Déjà neuf ans se sont écoulés depuis leur dernier album studio « Where it all begins ». Entre temps seront sortis les lives « An evening with The Allman Brothers Band »(1995), sous forme de deux albums séparés, « Peakin' at the Beacon »(2000) et « American University 70 »(2002) qui comme son titre l'indique est une édition d'un concert de leurs débuts, le groupe existant quand même depuis 69.Le départ du guitariste Dickey Betts, un des piliers du groupe, explique peut être ce long silence studio. Cet album n'amène rien de bien neuf dans la carrière de ABB ; le style typique du groupe est toujours le même, pour sur, a savoir un southern rock aux teintes jazzy, agrémenté de quelques percussions, d'orgue Hammond, de titres souvent longs, d' un instrumental avec des fins et des redémarrages comme ils en ont l'habitude(« Instrumental illnes »,douze minutes au compteur !). Seulement après des albums comme « Sevens turns »(90) ou « Shades of two worlds »(91) où ils étaient au sommet de leur art, il semble qu'avec ce nouvel album ils fassent la part belle aux blues très.blues (« Desmemona », « Woman across the river »,etc.) et aux ballades (« Old before my time », « Heart of Stone »des Rolling Stones). Heureusement , quelques titres sortent quand même du lot comme « Firing line » ou « Rocking horse »,sans doute le morceau le plus accrocheur. Ce nouvel album est loin d'être mauvais pour autant, mais s'adresse plus aux fans du groupe préférant le côté cool de ABB et aux amateurs de blues plutôt qu'aux adeptes de rock sudiste un tant soi peu énervé. A écouter pour se relaxer donc, ce qui finalement pourra éviter bien de excès de vitesse en voiture, par exemple.


Rédigé par : Cyberkakoo | 13/20 | Nb de lectures : 7178