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THE OLD WIND - Feast On Your Gone (Pelagic)
- 18/07/2013 @ 08h13
Tiens, on a retrouvé les mecs de Breach, un des groupes les plus influents de ces quinze dernières années. Après Terra Tenebrosa, c’est THE OLD WIND qui remet les légendaires suédois sur le devant de la scène. Si, dans Terra Tenebrosa, l’identité des ex-Breach reste plus ou moins sécrètes, dans THE OLD WIND tout le monde est parfaitement identifié puisqu’on ne retrouve ni plus ni moins que la base du groupe suédois : Thomas Liljedahl, Niklas Quintana et Kristian Anderson. Le trio est accompagné par Karl Daniel Liden (Vaka) à la batterie et Robin Staps (The Ocean) à la troisième guitare. Toutefois, à la base, tout ceci n’était qu’un projet solo Liljedhal, qui a écrit l’intégralité du disque et joué de tous les instruments, qui a vu le jour alors que, de son propre aveu, le chanteur/musicien venait de traverser plusieurs années très difficiles. THE OLD WIND est en quelque sorte sa thérapie mise en musique. Bien vite, il s’est rendu compte que tout cela devait être joué live et ce projet de studio s’est mué en véritable groupe. Quoi de plus simple dans ce cas que d’appeler à la rescousse ses anciens collègues ?
Voilà pour la genèse « Feast On Your Gone » qui sort aujourd’hui chez Pelagic Records (label de Robin Staps que vous connaissez si vous avez lu le début de la chronique). Question musique, on est plus proche de Breach que ne l’est Terra Tenebrosa, on retrouve ici la tension, la hargne, la voix de Thomas et cette faculté de créer des atmosphères dramatiques avec un rien. On ne nage pas dans le bonheur c’est une évidence car si le Bonheur est dans le Pré, Le Malheur est, lui, dans la forêt suédoise. Ce pauvre Tomas a dû passer un sale quart d’heure pour livrer une telle thérapie. Cette noirceur, proche du désespoir s’entend surtout dans les vocaux hargneux, douloureux, cathartiques. On sent que ça lui fait mal mais en même temps, il en avait besoin. Niveau émotion, véracité et authenticité, le mec ne joue pas la comédie, ça s’entend, ça se sent. Il avait besoin d’expulser tout ça. Par contre, il aurait pu se faire un peu plus chier sur la musique parce que là , je force un peu le trait volontairement, ça pue un peu les chutes de studios de Cult Of Luna. Là , où dans le passé le mec avait dix ans d’avance, il en a aujourd’hui dix de retard. Certes, le post-hardcore classique est très proche de sa date de péremption et tout le monde en a semble-t-il fait le tour plusieurs fois mais quand même, il y a toujours moyen de proposer des morceaux de qualité en explorant diverses voies ou en défrichant d’autres sentiers.
Pas de ça, ici, THE OLD WIND, préfère rester au chaud, sur les chemins balisés du postcore classique. Tout ça n’est pas mal fait, certains riffs font bouger la tête et certains passages font illusions, sur « I’M Dead » notamment, on trouve quelques petites harmonies de guitares pas dégoûtantes (« The Old Wind ») mais tout ça a déjà été fait en mieux par beaucoup d’autres. C’est dommage de voir que l’inspiration musicale n’est pas au niveau des vocaux et de l’implication émotionnelle qu’ils dégagent. Il manque le sel, la saveur, le génie (j’ose le mot) qu’on retrouvait chez Breach. Là , on a l’impression que le bonhomme a simplement composé quelques riffs à la vite fait afin de disposer d’un accompagnement pour cracher les mots de son désespoir.
Maintenant ce n’est pas honteux non plus, la musique est lourde, lente, marécageuse par moments, les tempos sont bas et pilonnent pas mal mais, souvent dans le vide. On remarque que quelque chose cloche, tous les titres ont tendance à se ressembler, la redondance s’installe alors que « Feast On Your Gone » ne dure que trente minutes. Tout cela est bien trop classique, trop appliqué pour vraiment convaincre. Le disque est correctement produit et la musique n’est pas honteuse, mais vu le pedigree du bonhomme/des bonshommes derrière le projet on pouvait légitimement s’attendre à mieux. A une plus grande prise de risques, à plus d’inventivité, à une meilleure qualité de composition. Mais il n’en est rien, ça ronronne tranquillement mais il y a toujours la voix de Tomas qui nous rappelle que cet homme a quelque chose en plus qui, malheureusement, ne se retrouve pas encore dans ce projet. Espérons que ça viendra par la suite car avec tel line-up il y a vraiment moyen de faire quelque chose de plus convaincant que cela. On va dire que « Feast On Your Gone » est le cri primal et libérateur d’un nouveau né, une manière de venir au monde, reste maintenant à grandir et à réaliser tout son potentiel. Voilà un disque que j’aurais voulu vraiment aimer mais qu’au final je ne fais qu’apprécier très poliment.
The Old Wind
- 95 téléchargements
Rédigé par :
Seb On Fire
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12
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20
| Nb de lectures : 12942
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Auteur
Commentaire
Mr. Marshall
IP:82.216.174.88
Invité
Posté le: 18/07/2013 à 21h08 - (108285)
- Avant il y a eu "It's Me God", chef-d'œuvre de sludge hardcore intense...
- Avant il y a eu "Venom", second chef-d'oeuvre explorant d'avantage la part sombre et torturée du quintet suédois...
- Avant il y a eu "Kollapse", monument d'émotions et d'inventivité qui n'a pas encore trouvé d'équivalent 12 ans après...
Maintenant il y a The Old Wind... voilà !
Rémi
IP:80.15.96.180
Invité
Posté le: 22/07/2013 à 16h19 - (108318)
Ce disque est d'un ennui comme pas possible...
Nem
IP:193.221.117.10
Invité
Posté le: 17/02/2014 à 15h00 - (111024)
'tain vous êtes durs avec cet album les gars, franchement une belle révélation pour moi. Rien que pour la voix, ça vaut bien un 15/20 ;-)
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Voilà pour la genèse « Feast On Your Gone » qui sort aujourd’hui chez Pelagic Records (label de Robin Staps que vous connaissez si vous avez lu le début de la chronique). Question musique, on est plus proche de Breach que ne l’est Terra Tenebrosa, on retrouve ici la tension, la hargne, la voix de Thomas et cette faculté de créer des atmosphères dramatiques avec un rien. On ne nage pas dans le bonheur c’est une évidence car si le Bonheur est dans le Pré, Le Malheur est, lui, dans la forêt suédoise. Ce pauvre Tomas a dû passer un sale quart d’heure pour livrer une telle thérapie. Cette noirceur, proche du désespoir s’entend surtout dans les vocaux hargneux, douloureux, cathartiques. On sent que ça lui fait mal mais en même temps, il en avait besoin. Niveau émotion, véracité et authenticité, le mec ne joue pas la comédie, ça s’entend, ça se sent. Il avait besoin d’expulser tout ça. Par contre, il aurait pu se faire un peu plus chier sur la musique parce que là , je force un peu le trait volontairement, ça pue un peu les chutes de studios de Cult Of Luna. Là , où dans le passé le mec avait dix ans d’avance, il en a aujourd’hui dix de retard. Certes, le post-hardcore classique est très proche de sa date de péremption et tout le monde en a semble-t-il fait le tour plusieurs fois mais quand même, il y a toujours moyen de proposer des morceaux de qualité en explorant diverses voies ou en défrichant d’autres sentiers.
Pas de ça, ici, THE OLD WIND, préfère rester au chaud, sur les chemins balisés du postcore classique. Tout ça n’est pas mal fait, certains riffs font bouger la tête et certains passages font illusions, sur « I’M Dead » notamment, on trouve quelques petites harmonies de guitares pas dégoûtantes (« The Old Wind ») mais tout ça a déjà été fait en mieux par beaucoup d’autres. C’est dommage de voir que l’inspiration musicale n’est pas au niveau des vocaux et de l’implication émotionnelle qu’ils dégagent. Il manque le sel, la saveur, le génie (j’ose le mot) qu’on retrouvait chez Breach. Là , on a l’impression que le bonhomme a simplement composé quelques riffs à la vite fait afin de disposer d’un accompagnement pour cracher les mots de son désespoir.
Maintenant ce n’est pas honteux non plus, la musique est lourde, lente, marécageuse par moments, les tempos sont bas et pilonnent pas mal mais, souvent dans le vide. On remarque que quelque chose cloche, tous les titres ont tendance à se ressembler, la redondance s’installe alors que « Feast On Your Gone » ne dure que trente minutes. Tout cela est bien trop classique, trop appliqué pour vraiment convaincre. Le disque est correctement produit et la musique n’est pas honteuse, mais vu le pedigree du bonhomme/des bonshommes derrière le projet on pouvait légitimement s’attendre à mieux. A une plus grande prise de risques, à plus d’inventivité, à une meilleure qualité de composition. Mais il n’en est rien, ça ronronne tranquillement mais il y a toujours la voix de Tomas qui nous rappelle que cet homme a quelque chose en plus qui, malheureusement, ne se retrouve pas encore dans ce projet. Espérons que ça viendra par la suite car avec tel line-up il y a vraiment moyen de faire quelque chose de plus convaincant que cela. On va dire que « Feast On Your Gone » est le cri primal et libérateur d’un nouveau né, une manière de venir au monde, reste maintenant à grandir et à réaliser tout son potentiel. Voilà un disque que j’aurais voulu vraiment aimer mais qu’au final je ne fais qu’apprécier très poliment.
Rédigé par : Seb On Fire | 12/20 | Nb de lectures : 12942