THE COLD EXISTENCE - Sombre Gates (Kolony/Pervade) - 21/04/2009 @ 09h17
Certains groupes semblent depuis leurs débuts marqués par une sorte d’instabilité chronique et THE COLD EXISTENCE fait partie de ceux-là. On ne compte déjà plus les batteurs qui se sont succédés derrière les fûts et les postes de guitariste et bassiste ont déjà subi quelques remaniements, le dernier en date étant l’intégration de Thomas Backelin (ex-LORD BELIAL) à la deuxième gratte, Jan Sallander souhaitant se concentrer sur le chant. « Sombre Gates » est le deuxième album des Suédois, censé, d’après le groupe, faire passer le death scandinave à un autre niveau. Autant le dire tout de suite, la volonté est peut-être là, mais THE COLD EXISTENCE est loin de transfigurer notre cher bon vieux death mélodique.
Pas vraiment mauvais mais guère enthousiasmant, doté d’une production correcte mais pas exceptionnelle, de compos comportant de bonnes idées mais pas inoubliables, « Sombre Gates » joue également beaucoup sur des ambiances agréables mais qui ne vous retournent pas les sens non plus. Un album moyen quoi, de ceux que vous trouverez sympathiques chez un pote mais que vous n’irez jamais acheter parce qu’il lui manque trop de ces éléments qui vous font revenir sur un disque. Au rayon bonnes choses, on trouve donc la voix death, très gutturale à la Spiros (SCEPTIC FLESH), qui fait des merveilles sur les passages lourds, dont l’effet est quelque peu amoindri par les vocaux black horripilants… même histoire avec les riffs, qui peuvent être très accrocheurs (« Corruption », « Purgatory », « Ruins Of Despair » et ses sonorités orientales) ou d’une incroyable banalité (« Spawn Of Evil », « The Hellfire », « Madness »). Tout l’album balance ainsi entre le bon et le quelconque, les tempos rapides et lents, rendant impossible tout emballement, et pour une fois la persévérance ne paiera pas parce que plus « Sombre Gates » tournera sur la platine, moins ses défauts seront supportables.
THE COLD EXISTENCE a certainement plus à proposer, souhaitons-le en tous cas, parce qu’en ces temps plus que sombres pour un marché du disque asphyxié par le nombre des sorties et dévoré vivant par le téléchargement, un album comme celui-ci n’a que peu de chances d’intéresser grand monde, hormis éventuellement les accros du style suédois et ceux qui le découvrent. Avec toutes les opé « mid price » des gros labels européens, complétez plutôt votre discothèque avec quelques bonnes vieilleries !
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Pas vraiment mauvais mais guère enthousiasmant, doté d’une production correcte mais pas exceptionnelle, de compos comportant de bonnes idées mais pas inoubliables, « Sombre Gates » joue également beaucoup sur des ambiances agréables mais qui ne vous retournent pas les sens non plus. Un album moyen quoi, de ceux que vous trouverez sympathiques chez un pote mais que vous n’irez jamais acheter parce qu’il lui manque trop de ces éléments qui vous font revenir sur un disque. Au rayon bonnes choses, on trouve donc la voix death, très gutturale à la Spiros (SCEPTIC FLESH), qui fait des merveilles sur les passages lourds, dont l’effet est quelque peu amoindri par les vocaux black horripilants… même histoire avec les riffs, qui peuvent être très accrocheurs (« Corruption », « Purgatory », « Ruins Of Despair » et ses sonorités orientales) ou d’une incroyable banalité (« Spawn Of Evil », « The Hellfire », « Madness »). Tout l’album balance ainsi entre le bon et le quelconque, les tempos rapides et lents, rendant impossible tout emballement, et pour une fois la persévérance ne paiera pas parce que plus « Sombre Gates » tournera sur la platine, moins ses défauts seront supportables.
THE COLD EXISTENCE a certainement plus à proposer, souhaitons-le en tous cas, parce qu’en ces temps plus que sombres pour un marché du disque asphyxié par le nombre des sorties et dévoré vivant par le téléchargement, un album comme celui-ci n’a que peu de chances d’intéresser grand monde, hormis éventuellement les accros du style suédois et ceux qui le découvrent. Avec toutes les opé « mid price » des gros labels européens, complétez plutôt votre discothèque avec quelques bonnes vieilleries !
Rédigé par : Dungorpat | 10/20 | Nb de lectures : 10282