La scène Glam Sleaze est globalement divisée en deux : d’un côté, la scène américaine, qui a connu son heure de gloire dans la deuxième moitié des années 80 ; de l’autre, la scène scandinave, qui en ce moment règne en maître. THE JOYSTIX n’appartient ni à l’une ni à l’autre, puisque ce groupe nous vient de Hongrie ! Oui, vous avez bien lu, c’est un cas assez rare pour être signalé.
« Playin’ with fire » est le premier album de ce combo, mené par un certain Blondie (rien à voir avec le groupe de Debbie Harry), sorte de Tracii Guns hongrois, qui occupe les fonctions de chanteur et guitariste. Musicalement, THE JOYSTIX, c’est donc du Glam Punk, un peu comme les ténors du genre, BACKYARD BABIES et HARDCORE SUPERSTAR. L’ombre des RAMONES plane aussi tout au long de l’album. Cependant, le chant presque Pop de Blondie apporte une couleur beaucoup plus Punk mélodique à la musique de THE JOYSTIX. Personnellement, je trouve que son chant manque un peu de punch. Et les douze titres (pour une durée totale d’un peu plus de 38 minutes) de cet album sont bien sympathiques, mais tout cela est un peu trop linéaire, même si on passe un bon moment à son écoute.
Une reprise figure à la plage 11, ce n’est pas une cover des RAMONES, POISON, BACKYARD BABIES ou GUNS N’ROSES, non pas du tout, il s’agit du « Spider » de… HIGH-SCHOOL MOTHERFUCKERS ! Oui, oui, vous avez bien lu, notre petit groupe parisien ! Alors ça, c’est vraiment étonnant, je ne pensais même pas que ce groupe était connu hors de France (ou même de Paris) ! En fait, tout s’explique, car Blondie était auparavant dans un groupe (SUCKERSTARZ) avec deux membres d’HIGH-SCHOOL MOTHERFUCKERS.
Tout comme celle d’HIGH-SCHOOL MOTHERFUCKERS, la musique de THE JOYSTIX n’est pas révolutionnaire pour un sou, c’est du Glam Punk sans prétention autre que nous faire taper du pied et on peut dire que c’est réussi.


Rédigé par : Shaka | 13/20 | Nb de lectures : 12609