THE AMSTERDAM RED LIGHT DISTRICT - Dear Diary (Red Light) - 18/11/2011 @ 09h14
Une chose qui fait toujours plaisir à un chroniqueur (enfin à moi en tout cas), c'est de recevoir un promo, le mettre dans la platine pour en entendre sortir un son succulent. Bon, ça c'est bien, mais se saisir de la bio du groupe pour y lire... qu'ils sont de chez nous, eh ben cela rajoute du plaisir.
Avant de passer à un rapide historique, il est bon de dire que l'on a reçu chez Vs le premier album de The Amsterdam Red Light District et l'E.P "I'm not insane" qui a suivi dans la foulée. Les deux galettes méritent LARGEMENT une chro chacune et on va commencer ici par « Dear Diary », tout fraîchement découpé par votre boucher préféré.
The Amsterdam Red Light District est un groupe lyonnais né en octobre 2005. Le combo pratique un punk/metal/hardcore assez virulent et influencé par des groupes de la trempe de Raised Fist, Refused et Comeback Kid.

Armés d'une pochette vraiment savoureuse, TARLD pratique un punk musclé, métallisé juste ce qu'il faut et corifié comme seuls les cuisiniers de grands talents savent accommoder les épices. Nos petits Lyonnais en veulent, ils savent y faire pour coller des mandales et en plus d'avoir le mors aux dents ils n'ont pas peur d'user leur van (et peut-être leurs Vans) sur le macadam puisqu'ils ont déjà joués de multiples concerts à la fois en France et en Europe.
11 titres violents, directs et incisifs qui ont de nombreux atouts pour arriver à vous faire bouger de votre fauteuil en envoyant voler vos charentaises dans la gueule de votre moitié.
Quelles qualités peuvent provoquer de si saines réactions me direz-vous?

Déjà, les garçons sont de bons musiciens (la fin de "The party is over" est redoutable), précis et rigoureux mais aussi énergiques et déchaînés. Le groove est là, la sueur aussi et on sent à chaque enchaînement d'accords que les gaziers ont envie de montrer qu'ils ont de la lave qui coule dans leur veines.
Le son du groupe est aussi particulièrement bien senti puisqu'il arrive à avoir la clarté et la puissance du metal, le punch abrasif du hardcore et la texture crade que les punks tirent de leurs six cordes. Personnellement j'aurais préféré qu'ils soient encore plus sales mais c'est juste une histoire de goût et finalement un détail quand on voit le résultat final.
Le son va vous retourner la tête et comme un shinobi expérimenté, les TARLD vont vous caler un shuriken bien acéré en plein dans la tronche.

Les chansons enfin, sont facilement mémorisables, empruntant autant aux harmonies Metal qu'aux accélérations punkifiantes et aux chœurs hardcore. Le sublime "retournement de situation" de "From the Inside", la terrible "souplesse norvégienne" de "Running Away" et l'uppercut "Shine of Life"... pas besoin de deux heures pour comprendre que le passage à tabac va être sans pitié.

On discerne par moments quelques riffs et quelques tournures qui auraient pu être un peu plus travaillés et qui font que certains morceaux ne sont pas aussi excellents que d'autres. C'est la seule limite de cet album, le groupe a quelques petites baisses de régime. Il y a aussi certains passages en voix claire qui sonnent parfois un peu trop doux et les mélodies en font malheureusement les frais et s'en trouvent un peu esquintées (je ne doute pas cependant qu'ils plairont à certaines personnes). Mis à part quelques refrains qui me plaisent un peu moins, c'est carton plein !

Je sais pas pour vous, mais moi, j'adore ce genre de chansons courtes, rapides et séditieuses qui te donnent envie d'appuyer sur l'accélérateur tout en chantant à tue tête à t'en faire péter la voix (et c'est en général à ce moment-là que tu te prends le bon vieux flash des familles dans les dents qui te fait dire cette phrase énigmatique : "Merde je roulais pourtant pas vite..." ).

« Dear Diary » est donc un putain de bel album, qui ne révolutionne rien, mais qui t'envoie très vite au tapis et ce, sans le moindre coup bas. Pas encore un album garanti « 100 % Tuerie » (attention, ils sont juste à deux doigts) mais une belle démonstration de force et un premier essai passionnant.

PS : Je parlais plus haut de shuriken planté dans la tronche... c'était juste pour faire un peu Ivol car c'est bel et bien dans le cœur que vous allez le prendre !


Rédigé par : Pamalach | 15.5/20 | Nb de lectures : 12171




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Commentaire
Monceau
Membre enregistré
Posté le: 19/11/2011 à 01h29 - (98417)
Le chant claire est effectivement le maillon mou de la chose. Pas que ça soit mauvais mais parfois ça sonne comme un générique de high school musical.
A part ça, ça a l'aire vraiment bien avec les guitares graves, chaudes et pas particulièrement saturées. L'autre chant pankisant rend très bien lui. Comme quoi la nature du chant compte beaucoup - un poil plus core et j'aurai les démangeaisons.
Je sais pas encore en quoi Pam est spécialisé à part les sorties d'Antiq, mais je sais d'avance que j'ai l’intérêt à y jeter un coup d’œil.



pamalach
Membre enregistré
Posté le: 19/11/2011 à 12h13 - (98422)
Merci de ta confiance Monceau. Ce skeud est très addictif et plus on l'écoute plus on l'aime !

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