ici en présence d’une dream team en provenance directe de Porto Alegre.
Combien sommes-nous à avoir soupiré devant l’annonce des fins prématurées de valeurs sûres du death brésilien qu’étaient REBAELLIUN et NEPHASTH ? Fort heureusement, la disparition de ces deux formations trouve désormais un épilogue de choix avec THE ODHER ; fougueuse formation associant Fabio Lentino, Mauricio Weimar (respectivement ex-bassiste-chanteur et batteur de NEPHASTH) à Fabiano Penna (l’ex-guitariste de REBAELLIUN).
Comme son titre le laisse supposer THE ORDHER a sorti les grosses pétoires pour son premier coup d’éclat. Reprenant le flambeau là où NEPHASTH l’avait laissé, le détonnant trio nous propose un death metal très américain dans sa forme comme dans son exécution. Tous les ingrédients d’une galette de pures brutes sont ici rangés en ordre de bataille : une mise en place impeccable ; une flopée de titres bien rentre-dedans avec des riffs facilement mémorisables ; une orgie de rythmiques qui laisse Mauricio Weimar exploiter ses tentaculaires talents de batteur ; des soli solidement ficelés ; un gros son. Si le groupe a fait le choix d’un death metal très percutant qui laisse pointer quelques réminiscences de MORBID ANGEL, il a également pris le parti de varier les plaisirs en plaçant stratégiquement des breaks plus posés, plus heavy metal sur quelques morceaux (on serait même presque tenté d’apposer une influence sabbathienne sur le break chaloupé de « Through the walls »). Une sage décision car il faut bien souligner que le reste du disque tabasse méchamment.
Cependant, l’ensemble de disque n’échappe pas à une légère redondance. THE ORDHER est tellement content de sa recette qu’il nous la ressort presque systématiquement. Cela n’ôte rien à l’intérêt du disque et l’on se dit quand même que le temps où les groupes brésiliens nous faisait franchement poiler est désormais bien lointain.
Il n’est pas certain que tout le monde accroche à cette perfection brésilienne à la fois brutale et technique mais après écoute des quatre titres de l’album présents sur leur page myspace (y’a aussi une reprise d’AC/DC en ce moment), cette boucherie devrait facilement trouver sa place dans la liste des achats d’après Noël ; une façon judicieuse de claquer l’enveloppe que Mamie vous a glissée pendant les fêtes.
punaise, je n'ai pas du tout aimé !
ce que tu appelles perfection, je l'ai vu comme un truc répétitif bourré d'imperfection, manquant sévèrement de patate et d'originalité, et un groupe qui à trop vouloir s'égarer entre différents "styles" a finalement réussi à faire splouch.
Du coup j'ai découbert tardivement Rabaelliun et Nephasth, et là je trouve ça bien meilleur.
Cobra Commander Membre enregistré
Posté le: 04/02/2008 à 09h42 - (52271)
Doux Jesus! On aurait pu faire ne warkro! Je l'aurais savaté et pas qu'un peu ce pétard mouillé...
Mou et dépourvu de la moindre miette de rage, on est à des centaines de lieues de la furie de REBAELLIUN.
Et la touche Brésilienne, sans déconner, on pourrait la chercher pendant 25 piges, on n'en trouverait pas le bout de la queue.
Du Daisse Métale fatigué et complètement flasque. Ca a un gros son tout en plastoc...mais rien dans le bide!
Je conseille chaudement IMPETUOUS RAGE, ABOMINATTION ou IMPERIAL DEVASTATION...mais pas ce sous DIABOLIC daubique.
V.R.S. Membre enregistré
Posté le: 04/02/2008 à 11h46 - (52281)
Cobra a tout dit
wasted Membre enregistré
Posté le: 04/02/2008 à 11h55 - (52282)
Album assez inegal, de trés bons morceaux (les plus violents) et d'autres beaucoup plus faibles.
A suivre tout de même car il y a du potentiel :D
von_yaourt Membre enregistré
Posté le: 04/02/2008 à 18h12 - (52293)
Pas mieux que Tonton, il a tout dit !
Personnellement, moi qui n'aime pas en général la scène brésilienne cet album m'a agréablement surpris : très énergique, original dans le sens où j'ai plutôt du mal à rapprocher The Ordher d'un autre groupe, toujours mélodique et au final diablement bon.
On est à cent lieux des daubes qui sous prétexte de jouer la carte d'une brutalité qui n'en a que le nom enchaînent trois accords dans une magnifique mosh-part que souligne un gruik sans talent...
Jean Marc Dorcel Membre enregistré
Posté le: 05/02/2008 à 00h49 - (52299)
legerere deception ça manque cruellement de coronesssssssss
mig4 IP:81.220.55.56 Invité
Posté le: 06/02/2008 à 15h29 - (52357)
franchement 1er sentiment c violent, ça blaste...mais merde tous les titres se ressemblent, 0 ambiance...bourriner c bien mais avec les tripes c mieux (cf cannibal, monstrosity, diabolic....) .Néanmois techniqmt costaud.
zozo Membre enregistré
Posté le: 08/04/2008 à 15h27 - (55214)
Au contraire, disque assez énorme pour moi avec donc cette rage brésilienne (certes moins évidente mais bon) mais une vraie science de l'arrangement. Et surtout de vrais MORCEAUX. Beaucoup moins stérile que le dernier OPHIOLATRY par exemple...
tartampion IP:84.36.3.78 Invité
Posté le: 10/06/2008 à 21h00 - (58047)
Bien violent, avec comme originalité des solos très rétro-thrashy-hippy.
nok! IP:81.185.157.100 Invité
Posté le: 11/01/2009 à 13h47 - (66523)
A ba j'aime beaucoup moi, ya vraiment de trés bon morceaux !
Par contre la pochette beuuuarg
GabinEastwood Membre enregistré
Posté le: 27/06/2013 à 15h45 - (108018)
J'ai adoré !! On retrouve par moment les influences de Nephasth et Rebaelliun, le groupe nous proposant surtout un brutal death moderne parfaitement joué et exécuté.
Un peu linéaire mais hyper jouissif, et bien meilleur que le suivant trop mou du genou
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A priori rien ne laisserait supposer au prime abord qu’avec ce disque nous ne sommes en présence d’un groupe lambda affublé d’un artwork pas franchement flatteur qui annonce pourtant clairement le programme de « Weaponize » le bien nommé. C’est tout du moins le sentiment que l’on pourrait avoir avant de jeter une esgourde sur le contenu dudit CD car en fait de groupe anecdotique nous sommes ici en présence d’une dream team en provenance directe de Porto Alegre.
Combien sommes-nous à avoir soupiré devant l’annonce des fins prématurées de valeurs sûres du death brésilien qu’étaient REBAELLIUN et NEPHASTH ? Fort heureusement, la disparition de ces deux formations trouve désormais un épilogue de choix avec THE ODHER ; fougueuse formation associant Fabio Lentino, Mauricio Weimar (respectivement ex-bassiste-chanteur et batteur de NEPHASTH) à Fabiano Penna (l’ex-guitariste de REBAELLIUN).
Comme son titre le laisse supposer THE ORDHER a sorti les grosses pétoires pour son premier coup d’éclat. Reprenant le flambeau là où NEPHASTH l’avait laissé, le détonnant trio nous propose un death metal très américain dans sa forme comme dans son exécution. Tous les ingrédients d’une galette de pures brutes sont ici rangés en ordre de bataille : une mise en place impeccable ; une flopée de titres bien rentre-dedans avec des riffs facilement mémorisables ; une orgie de rythmiques qui laisse Mauricio Weimar exploiter ses tentaculaires talents de batteur ; des soli solidement ficelés ; un gros son. Si le groupe a fait le choix d’un death metal très percutant qui laisse pointer quelques réminiscences de MORBID ANGEL, il a également pris le parti de varier les plaisirs en plaçant stratégiquement des breaks plus posés, plus heavy metal sur quelques morceaux (on serait même presque tenté d’apposer une influence sabbathienne sur le break chaloupé de « Through the walls »). Une sage décision car il faut bien souligner que le reste du disque tabasse méchamment.
Cependant, l’ensemble de disque n’échappe pas à une légère redondance. THE ORDHER est tellement content de sa recette qu’il nous la ressort presque systématiquement. Cela n’ôte rien à l’intérêt du disque et l’on se dit quand même que le temps où les groupes brésiliens nous faisait franchement poiler est désormais bien lointain.
Il n’est pas certain que tout le monde accroche à cette perfection brésilienne à la fois brutale et technique mais après écoute des quatre titres de l’album présents sur leur page myspace (y’a aussi une reprise d’AC/DC en ce moment), cette boucherie devrait facilement trouver sa place dans la liste des achats d’après Noël ; une façon judicieuse de claquer l’enveloppe que Mamie vous a glissée pendant les fêtes.
Rédigé par : Tonton | 15/20 | Nb de lectures : 10937