J'ai beau ne pas croire aux forces divines par conviction profonde, je suis bien obligé d'avouer que j'ai la sensation qu'un être supérieur s'acharne à me faire chroniquer des trucs chelous. Non, je ne considère pas mon rédac chef adoré comme un être supérieur (que son chemin soit parsemé de pétales de roses). M'enfin, quelle puissance occulte a voulu que je me tape la kro de Tartharia !! Outre ce nom ridicule qui me donne subitement envie de consommer du fromage sous la pluie en chantonnant de douces mélopées, ce groupe ne me disait rien qui vaille. Faut voir la pochette affreuse. Les musiciens sont probablement daltoniens borgnes aveugles et mal-voyants. En plus, ils sont russes. Je n'ai rien non plus contre les russes mais, dans le domaine du métal, cela signifie que la qualité du combo se joue à la roulette de même nationalité (avec 5 cartouches sur un barillet de 6). Bon, un peu de courage. Avec un peu de bol, ça sera de la balle ce groupe. Pan ! Perdu...

Ah non, je comptais m'arrêter là, sur mon petit effet balistique. Comment ça, vous voulez savoir ce qu'est Tartharia ? Hé bien, c'est horrible. Je vis un drame à chaque écoute. Et ça produit toujours le même effet. Tout d'abord une intro Bal Sagothienne, certifiée 100% épique au synthé. Et puis un heavy/thrash de base prend le dessus pour huit longs titres. Mise à part la voix typée black, l'intégralité de cet album a quinze ans de retard, au bas mot. Je vais mettre ça sur le compte de l'isolement de la scène russe mais c'est un argument bidon que je brandis pour me débarrasser de cette kro. Ouf, j'ai fini... Hein ? Quoi ?

Ah non, je ne vais pas parler du son aussi. Ca n'a aucun intérêt de signaler que la guitare rythmique (celle de gauche dans eul' casque) est totalement sous-mixée et manque de définition. Ca devient rigolo pendant les leads. Comme quoi, ça ne suffit pas de confier le travail de mastering à Anssi Kippo (Children of Bodom, Black Dawn). Le pauvre ingénieur finlandais a dû ramer gravement pour obtenir un travail correct. Sont pas sympas ces russes... Comment ça je dois conclure ?

Vous êtes autistes pour ne pas encore percuter que cet album est mauvais ? Si je savais le dire en russe, ça traînerait pas cette histoire. Allez claquer vos thunes dans un flipper ou à picoler des bières. Et si un client au juke-box hésite entre Shakira et Tartharia, ne dites pas que vous écoutez du métal... C'est juste un mauvais moment à passer... La colombienne, c'est de la balle. Pan !


Rédigé par : Prince de Lu | 05/20 | Nb de lectures : 12142