Les ricains en provenance de Boston rassemblés sous l’appellation de The Blue Bloods nous assènent à coups de riffs de grattes bien agencés un Old-School Hardcore/Punk-Rock dans une veine mélodique (sans être de l’Emo pour autant), dans une atmosphère toujours bon enfant (les plages «Drink Too Much», «Nothing To Say» ou encore l’introduction presque Country de «58 Fitzpatrick Day» devraient vous en convaincre !!)...
Même si le combo s’est tout récemment formé, il est clair que la maîtrise des compositions vient des expériences passées de chacun des membres dans diverses formations peu connues hors du microsome du Hardcore US. Depuis quelques années, le quintet associe la hargne et la force de formations telles que Black Flag, The Misfits ou encore Bad Religion (que le groupe cite lui-même comme références ultimes) à une énergie assez personnelle, pour nous servir des pièces maîtresses du genre. Et ce «Death Of Salesman» nous le prouve une fois de plus. Un vrai régal pour les affamés, car ce sont 17 titres forts et toujours dynamiques (dans un pur esprit Punk-Rock) qui constituent ce quatrième album en date. Comme pour le précédent opus «The Blue Bloods» (sorti en 2003 et aux 18 titres tous aussi courts), nous reconnaissons comme base musicale ces mêmes mesures de guitares complémentaires aux accords simples et directs (qu’agrémentent quelques solos bien Rock’n Roll), cette basse au son medium et à l’attaque franche combinées à une batterie au jeu binaire et effectif (aux breaks succincts, mais toujours efficaces). Le chant rauque du sieur Tim Baxter est plus que jamais présent et plus que jamais aussi rentre-dedans que l’ensemble des compositions. La production reste dans le même esprit : homogène, claire et concise. Une façon bien agréable et enjouée de débuter l’année...


Rédigé par : DeadStar | 15/20 | Nb de lectures : 10070