Alors que « Wide Eyed », premier album du groupe, résonne encore dans les oreilles des fans de cette bande originaire de Chicago, sort « Cinematographic », toujours chez Victory Records, qui n’a pas pour habitude d’abandonner ses prometteuses jeunes pousses.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que le style de THE JUNIOR VARSITY a singulièrement évolué en cette petite année de tournée depuis la sortie de la précédente galette. Les poncifs de ce qu’on appellerait le « Punk Victorien », sont ici largement mis de côté.
Finis les petites mélodies californiennes et le chant chétif et plaintif de ces ritournelles adolescentes. Le ton est définitivement plus Rock, léger et varié, libérant le groupe des contraintes d’un style trop fermé.
On pourrait croire qu’à l’image d’un animal né en captivité, THE JUNIOR VARSITY se sentirait perdu dans les contrées sans limite du Rock, et il faut avouer que c’est un peu le cas. L’efficacité des compositions n’est pas au rendez-vous, malgré un charme indéniable.
Cinematographic est composé au fil de l’eau, par des musiciens talentueux, aux influences larges, mais l’album manque de liant et surtout d’accroche mélodique !
Difficile d’identifier un tube. Les recherches faites dans les refrains ne sont pas assez poussées pour faire ressortir un titre en particulier. Le groupe se contente de proposer une suite mélodique sans liant fort, mais avec professionnalisme.
En conclusion, le niveau de cet album est vraiment insuffisant pour pouvoir s’imposer à l’international. Ce type de groupe est très adapté aux tournées américaines des Académies et autre cafés-concert, auxquels on va plus pour le drink que pour le groupe. Difficile d’apprécier THE JUNIOR VARSITY en dehors de ce contexte.
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Le moins qu’on puisse dire, c’est que le style de THE JUNIOR VARSITY a singulièrement évolué en cette petite année de tournée depuis la sortie de la précédente galette. Les poncifs de ce qu’on appellerait le « Punk Victorien », sont ici largement mis de côté.
Finis les petites mélodies californiennes et le chant chétif et plaintif de ces ritournelles adolescentes. Le ton est définitivement plus Rock, léger et varié, libérant le groupe des contraintes d’un style trop fermé.
On pourrait croire qu’à l’image d’un animal né en captivité, THE JUNIOR VARSITY se sentirait perdu dans les contrées sans limite du Rock, et il faut avouer que c’est un peu le cas. L’efficacité des compositions n’est pas au rendez-vous, malgré un charme indéniable.
Cinematographic est composé au fil de l’eau, par des musiciens talentueux, aux influences larges, mais l’album manque de liant et surtout d’accroche mélodique !
Difficile d’identifier un tube. Les recherches faites dans les refrains ne sont pas assez poussées pour faire ressortir un titre en particulier. Le groupe se contente de proposer une suite mélodique sans liant fort, mais avec professionnalisme.
En conclusion, le niveau de cet album est vraiment insuffisant pour pouvoir s’imposer à l’international. Ce type de groupe est très adapté aux tournées américaines des Académies et autre cafés-concert, auxquels on va plus pour le drink que pour le groupe. Difficile d’apprécier THE JUNIOR VARSITY en dehors de ce contexte.
Rédigé par : Monkey D. Luffy | 10/20 | Nb de lectures : 9353