Terminal Descent nous vient de l'Iowa (la terre d'asile de Slipknot) et est le projet d'un seul homme, Tony Mikkelson. Il faut avouer qu'avec ce "Of darkest light", on atteint le niveau le niveau le plus bas du "Do it Yourself" et que le résultat n'est franchement pas encourageant. L'homme fait preuve de pugnacité et n'en est pas à sa première livraison et a déjà fourni une flopée de disques extremement underground. Grosso modo, Terminal Descent nous offre un death metal assez pauvre peu enclin à faire scotcher l'auditeur, où on sent vaguement des influencess Death, Morbid Angel voire Iron Maiden. La faute principale a une boîte à rythmes trés mal programmée et à une mise en place assez catatrosphique. Les rythmiques perdent énormément de puissance puisqu'elles sont à la rue et le chant n'est pas franchement enthousiasmant. Les solos sont carrémént tordus et sont aussi trés à l'ouest. Alors c'est sûr, c'est le type d'album enregistré dans un garage avec le strict minimum pour l'enregistrement (ça sent le 4 pistes) donc il ne faut pas s'attendre à monts et merveilles. Tony Mikkelson a l'air de mieux s'en sortir sur l'écriture des lyrics qui ont l'air vraiment ésotérique et étrange (trés luciférien quoi), donc dans la démarche, ça ferait limite à un Deicide ultra cheap. Pour avancer, il ferait peut être mieux de s'entourer d'un vrai line-up qui leur permettrait d'avoir plus de recul sur son oeuvre. Bref, tout ça pour dire que Terminal Descent, ça casse pas la patte à un canard et ne vaut absolument pas le détour, d'où la note assassine.
http://terminaldescent.tripod.com


Rédigé par : swervedriver | 02/20 | Nb de lectures : 7381