TERMINALLY YOUR ABORTED GHOST – Inanimately Soundless (The Spew records) - 12/06/2006 @ 10h05
Dernier méfait du label bruitiste transalpin, The Spew records, qui nous avait déjà offert les débuts de LENG T’CHE et BODIES IN THE GEAR OF THE APPARATUS, voici que déferle sur le vieux continent TERMINALLY YOUR ABORTED GHOST qui vient compléter la, déjà longue, liste des groupes à patronyme à rallonge.
Le gang de Boston qui avait déjà frappé en 2005 avec un premier album « Slowly Peeling The Flesh From... » revient à la charge avec ce mini CD huit titres particulièrement véloce.
Reprenant à son compte la grande tradition des groupes de brutal death aux accents délibérément grind à la DEVOURMENT, TYAG, rien à voir avec les bottes du même nom, (rigolez pas, elle est à chier celle la) enrichit la recette par quelques petites incartades chaotiques très « tendances » qui confèrent à certains passages des airs de pures démences. Mais que serait l’art du pétage de plomb s’il n’était complété de la meilleure façon qui soit par des grognements porcins plus vrais que nature et des bons gros blasts qui tachent ?
Pourtant, comme c’est souvent le cas dans ce type de musique, ce sont les ralentissements qui donnent à ce disque tout son intérêt. Entre les coups de boutoirs métronomiques de double et les épais riffs groovy qui sentent bon le rock’n’roll et les dessous de bras pas frais, TYAG diversifie sensiblement son propos sans toutefois réussir à gommer définitivement un léger sentiment de répétitivité.
Même si « Inanimately Soundless » se laisse écouter en boucle sans aucun problème, une certaine lassitude s’installe à la longue pour reléguer le disque au rang de fond sonore. Le groupe est plutôt bon, mais il manque encore à ces jeunes chiens fous, le petit quelque chose, le grain de maturité qui leur fera franchir une étape décisive de leur évolution. Reste un disque d’une brutalité et d’une efficacité implacable alors que demande le peuple?
A noter que la première démo de TYAG « The art of suicide as self expression » va connaître le mois prochain les attentions d’une réédition en digipack chez Permeated records
Gruiiik! Gruiiiiiiiiiiikkkk! Voilà ce que j'adore dans ce disque... :)
cava76 Membre enregistré
Posté le: 12/06/2006 à 11h35 - (29653)
C'est justement ce que j'ai pas aime ;-) pour le reste ca bastonne bien
Jolithorax Membre enregistré
Posté le: 12/06/2006 à 12h02 - (29656)
excellents mp3!! depuis le temps que j'entends parler de ce groupe, je comprend pourquoi!!
Oerg Membre enregistré
Posté le: 12/06/2006 à 12h15 - (29659)
j'en veux encore !!
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Le gang de Boston qui avait déjà frappé en 2005 avec un premier album « Slowly Peeling The Flesh From... » revient à la charge avec ce mini CD huit titres particulièrement véloce.
Reprenant à son compte la grande tradition des groupes de brutal death aux accents délibérément grind à la DEVOURMENT, TYAG, rien à voir avec les bottes du même nom, (rigolez pas, elle est à chier celle la) enrichit la recette par quelques petites incartades chaotiques très « tendances » qui confèrent à certains passages des airs de pures démences. Mais que serait l’art du pétage de plomb s’il n’était complété de la meilleure façon qui soit par des grognements porcins plus vrais que nature et des bons gros blasts qui tachent ?
Pourtant, comme c’est souvent le cas dans ce type de musique, ce sont les ralentissements qui donnent à ce disque tout son intérêt. Entre les coups de boutoirs métronomiques de double et les épais riffs groovy qui sentent bon le rock’n’roll et les dessous de bras pas frais, TYAG diversifie sensiblement son propos sans toutefois réussir à gommer définitivement un léger sentiment de répétitivité.
Même si « Inanimately Soundless » se laisse écouter en boucle sans aucun problème, une certaine lassitude s’installe à la longue pour reléguer le disque au rang de fond sonore. Le groupe est plutôt bon, mais il manque encore à ces jeunes chiens fous, le petit quelque chose, le grain de maturité qui leur fera franchir une étape décisive de leur évolution. Reste un disque d’une brutalité et d’une efficacité implacable alors que demande le peuple?
A noter que la première démo de TYAG « The art of suicide as self expression » va connaître le mois prochain les attentions d’une réédition en digipack chez Permeated records
Rédigé par : Tonton | 06,5/10 | Nb de lectures : 13485