Si le nom de ce groupe n’évoque dans votre esprit que vos vieux cours de physique ou le mode d’emploi de votre chaudière, il ne faudrait pas en croire pour autant que les membres de THERMIK sont des novices dans la jungle du métal. Puisqu’on retrouve au sein de ce quatuor Eric Giguère et Erik Ménard qui s’étaient respectivement distingués dans GORGUTS et MORKEUM (rip). Comme vous l’aurez désormais compris, THERMIK nous vient de la jolie et fraîche province du Québec ; contrée chère à mes affinités musicales s’il en est.
Contrairement à ce qu’on pourrait attendre d’un groupe québécois, THERMIK n’excelle pas dans le death métal technique mais plutôt dans un registre nu métal (ça y est, je l’ai dit… !!!) pas trop mal fichu. Tout au long des quatre titres présents sur ce mini cd, on subit des coups de boutoir de guitare et basse à la KORN accordées particulièrement bas comme le veut la grande tradition néo.
Pour le chant le choix du groupe s’est porté sur l’alternance d’une voix claire, réplique exacte de celle de Kevin Seconds (chanteur du mythique groupe de HxC canadien 7 SECONDS) et d’une seconde aux relents émo-core à la Jonathan Davis (KORN). La sauce prend relativement bien et évite les facilités du genre. Les compos tiennent plutôt bien la route et évoquent immanquablement KORN à ses débuts. Pourtant tout cela manque quelque peu de charisme et de personnalité.
Après renseignement, il parait qu’une importante vague néo est en train de submerger tout le Canada et il semblerait que bon nombre de musicos se soient engouffrés dans cette tendance (ben oui, faut bien bouffer…). Il faut donc s’attendre à la déferlante d’une pléiade de groupes néo plus ou moins créatifs. Pour l’heure THERMIK propose un mini album sympa, qui ne fera pas sensation mais qui séduira sans doute les fans déçus de KORN.
http://www.thermik.ca
Rédigé par : Tonton | 12/20 | Nb de lectures : 7411
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Pour le chant le choix du groupe s’est porté sur l’alternance d’une voix claire, réplique exacte de celle de Kevin Seconds (chanteur du mythique groupe de HxC canadien 7 SECONDS) et d’une seconde aux relents émo-core à la Jonathan Davis (KORN). La sauce prend relativement bien et évite les facilités du genre. Les compos tiennent plutôt bien la route et évoquent immanquablement KORN à ses débuts. Pourtant tout cela manque quelque peu de charisme et de personnalité.
Après renseignement, il parait qu’une importante vague néo est en train de submerger tout le Canada et il semblerait que bon nombre de musicos se soient engouffrés dans cette tendance (ben oui, faut bien bouffer…). Il faut donc s’attendre à la déferlante d’une pléiade de groupes néo plus ou moins créatifs. Pour l’heure THERMIK propose un mini album sympa, qui ne fera pas sensation mais qui séduira sans doute les fans déçus de KORN.
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