Le speed mélodique est né en Allemagne au milieu des années 80 avant de tomber en désuétude quelques temps plus tard et de renaître à quelques coups de rame de là, en Finlande, au milieu des années 90. Avec l’avènement de STRATOVARIUS, c’est tout une nouvelle vague speed qui a déferlé, donnant des idées à nos voisins italiens. Certains tenteront avec plus ou moins de réussite de faire leur trou avec une musique personnelle (RHAPSODY, LABYRINTH), d’autres se fonderont dans la masse (SKY LARK), d’autres enfin se jetteront dans le sillage des formations finlandaises qui cartonnent comme SONATA ARCTICA, eux-mêmes ayant usé de la même méthode à leurs débuts.
C’est le cas de SYNTHPONIA SUPREMA, adepte d’un vrai speed mélodique qui galope avec une touche de synthés par-dessus, qui pousse le vice jusqu’à prendre un nom qui rappellera immédiatement son inspiration principale. Production à la finlandaise, par l’ancien batteur de LABYRINTH, Frank Andiver (Franco Rubulotta de son vrai nom), visuel très propre, sombre et légèrement futuriste, et speed ultra formaté sont donc au programme de ce deuxième album des Italiens qui, malgré quelques utilisations de sons cyber n’osent (ou ne veulent) aller aussi loin que leurs compatriotes CYDONIA.
On reste donc toujours en territoire connu, ce qui a pour bon côté de s’éclater sur un album finalement bien rentre-dedans, ce qui n’est plus si courant actuellement dans le style, SONATA et STRATO ayant massivement ralenti les tempos. Là où les choses se compliquent, c’est comme bien souvent quand on s’attarde sur le chant, haut perché et limpide comme il se doit, mais terne. Associé à des morceaux qui, bien que particulièrement dynamiques, ne sont pas non plus des hymnes, il contribue à une impression d’ensemble agréable mais loin d’être inoubliable. Ce n’est pourtant pas l’envie de bien faire qui fait défaut, le groupe cherchant à varier les atmosphères, enrichir sa musique en associant accélérations à la DRAGONFORCE, samples et synthétiseurs sur une base speed mélodique traditionnelle. SYNTHPHONIA SUPREMA est simplement trop formaté pour marquer durablement les esprits.
Même si la copie est très bien réalisée, elle ne reste qu’une copie et pour l’instant les Italiens donnent plus envie d’aller fouiller dans sa discothèque pour ressortir les vieux classiques du genre que de faire tourner en boucle « The Future Ice-Age ». Cet album ne manque pas de qualités mais ne passera donc certainement pas le cap de quelques écoutes…
Ca donne autant envie qu'une bonne merguez froide trempée dans de la mayo laissée sur l'appui de fenêtre un jour de canicule. Ca me rappelle toute ce vague de speedos machin chose de chez underground symphony, quand l'italie nous envoyait la relève du metal mélodique.
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C’est le cas de SYNTHPONIA SUPREMA, adepte d’un vrai speed mélodique qui galope avec une touche de synthés par-dessus, qui pousse le vice jusqu’à prendre un nom qui rappellera immédiatement son inspiration principale. Production à la finlandaise, par l’ancien batteur de LABYRINTH, Frank Andiver (Franco Rubulotta de son vrai nom), visuel très propre, sombre et légèrement futuriste, et speed ultra formaté sont donc au programme de ce deuxième album des Italiens qui, malgré quelques utilisations de sons cyber n’osent (ou ne veulent) aller aussi loin que leurs compatriotes CYDONIA.
On reste donc toujours en territoire connu, ce qui a pour bon côté de s’éclater sur un album finalement bien rentre-dedans, ce qui n’est plus si courant actuellement dans le style, SONATA et STRATO ayant massivement ralenti les tempos. Là où les choses se compliquent, c’est comme bien souvent quand on s’attarde sur le chant, haut perché et limpide comme il se doit, mais terne. Associé à des morceaux qui, bien que particulièrement dynamiques, ne sont pas non plus des hymnes, il contribue à une impression d’ensemble agréable mais loin d’être inoubliable. Ce n’est pourtant pas l’envie de bien faire qui fait défaut, le groupe cherchant à varier les atmosphères, enrichir sa musique en associant accélérations à la DRAGONFORCE, samples et synthétiseurs sur une base speed mélodique traditionnelle. SYNTHPHONIA SUPREMA est simplement trop formaté pour marquer durablement les esprits.
Même si la copie est très bien réalisée, elle ne reste qu’une copie et pour l’instant les Italiens donnent plus envie d’aller fouiller dans sa discothèque pour ressortir les vieux classiques du genre que de faire tourner en boucle « The Future Ice-Age ». Cet album ne manque pas de qualités mais ne passera donc certainement pas le cap de quelques écoutes…
Rédigé par : Dungorpat | 13/20 | Nb de lectures : 12379