Il m’a suffi de voir d’où venait ce groupe et de lire les crédits du livret pour savoir dans quel style il évolue : un groupe de Boston remerciant les Flogging Molly, Dropkick Murphys et Roger Miret ne peut jouer que du street-punk/oï. Et cela se confirme à l’écoute : des chansons à boire en veux-tu en voilà, des hymnes à la bière et aux potes qui sentent bon le houblon. Leur musique est très influencée par Rancid et donc par transivitié, par The Clash. Ca n’est pas pour me déplaire, au contraire : jetez une oreille sur ‘Bombs Away’, morceau presque reggae qui n’aurait pas dépareillé sur Life Won’t Wait ou sur Sandinista. C’est dommage que le reste de l’album ne soit pas dans la veine de ce morceau. Car pour tout vous avouer, l’ennui grandit au fur et à mesure que les morceaux s’enchaînent. De manière générale, j’aime bien ce genre de groupes sur scène mais sur CD, ils me lassent invariablement. C’est très bien foutu, c’est indéniablement festif, ça donne envie de se précipiter dans le 1er pub venu mais la dernière chose qu’on a envie quand le disque se termine, c’est bien de se le réécouter. Je les placerai tout de même à un niveau inférieur aux autres groupes de Boston.

Je ne saurais quoi ajouter concernant cet album, je serais déjà surpris qu’il intéresse du monde sur VS. Si Rancid ou les Dropkick Murphys sont des groupes que vous écoutez parfois, vous pouvez donner une chance aux Ducky Boys. A voir sur scène quoi qu’il en soit, s’ils daignent venir nous rendre visite.


Rédigé par : Candira-Thon | est-ce bien utile ?/ | Nb de lectures : 12710