THE BERZERKER – World of Lies (Earache/Pias) - 15/02/2006 @ 09h49
Amis de la culture, bonsoir.
Les Berserkers étaient jadis une farouche tribu de guerriers nordiques ornés de peaux d’ours, adorant Odin et qui, défoncés à l’hydromel et aux champignons hallucinogènes, avaient la fâcheuse tendance à occire tout ce qui passait à portée de main, même leurs congénères. Insensibles à la douleur, on leur doit probablement le mythe des loup-garous. Le nom Berserker viendrait soit de l’anglais « Bear Sark » (Poitrail d’ours) ou plus vraisemblablement de « Bärsärk » (Berserker en suédois) dérivé de « bara särk » (qui n’a qu’une chemise) car ces toxicomanes avant l’heure se fritaient sans protection.
En fait de guerriers scandinaves, « World of lies » célèbre le troisième album d’une formation purement australienne, née sous l’impulsion d’un DJ amateur de gabba-grind et dont les membres aimaient jusqu’alors s’affubler de forts jolis masques.
Ce n’est un secret pour personne, mon aversion pour l’électro et tous les bidules qui en découlent est quasi-totale. Aussi, un disque de ce type aurait pu engendrer la décongestion presque immédiate de mon gros colon, autrement dit me faire prodigieusement chier, dès la première écoute. Il n’en est rien.
En fait de gabba, le style de THE BERZERKER s’apparente depuis déjà quelques temps à un genre de death-grind-indus décapant. Le côté électronique de THE BERZERKER ne se traduit désormais que par un mur sonique extrêmement dense constitué par des batteries samplées entre 250 et 300 bpm –voui il paraît qu’il y a bien un batteur dans le groupe- et une paire de guitares dotées d’un son rugueux à vous raboter les cages à miel. Le chant, quant à lui, se limite au dialogue de deux véritables furieux qui s’époumonent d’un bout à l’autre de cette galette. Les samples de voix, ici et là, ne sont pas sans évoquer ceux qu’on retrouvait sur les vieux MINISTRY. Tout ça nous fait de ce disque un pur condensé de barbarie pas si éloignée de nos guerriers à peaux d’ours des temps anciens. Toutefois, chaque médaille a son revers.
Côté défouloir, on est grassement servi et ce disque mériterait d’être encensé s’il ne devenait pas un peu rébarbatif à la longue. Les titres se suivent, se ressemblent peut-être un peu trop et il n’y a guère que les 20 minutes de l’interminable et hypnotique « Farewell » pour se détacher du lot. Sur ce morceau le groupe se contente de reprendre encore et encore le même thème lourd et envoûtant mais, si l’idée était bonne au premier abord, elle devient vite ennuyeuse après une dizaine de minutes.
Si l’écoute de « World of lies » relève de l’épreuve physique, au même titre que les œuvres de WATCHMAKER, THE BERZERKER dispose d’un excellent filon assez original qui méritera que les plus cintrés d’entre vous s’y attardent. Quant à moi, je vais maintenant m’octroyer une bonne dose d’acide acétylsalicylique. Hein ? Quoi ? De l’aspirine dites-vous ? Oui, oui c’est ça. J’oublie toujours le nom…
Non, il n'y a pas de batteur sur World Of Lies, il y en avait un excellent sur le précédent album (qui l'est aussi excellent), mais il n'y a pas de batteur ni sur le premier album ni sur celui là.
Alors après un très bon premier album, un second fantastique, The Berzerker avait presque réussi à me faire oublier leur triggs horribles qui m'ont toujours plus fait penser à la techno qu'au death (surtout grâce à de fabuleux riffs de guitare), mais sur le peu que j'ai entendu de cet album, non, ça ne passe pas, il n'y a plus d'inspiration, il n'y a presque plus rien.
13/20 je trouve ça très gentil pour ce que j'en ai entendu...
Yann Membre enregistré
Posté le: 15/02/2006 à 13h34 - (24667)
... au contraire, je trouve cet album différent mais très bien fait dans son ensemble... pour ce qui est du son de la batterie/bar/trigg, ça dépends des gouts de chacun, c'est ça qui m'a amené à découvrir ce groupe, ce gros son technoïde pour les grosses caisses et tout ces blasts de porcs... j'en redemande !
pokemonslaughter Membre enregistré
Posté le: 16/02/2006 à 09h46 - (24706)
carrément pourri ce disque !
benji Invité
Posté le: 16/02/2006 à 13h00 - (24717)
je le trouve superbe moi ! en plus ya un groupe français qui tourne avec eux , c'est cool .. Des dates en France pour the berzerker ?
Dragounet Membre enregistré
Posté le: 16/02/2006 à 16h49 - (24724)
C'est pas bien Tonton d'être allergique à "l’électro et tous les bidules qui en découlent"!
Sinon relativement déçu par ce nouvel album. Curieusement, je trouve que la production est moins "punchy" que sur Dissimulate (moins d'attaque que ce soit sur la boîte à rythme ou les guitares)et qu'il y a un rendu qui devient effectivement indigeste au bout de quelques morceaux. Moins de riffs ravageurs que dans les précédents, mais de bons morceaux de bravoure tout de même.
Bref, d'accord avec le 13/20. J'attendais quand même mieux.
Wzjyorkj Membre enregistré
Posté le: 16/02/2006 à 18h09 - (24725)
C'est un peu toujours la meme chose The Berzeker , le but c'est de faire le plus de bruit possible ... c'est dommage car le concept Metal + Artech est bon mais mal utilisé!
Wzjyorkj Membre enregistré
Posté le: 16/02/2006 à 18h10 - (24726)
Dsl c'est The BerzeRker
Cobra Commander Membre enregistré
Posté le: 16/02/2006 à 23h10 - (24735)
J'l'ai pas encore écouté mais: ll me faut ce stuff!
Head Membre enregistré
Posté le: 17/02/2006 à 09h47 - (24743)
Impressionnant au début, notamment avec les drums hardtek.
Après on se rend compte qu'il s'agit d'un bête disque de death, primaire et assez rébarbatif.
catch33 Invité
Posté le: 17/02/2006 à 15h22 - (24756)
Par curiosité j'ai jeté une oreille aux
sans grand intérêt.
catch33 Invité
Posté le: 17/02/2006 à 15h26 - (24758)
Désolé pour le post d'avant mais y'a eu un bug:)
Et donc je voulais dire j'ai jeté une oreille aux extraits en écoute et j'ai eu l'impression d'entendre Deicide. Même vocaux, même ligne de chant, même rytmique, enfin bref un disque sans grands intérêtet.
heddy Membre enregistré
Posté le: 17/02/2006 à 18h50 - (24774)
il y a aussi 1 race de chat qui s'appel comme ca...
Zepekegno Invité
Posté le: 20/02/2006 à 10h39 - (24821)
Putain de défouloir ce skeud
mr.kekchoz Invité
Posté le: 21/02/2006 à 16h35 - (24914)
Déçu moi aussi par ce troisième opus même si il est loin d'être mauvais. Le Dissimulate est est bien meilleur ! et plus jouissif
lies Invité
Posté le: 29/08/2006 à 11h37 - (32454)
Catch33: reécoute Deicide parce que franchement je ne vois absolument aucun rapport entre Deicide et The Berzerker!!!
AegoroN Membre enregistré
Posté le: 06/03/2007 à 14h01 - (39064)
Mais qu'est-ce que c'est qu'cette matière ?!?
Mais c'est...
Mais c'est d'la merde ?!
Pardon aux familles, tout ça...
Niveau de modération : Commentaires non modérés par l'administration du site
Ce commentaire est soumis à la lecture et à l'approbation des modérateurs.
S'il ne suit pas les règles suivantes : Pas de pub, pas de lien web, pas d'annonces de concerts, il ne sera pas retenu. Plus d'infos
Les Berserkers étaient jadis une farouche tribu de guerriers nordiques ornés de peaux d’ours, adorant Odin et qui, défoncés à l’hydromel et aux champignons hallucinogènes, avaient la fâcheuse tendance à occire tout ce qui passait à portée de main, même leurs congénères. Insensibles à la douleur, on leur doit probablement le mythe des loup-garous. Le nom Berserker viendrait soit de l’anglais « Bear Sark » (Poitrail d’ours) ou plus vraisemblablement de « Bärsärk » (Berserker en suédois) dérivé de « bara särk » (qui n’a qu’une chemise) car ces toxicomanes avant l’heure se fritaient sans protection.
En fait de guerriers scandinaves, « World of lies » célèbre le troisième album d’une formation purement australienne, née sous l’impulsion d’un DJ amateur de gabba-grind et dont les membres aimaient jusqu’alors s’affubler de forts jolis masques.
Ce n’est un secret pour personne, mon aversion pour l’électro et tous les bidules qui en découlent est quasi-totale. Aussi, un disque de ce type aurait pu engendrer la décongestion presque immédiate de mon gros colon, autrement dit me faire prodigieusement chier, dès la première écoute. Il n’en est rien.
En fait de gabba, le style de THE BERZERKER s’apparente depuis déjà quelques temps à un genre de death-grind-indus décapant. Le côté électronique de THE BERZERKER ne se traduit désormais que par un mur sonique extrêmement dense constitué par des batteries samplées entre 250 et 300 bpm –voui il paraît qu’il y a bien un batteur dans le groupe- et une paire de guitares dotées d’un son rugueux à vous raboter les cages à miel. Le chant, quant à lui, se limite au dialogue de deux véritables furieux qui s’époumonent d’un bout à l’autre de cette galette. Les samples de voix, ici et là, ne sont pas sans évoquer ceux qu’on retrouvait sur les vieux MINISTRY. Tout ça nous fait de ce disque un pur condensé de barbarie pas si éloignée de nos guerriers à peaux d’ours des temps anciens. Toutefois, chaque médaille a son revers.
Côté défouloir, on est grassement servi et ce disque mériterait d’être encensé s’il ne devenait pas un peu rébarbatif à la longue. Les titres se suivent, se ressemblent peut-être un peu trop et il n’y a guère que les 20 minutes de l’interminable et hypnotique « Farewell » pour se détacher du lot. Sur ce morceau le groupe se contente de reprendre encore et encore le même thème lourd et envoûtant mais, si l’idée était bonne au premier abord, elle devient vite ennuyeuse après une dizaine de minutes.
Si l’écoute de « World of lies » relève de l’épreuve physique, au même titre que les œuvres de WATCHMAKER, THE BERZERKER dispose d’un excellent filon assez original qui méritera que les plus cintrés d’entre vous s’y attardent. Quant à moi, je vais maintenant m’octroyer une bonne dose d’acide acétylsalicylique. Hein ? Quoi ? De l’aspirine dites-vous ? Oui, oui c’est ça. J’oublie toujours le nom…
Rédigé par : Tonton | 13/20 | Nb de lectures : 14085