Ce n’est pas parce qu’on retrouve, en la personne de Yan Arexis, un ex-STILLE VOLK dans les rangs de THE FANTASTIKOL HOLE qu’il faudrait immédiatement cataloguer le groupe sans l’avoir écouté. Ici, point de flûtiau bucolique. Il n’est pas question de folk moyenâgeux mais plutôt de musique particulièrement actuelle voire même un rien avant-gardiste. THE FANTASTIKOL HOLE nous administre avec « Mathematikol Oil » son premier rejeton issu du croisement d’un grind noisy complexe et de métal tortueux.
Il y a tout d’abord ce son qui s’accompagne d’un grésillement assez déplaisant, les guitares se parent de tonalités nasillardes renforcées par les hurlements d’un chant déshumanisé. Les rythmiques sont, quant à elles, assurées par des boîtes à rythmes qui s’acoquinent volontiers avec des réminiscences électros. Le rendu de ces « drums machine » est particulièrement métallique car il n’est pas ici question de faire oublier la machine mais bel et bien de l’asservir. La production terriblement crue renforce l’aspect noisy de la chose. Les titres sont brefs ; sortes d’haïkus monstrueux où se conjuguent dissonances, déstructurations, blast et frénésie. Inutile de dire que THE FANTASTIKOL HOLE n’a pas opté pour une musique accessible mais évite pourtant les écueils d’un élitisme déplacé, en incorporant intelligemment des passages plus lents aux accents parfois presque plaintifs.
Mon aversion pour toute tendance électro n’étant plus à démontrer, ce disque aurait dû, fort logiquement, susciter, au minimum, une allergie. Mais, la part de machinerie que renferme « Mathematikol Oil » ne contrarie pas, pour une fois, l’intérêt de la chose. Sans doute parce que les samples et les rythmes synthétiques complètent plutôt que d’écraser le style.
Cependant, certaines variations, probablement volontaires, dans le mixage ne sont pas toujours les bienvenues et puis cette production stridente et minimaliste s’avère parfois difficile à digérer.
Si le disque est plutôt expérimental et malsain, une chose reste toutefois certaine, ces types ont une idée bien précise de là où ils veulent en venir. A vous de voir si vous êtes prêts pour le voyage ou pas.
Arg! Ca tue, ça fait peur, c'est sale et catchy, le son d'un futur post guerre nucléaire! Ca pourraît être la BO du premier MAD MAX! Enfin, un truc créatif mais pas chiant. J'adore! ET la pochette semble splendide même si c'est un peu petit sur mon écran pour juger.
Mike (Xtrem Nausea) Invité
Posté le: 27/11/2005 à 17h51 - (21551)
Olà Shane Lawn! T'y vas-t-y pas un peu fort? J'ai eu l'album en promo (on va le chroniquer bientôt) et c'est vrai que c'est bien foutu... Mais ils ne sont pas les seuls dans la veine: ils font partie de cette scène inclassable avec des groupes comme Agoraphobic Nosebleed, The Locust, Gigantic Brain et Lex Talionis. La scène du futur n'est plus pour demain gars!
Vive Lex Invité
Posté le: 29/11/2005 à 07h47 - (21612)
Vous êtes pathétiques les gars...
Cobra Commander Membre enregistré
Posté le: 30/11/2005 à 01h01 - (21693)
Je vois pas le rapport entre LEX TALIONIS et GIGANTIC BRAIN... mais alors pas du tout!
invited Invité
Posté le: 01/01/2006 à 20h52 - (23028)
Moi non plus, mais y'a quand même des prog extremes dans les deux groupes.
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Il y a tout d’abord ce son qui s’accompagne d’un grésillement assez déplaisant, les guitares se parent de tonalités nasillardes renforcées par les hurlements d’un chant déshumanisé. Les rythmiques sont, quant à elles, assurées par des boîtes à rythmes qui s’acoquinent volontiers avec des réminiscences électros. Le rendu de ces « drums machine » est particulièrement métallique car il n’est pas ici question de faire oublier la machine mais bel et bien de l’asservir. La production terriblement crue renforce l’aspect noisy de la chose. Les titres sont brefs ; sortes d’haïkus monstrueux où se conjuguent dissonances, déstructurations, blast et frénésie. Inutile de dire que THE FANTASTIKOL HOLE n’a pas opté pour une musique accessible mais évite pourtant les écueils d’un élitisme déplacé, en incorporant intelligemment des passages plus lents aux accents parfois presque plaintifs.
Mon aversion pour toute tendance électro n’étant plus à démontrer, ce disque aurait dû, fort logiquement, susciter, au minimum, une allergie. Mais, la part de machinerie que renferme « Mathematikol Oil » ne contrarie pas, pour une fois, l’intérêt de la chose. Sans doute parce que les samples et les rythmes synthétiques complètent plutôt que d’écraser le style.
Cependant, certaines variations, probablement volontaires, dans le mixage ne sont pas toujours les bienvenues et puis cette production stridente et minimaliste s’avère parfois difficile à digérer.
Si le disque est plutôt expérimental et malsain, une chose reste toutefois certaine, ces types ont une idée bien précise de là où ils veulent en venir. A vous de voir si vous êtes prêts pour le voyage ou pas.
Rédigé par : Tonton | 13/20 | Nb de lectures : 11398