The Company est un combo fondé en Allemagne en 1995, par un Américain venu sur le continent chercher des musiciens pour monter son groupe. Après avoir sorti en 1997, un premier album (“ Frozen by heat ”) et ouvert pour des groupes comme Nevermore, Iced Earth, Pro-Pain ou encore In Flames, le groupe débarque en 2002 avec cette nouvelle galette. A noter que le premier album du groupe a connu un succès certain au Japon et dans certaines régions d’Amérique du Sud où le thrash bien frappé de The Company a ravi les amateurs d’émotions métalliques. A noter, également, que le groupe est connu pour la qualité de ses prestations live, débordantes d’énergie au possible !
Notons au passage que ce groupe allemand, est signé sur un label japonais, chose restant relativement rare.
La musique de The Company peut se définir comme un thrash classique avec par-ci, par-là, quelques touches hard core. Point du vue production, rien à redire, ça cogne bien, là où il faut, quand il faut, mention particulière à la batterie qui m’a beaucoup plu. L’on peut également à certains moments de l’album constater des alternances entre un chant presque death et le chant thrash classique du groupe. D’ailleurs, je tiens à souligner la qualité de ce chant, tantôt mélodiques, tantôt brutal. L’on remarque également sur certains morceaux des intros électroniques. Aux dires du groupe, il s’agirait de bruitages produits par un vieux Commodore 64 !
J’avoue avoir été agréablement surpris par ce groupe, dont j’ignorais même jusqu’à l’existence. The Company fait, à mes yeux, partie d’un certain renouveau du thrash, sachant ne pas décevoir les nostalgiques, mais sachant, malgré tout, mixer judicieusement, à ces éléments plus anciens, des touches de modernité, du plus bel effet. Le seul reproche que l’on puisse faire un groupe, est de ne pas proposer quelque chose de terriblement original, mais qui s’en soucie ? Le thrash de The Company cogne bien, et c’est tout ce qui compte.
Bref, si vous êtes un amateur de thrash, vous ne serez, à mon humble avis, nullement déçus par ce second album de The Company, que du contraire.


Rédigé par : Jerry | 12/20 | Nb de lectures : 7924