THE DEAD FORMATS - At Sixes and Sevens (Visible Noise/La Baleine) - 10/07/2013 @ 08h05
Drôle de disque qui m’est tombé entre les mains l’autre jour. THE DEAD FORMATS, groupe anglois tout droit venu de la riante région de l’Essex sort, après un premier EP, « At Sixes and Seven » son premier album qui se veut un résumé de tout ce que le rock anglais a produit depuis les années 70. Et un peu de rock non-anglais aussi. Pas de metal, de blasts ni de moshparts ici mais des mélodies entraînantes, gentiment musclées qui rappellent à la fois les groupes rock propres sur eux que les marlous de banlieues des années 70 ou 80. Un mélange de bad attitudes et de musique catchy qui ne sonne pas trop mal et s’avère idéal pour animer les barbecues familiaux du dimanche après-midi.
Au programme du punk à l’ancienne, du rock à l’ancienne, un peu de ska, et de rockab et du rock plus récents. La musique de THE DEAD FORMATS évoque tout à la fois les pionniers que sont The Jam, The Kinks, The Clash avec des réminiscences punk à la Sex Pistols. Pour l’énergie et l’attitude générale. Si la musique ne l’est pas tout à fait, l’esprit de ce disque lui respire le vieux punk et l’esprit de Mike Ness semble parfois planer sur ce disque. Musicalement parlant, les Anglais jouent plus dans la cour de groupes de garage rock que sont The Hives et The Strokes. Une musique grand public donc couplée à une attitude plus underground. L’influence des Strokes est flagrante sur un titre comme « A Day In The Life » dont le riff principal n’aurait pas dépareillé sur un album des rockeurs new-yorkais. Pour The Hives il faut plutôt se tourner vers un morceau comme "Freaks" qui rappelle l'énergie et la voix des Suédois.
Mais les Anglais n’oublient pas leurs racines et intègrent plusieurs passages ska typique du punk de la working class londonienne des années 80. Ca donne une petite touche nostalgique à un disque résolument moderne et de son temps. Les riffs sont cools, le rythme est tenu, l’album n’est ni trop court, ni trop long et les chansons sont efficaces pour une écoute distraite, La plupart sont bien calibrées autour des 3 minutes, s’écoutent sans aucun problème et se dégustent en secouant tranquillement la tête, les doigts de pied en éventail, un jus de fruits dans les mains. Pas de quoi sortir le casque et les grosses enceintes à 500 balles, « At Sixes and Seven » est plutôt le type de musique que le metalleux pas trop regardant peut aisément passer quand il reçoit beau-papa et belle-maman, allergiques à toute musique plus saturées que du Christophe Maé, pour un apéro dinatoire au jardin.
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Au programme du punk à l’ancienne, du rock à l’ancienne, un peu de ska, et de rockab et du rock plus récents. La musique de THE DEAD FORMATS évoque tout à la fois les pionniers que sont The Jam, The Kinks, The Clash avec des réminiscences punk à la Sex Pistols. Pour l’énergie et l’attitude générale. Si la musique ne l’est pas tout à fait, l’esprit de ce disque lui respire le vieux punk et l’esprit de Mike Ness semble parfois planer sur ce disque. Musicalement parlant, les Anglais jouent plus dans la cour de groupes de garage rock que sont The Hives et The Strokes. Une musique grand public donc couplée à une attitude plus underground. L’influence des Strokes est flagrante sur un titre comme « A Day In The Life » dont le riff principal n’aurait pas dépareillé sur un album des rockeurs new-yorkais. Pour The Hives il faut plutôt se tourner vers un morceau comme "Freaks" qui rappelle l'énergie et la voix des Suédois.
Mais les Anglais n’oublient pas leurs racines et intègrent plusieurs passages ska typique du punk de la working class londonienne des années 80. Ca donne une petite touche nostalgique à un disque résolument moderne et de son temps. Les riffs sont cools, le rythme est tenu, l’album n’est ni trop court, ni trop long et les chansons sont efficaces pour une écoute distraite, La plupart sont bien calibrées autour des 3 minutes, s’écoutent sans aucun problème et se dégustent en secouant tranquillement la tête, les doigts de pied en éventail, un jus de fruits dans les mains. Pas de quoi sortir le casque et les grosses enceintes à 500 balles, « At Sixes and Seven » est plutôt le type de musique que le metalleux pas trop regardant peut aisément passer quand il reçoit beau-papa et belle-maman, allergiques à toute musique plus saturées que du Christophe Maé, pour un apéro dinatoire au jardin.
Rédigé par : Seb On Fire | 13/20 | Nb de lectures : 11884