THEOKTONY - I (Feto/La Baleine) - 11/08/2008 @ 09h44
A l’Ouest, totalement à la ramasse l’ancêtre. Alors que ce disque aurait du figurer en bonne place sur vos listes de courses de noël, v’là l’Tonton qui arrive la gueule enfarinée avec sa kro moisie de fin d’hibernation. Vous allez me dire, que si j’avais frictionné les quelques neurones, ayant échappés à une sénilité précoce, me restant, j’aurais pu fermer mon clapet et passé cet article à l’as genre « hum heu nan nan je ne crois pas avoir reçu le disque ». Mais non, c’est pas le genre de la maison et je suis le genre de vieux croûton suffisamment maso pour tendre le bâton pour me faire battre d’autant plus que ça aurait été dommage de ne pas torcher quelques lignes sur ce premier album, loin d’être dégueulasse, des Britanniques de THEOKTONY ; ceux-là même dont le batteur accompagne leurs potes et mentors d’ANAAL NATHRAKH quand l’idée leur vient de donner quelques concerts.
Et puis il semblerait bien que cette galette, pourtant bien sympathique, soit sortie dans une relative indifférence à en juger par le nombre dérisoire d’articles disponibles sur la toile. A croire que je n’étais pas le seul à être à la ramasse.
Bref, il est temps de rendre à César ce qui est à Jules et de vous vanter les mérites de ce premier opus « I », qui n’a fort heureusement, rien à voir avec le fond de pension d’Abbath affublé du même blase minimaliste.
Digne membre de l’écurie Feto records, repaire de formations peu bucoliques, THEOKTONY ne fait pas dans le tricot mais plutôt dans une forme hybride et particulièrement brutale de métal. Sur les quelques 52 minutes de cette première offensive, le quintet de Telford nous déploie une brochette de titres particulièrement dense taillés comme de bons gros parpaings.
En d’autres termes, ça bastonne assez sévèrement… principalement du côté de la batterie qui mitraille à tour de bras et s’emballe dans des blasts soutenus toutes les vingt secondes. La performance de Steve Powell est d’ailleurs suffisamment percutante pour qu’on insiste sur la question. Là-dessus, les deux gratteux de THEOKTONY, ont eu la bonne idée de nous balancer toute une série de riffs mêlant adroitement des inspirations black frénétiques, des gros riffs ronflants purement death metal, quelques soli énervés et une paire de plans épiques qui apportent un certain cachet à l’ensemble. OK, d’accord, ça a déjà été fait moult et moult fois avant mais la recette des British a le mérite de dégager une putain d’agressivité qui suinte de chaque note. Il faut quand même préciser que le groupe est également très bien servi sur le plan du chant avec un gus doté d’un fort joli panel de growls plus ou moins glaireux. Comme pour les guitares, il y a un gros travail d’arrangement sur les parties vocales régulièrement doublée de glapissements black ou de borborygmes pâteux comme des coulées de dégueulis.
En fait si l’on y prête attention, « I » est le type d’album qui fourmille de détails, d’arrangements avec quelques samples ici et là qu’on continue de découvrir même après quelques écoutes et qui soulignent ce sentiment d’une musique particulièrement dense. Lorsque l’on sait que c’est Mick Kenney qui s’est occupé personnellement des prises de son comme du mixage de ce disque, on ne s’étonne pas de retrouver dans « I » quelques affinités avec ANAAL NATHRAKH auxquelles il faudra ajouter des accents de MORBID ANGEL et un zest d’IMMOLATION pour quelques passages à vous foutre les boyaux en vrille.
Nan, vraiment, ça aurait été dommage de ne pas vous faire partager cette, bien agréable, découverte qui fera du bruit avant peu. On tient les paris ?
Est-ce qu'il y a un bonus video sur le cd pour apprendre à danser la THEOKTONIK ?
Bras cassé Membre enregistré
Posté le: 12/08/2008 à 14h47 - (60353)
Après 2-3 écoutes des 3 chansons myspace, ca n'a absolument rien d'original, mais il est vrai que l'on sent qu'il y a quelque chose derrière, que cela doit se dévoiler après plusieures écoutes. Et le chanteur envoie le bois. A approfondir donc!
Concernant ta remarque "Nan, vraiment, ça aurait été dommage de ne pas vous faire partager cette, bien agréable, découverte qui fera du bruit avant peu. On tient les paris ?"
J'avoue être un peu septique. Je suis venu sur leur myspace aujourd'hui à 15h, et je suis le premier, alors qu'il est sorti il y a un moment déjà. Ca ne se bouscule pas. A voir!
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Et puis il semblerait bien que cette galette, pourtant bien sympathique, soit sortie dans une relative indifférence à en juger par le nombre dérisoire d’articles disponibles sur la toile. A croire que je n’étais pas le seul à être à la ramasse.
Bref, il est temps de rendre à César ce qui est à Jules et de vous vanter les mérites de ce premier opus « I », qui n’a fort heureusement, rien à voir avec le fond de pension d’Abbath affublé du même blase minimaliste.
Digne membre de l’écurie Feto records, repaire de formations peu bucoliques, THEOKTONY ne fait pas dans le tricot mais plutôt dans une forme hybride et particulièrement brutale de métal. Sur les quelques 52 minutes de cette première offensive, le quintet de Telford nous déploie une brochette de titres particulièrement dense taillés comme de bons gros parpaings.
En d’autres termes, ça bastonne assez sévèrement… principalement du côté de la batterie qui mitraille à tour de bras et s’emballe dans des blasts soutenus toutes les vingt secondes. La performance de Steve Powell est d’ailleurs suffisamment percutante pour qu’on insiste sur la question. Là-dessus, les deux gratteux de THEOKTONY, ont eu la bonne idée de nous balancer toute une série de riffs mêlant adroitement des inspirations black frénétiques, des gros riffs ronflants purement death metal, quelques soli énervés et une paire de plans épiques qui apportent un certain cachet à l’ensemble. OK, d’accord, ça a déjà été fait moult et moult fois avant mais la recette des British a le mérite de dégager une putain d’agressivité qui suinte de chaque note. Il faut quand même préciser que le groupe est également très bien servi sur le plan du chant avec un gus doté d’un fort joli panel de growls plus ou moins glaireux. Comme pour les guitares, il y a un gros travail d’arrangement sur les parties vocales régulièrement doublée de glapissements black ou de borborygmes pâteux comme des coulées de dégueulis.
En fait si l’on y prête attention, « I » est le type d’album qui fourmille de détails, d’arrangements avec quelques samples ici et là qu’on continue de découvrir même après quelques écoutes et qui soulignent ce sentiment d’une musique particulièrement dense. Lorsque l’on sait que c’est Mick Kenney qui s’est occupé personnellement des prises de son comme du mixage de ce disque, on ne s’étonne pas de retrouver dans « I » quelques affinités avec ANAAL NATHRAKH auxquelles il faudra ajouter des accents de MORBID ANGEL et un zest d’IMMOLATION pour quelques passages à vous foutre les boyaux en vrille.
Nan, vraiment, ça aurait été dommage de ne pas vous faire partager cette, bien agréable, découverte qui fera du bruit avant peu. On tient les paris ?
Rédigé par : Tonton | 15/20 | Nb de lectures : 10264