C'est dans le trou du cul des Etats Unis, à Tulsa, dans l'Oklahoma que l'histoire de The Agony Scene commence. Plus connu comme la terre natale des fréres Hanson (les Jordy ricains), la ville et le relatif isolement par rapport au reste des Etats Unis a forcément joué sur le potentiel "Rage" du groupe. The Agony scene balance avec ce premier album un bon compromis entre le métal ricain à la Pantera et la vague européenne (disons suèdoise...) à la At the Gates, The Haunted ou encore In Flames. Le groupe fait indéniablement du nombre grandissant de groupes influencé par le métal de Goteborg comme leurs "collègues" de As I Lay Dying ou The Black Dahlia Murder. En revanche, le chant de Michael Williams est plutôt assez similaire à celui du nain chantant dans Cradle of Filth. On sent souvent planer l'ombre des sérieux "newcomers" américains de l'an dernier, Killswitch Engage. Quoi de plus normal, puisque c'est Adam Dutkiewicz, le guitariste leader de ce combo qui s'est occupé du réglage des potards et a concocté un son percutant et bien musclé à cet album éponyme. Vous avez un appétit féroce pour les riffs poilus, somme toute assez thrashisant et pour le songwriting plutôt bien vu, vous succomberait sans effort à des titres comme "Habeas Corpus" qui surchie franchement!
Pour trouver des points négatifs à ce premier disque plutôt assez réussi, je dirais qu'il est regrettable que certains riffs soient un peu redondants ("Habeas Corpus" et l'intro de "Judas", franchement c'est le même riff...Un peu d'imagination les gars!) ou encore le tempo emballé classique du thrash (poutapoutapoutapouta...). The Agony Scene sait également se faire un peu plus athmosphérique sur un titre comme "Lines of suicide" ou sur le quasi instrumental "Nausea".Il y a également une reprise des Stones, "Paint it black" version thrash...
Bref pas le disque de l'année, mais une bonne petite galette rafraichissante!


Rédigé par : swervedriver | 14/20 | Nb de lectures : 7653