THE ELDERBERRIES - The Elderberries (Sofiane/La Baleine) - 03/09/2012 @ 09h15
THE ELDERBERRIES c'est avant tout l'histoire de quatre copains qui se sont rencontré à Clermont Ferrand dans une section internationale (si vous savez ce que c'est, n'hésitez pas à me le dire...) et qui ont décidé de faire de la musique en reprenant les chansons des "maîtres" avec en tête LED ZEP, BLACK SAB ou encore THE RAMONES.
Avec trois Anglais dans le groupe, un Canadien et un Français, le combo cosmopolite a commencé à composer ses propres chansons, à jouer de plus en plus de concert et à s'investir de plus en plus dans le monde de la musique.
En 2007, ils se voient offrir la possibilité de signer la B.O du film "Hellphone" et donnent donc à la sortie de leur premier album une envergure nationale.
Leur premier album, "Nothing Ventured, Nothing Gained", sort la même année et montre un groupe qui aime le Stoner et qui n'hésite pas à s'appuyer sur le Kiki dès qu'il faut en mettre un coup sur la mesure.
Le deuxième album, "Ignorance and Bliss", montre ensuite un groupe un peu en perte de vitesse et de créativité. Le propos s'adoucit et on s'éloigne peu à peu des performances soniques du premier essai. Les amateurs du combo continuent cependant d'accrocher au groupe, leurs qualités musicales faisant une fois de plus l'unanimité.
Vous l'aurez donc compris, le fameux troisième album éponyme arrive à point nommé pour relancer le groupe vers de nouvelles aventures.
THE ELDERBERRIES fait, avec ce nouvel album, le pont entre son côté le plus énervé et ses élans les plus mélodiques. La musique est volontiers incisive, porteuse d'énergie fédératrice et sans donner dans les tempos survitaminés, les garçons nous font bouger les pieds et la nuque en équilibrant intelligemment l'abrasivité du Stoner avec la douceur de la pop.
Le son est particulièrement bien pensé et mis en valeur par une production impeccable qui laisse place à tous les instruments joués. Toujours remarquablement interprétée, la musique gagne en agressivité et en énergie ce qu'elle perd en nuance et en mélodie... et c'est vraiment pas grave du tout, car le fort du groupe est plus dans la bastonade que dans les jérémiades. C'est d'autant plus sympa qu'il reste pas mal de place dans chaque chanson pour que le chanteur puisse moduler à son aise et driver ses compères vers des rivages pleins d'images et de rêverie.
Le Stoner revient en force chez nos camarades mais on regrette un peu que les grands frères aient une telle place dans le décor des chansons. QOTSA n'est jamais loin et quand KYUSS se pointe c'est que les FOO FIGHTERS ont déserté le coin, las de s'être trop battus avec THEM CROOKED VULTURE.
THE ELDERBERRIES présente donc un album qui lui permet de renouer avec ses bonnes vibes passées mais qui manque peut-être de détachement par rapport aux grands noms du STONER.
Rien ne pèche cependant dans les chansons du groupe, tout roule comme sur des roulettes et le groupe semble particulièrement à l'aise et heureux de jouer ce type de riffs baveux et fédérateurs.
Nul doute que les amateurs apprécieront cette successions de chansons agréables qui font passer un bon moment et qui s'écoute aussi facilement qu'elles semblent exécutées avec habileté par ses géniteurs.
Je terminerai en saluant la voix sans faille du chanteur (qui rappelle par moments Josh Hommes voire Plant dans certains cris) et le groove général des musiciens qui est véritablement sautillant en plus d'être vraiment carré.
Si j'ai un peu de mal à trouver cet album pleinement satisfaisant, je ne doute pas qu'il fera des ravages dans le coeur et les oreilles de certaines personnes. A essayer.
Le morceau en écoute est pas mal du tout, et la pochette est stylée !
Viande IP:92.103.157.29 Invité
Posté le: 03/09/2012 à 16h53 - (103520)
Je suppose que "section internationale" veut dire ces classes de lycée avec "option internationale" et où soit les cours de LV2 sont plus poussés soit on choisit une LV3.
Vu leurs origines ça semble probable^^
pamalach Membre enregistré
Posté le: 03/09/2012 à 18h24 - (103522)
Merci Viande ! Notre impayable Papy Cyril était tout de même venu me faire un petit cours de rattrapage, histoire que je ne reste pas dans incompréhension la plus totale. Qu'il en soit remercié ici...
xov IP:90.53.218.57 Invité
Posté le: 04/09/2012 à 04h11 - (103526)
Vu en live cet été, ca groove & content que le nouvel album revienne vers un style plus R'N'R/ Stoner !
Niveau de modération : Commentaires non modérés par l'administration du site
Ce commentaire est soumis à la lecture et à l'approbation des modérateurs.
S'il ne suit pas les règles suivantes : Pas de pub, pas de lien web, pas d'annonces de concerts, il ne sera pas retenu. Plus d'infos
Avec trois Anglais dans le groupe, un Canadien et un Français, le combo cosmopolite a commencé à composer ses propres chansons, à jouer de plus en plus de concert et à s'investir de plus en plus dans le monde de la musique.
En 2007, ils se voient offrir la possibilité de signer la B.O du film "Hellphone" et donnent donc à la sortie de leur premier album une envergure nationale.
Leur premier album, "Nothing Ventured, Nothing Gained", sort la même année et montre un groupe qui aime le Stoner et qui n'hésite pas à s'appuyer sur le Kiki dès qu'il faut en mettre un coup sur la mesure.
Le deuxième album, "Ignorance and Bliss", montre ensuite un groupe un peu en perte de vitesse et de créativité. Le propos s'adoucit et on s'éloigne peu à peu des performances soniques du premier essai. Les amateurs du combo continuent cependant d'accrocher au groupe, leurs qualités musicales faisant une fois de plus l'unanimité.
Vous l'aurez donc compris, le fameux troisième album éponyme arrive à point nommé pour relancer le groupe vers de nouvelles aventures.
THE ELDERBERRIES fait, avec ce nouvel album, le pont entre son côté le plus énervé et ses élans les plus mélodiques. La musique est volontiers incisive, porteuse d'énergie fédératrice et sans donner dans les tempos survitaminés, les garçons nous font bouger les pieds et la nuque en équilibrant intelligemment l'abrasivité du Stoner avec la douceur de la pop.
Le son est particulièrement bien pensé et mis en valeur par une production impeccable qui laisse place à tous les instruments joués. Toujours remarquablement interprétée, la musique gagne en agressivité et en énergie ce qu'elle perd en nuance et en mélodie... et c'est vraiment pas grave du tout, car le fort du groupe est plus dans la bastonade que dans les jérémiades. C'est d'autant plus sympa qu'il reste pas mal de place dans chaque chanson pour que le chanteur puisse moduler à son aise et driver ses compères vers des rivages pleins d'images et de rêverie.
Le Stoner revient en force chez nos camarades mais on regrette un peu que les grands frères aient une telle place dans le décor des chansons. QOTSA n'est jamais loin et quand KYUSS se pointe c'est que les FOO FIGHTERS ont déserté le coin, las de s'être trop battus avec THEM CROOKED VULTURE.
THE ELDERBERRIES présente donc un album qui lui permet de renouer avec ses bonnes vibes passées mais qui manque peut-être de détachement par rapport aux grands noms du STONER.
Rien ne pèche cependant dans les chansons du groupe, tout roule comme sur des roulettes et le groupe semble particulièrement à l'aise et heureux de jouer ce type de riffs baveux et fédérateurs.
Nul doute que les amateurs apprécieront cette successions de chansons agréables qui font passer un bon moment et qui s'écoute aussi facilement qu'elles semblent exécutées avec habileté par ses géniteurs.
Je terminerai en saluant la voix sans faille du chanteur (qui rappelle par moments Josh Hommes voire Plant dans certains cris) et le groove général des musiciens qui est véritablement sautillant en plus d'être vraiment carré.
Si j'ai un peu de mal à trouver cet album pleinement satisfaisant, je ne doute pas qu'il fera des ravages dans le coeur et les oreilles de certaines personnes. A essayer.
Rédigé par : Pamalach | 12,5/20 | Nb de lectures : 12092