SUPERBUTT - Music for Animals (Sonic Attack/Season Of Mist) - 03/01/2012 @ 07h23
Merde, un groupe qui choisit un nom aussi bon que SUPERBUTT, ça vous chatouille pas là où il faut ? Allez, la vérité mes amis...
C'est avec plaisir que j'ai appris le retour de nos amis les plus culottés de toute la Hongrie. Auteur d'un remarqué « The Unbeatable Eleven » les garçons ne sont pas vraiment des traine-savates puisqu'ils ont multipliés les concerts à travers l'Europe, enrichissant leur talent de composition bien rêche d'une solide expérience scénique. « Music for Animals » est leur nouveau bébé. Les bêtes sauvages parlent toujours aux metal Freaks !
Pour ceux qui ont jamais trippé sur les compos de SUPERBUTT, il faut savoir qu'ils jouent une sorte de gros rock metallique enrichi au hardcore mais pas allergique à la mélodie... et une fois le cadre posé, ces terroristes sonores se permettent a peu près tout et n'importe quoi.
Le groupe n'est absolument pas devenu barré mais on trouve du chant clair, du growl (???), des solos, de la double pédale, de guitare planante, du « riff à Jump » et de la lourdeur... assez implacable.
Les chansons sont courtes, le son est véritablement énorme (même si j'aurais préféré que certains passages soient plus crades) et il est vraiment difficile de décrocher son attention tant les SUPERBUTT mettent un point d'honneur à balancer l'auditeur aux quatre coins de la pièce.
Très à l'aise dans ce qu'ils entreprennent, les Hongrois arrivent à créer une alchimie étonnante où ils mixent un grand sens de la mélodie à des embrouilles de caniveau (le mariage réussi de la couenne et de la confiture aux prunes quoi). Énergiques, les SB savent sur cet album se montrer menaçants et séditieux... tout en n'oubliant pas de jouer des chansons mémorisables avec des airs bien charpentés. Merde ils sont vraiment forts ces cons !
Sur ces treize morceaux on ne s'ennuie pas vraiment et si quelques passages permettent de se reposer les feuilles, on en revient vite à la baston générale. Le batteur est redoutablement efficace (dommage que la teuse ne sonne pas plus roots par contre) et insuffle au groupe une énergie fédératrice et communicative. Il est évident que ce cogneur apporte énormément à la vivacité du combo. L'avantage, c'est qu'il n'est pas le seul à être bon. Les guitares sont orgiaques et on passe de riffs ultra lourds limite hardcore à des soli bien sentis et mélodique. Harmoniques sifflantes, accords rock n'roll et palm mutting de malades mentaux sont légion et font un véritable malheur dans les pauvres tranchées de l'auditeur pris au dépourvu ! Et quand soudain la baston s'arrête pour laisser place à de tout petits passages acoustico/planants de toute beauté... on reste bouche bée !
Avec quelques petites notes, le groupe de vilains chahuteurs montre qu'ils savent tout faire... et tant pis pour ceux qui n'aiment pas ça, ils prendront leur torgnole plus tard.
Et puis il y a ce chanteur... András Vörös. On savait déjà que le garçon avait une voix hargneuse munie d'un timbre coincé entre Ozzy, Phil Anselmo et... Chris Barnes (??) et.. .et rien en fait. Ce mec tue, c'est un putain de bon chanteur.
Je vous ai toujours pas convaincu ? Allez simplement écouter « Evil Blues » alors....
SUPERBUTT est pour moi un putain d'outsider de luxe et puisqu'ils ont pas froid aux yeux n'ayez pas peur de venir vous frotter à eux... c'est viril mais correct.
Cinquième album déjà (après "2 minutes for roughing", "the unbeatable eleven", "black soup", "you and your revolution") et toujours aussi peu reconnus... dommage.
pamalach Membre enregistré
Posté le: 04/01/2012 à 11h58 - (99630)
Oui tu as raison...espèrons que cela change avec la prochaine livraison !
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C'est avec plaisir que j'ai appris le retour de nos amis les plus culottés de toute la Hongrie. Auteur d'un remarqué « The Unbeatable Eleven » les garçons ne sont pas vraiment des traine-savates puisqu'ils ont multipliés les concerts à travers l'Europe, enrichissant leur talent de composition bien rêche d'une solide expérience scénique. « Music for Animals » est leur nouveau bébé. Les bêtes sauvages parlent toujours aux metal Freaks !
Pour ceux qui ont jamais trippé sur les compos de SUPERBUTT, il faut savoir qu'ils jouent une sorte de gros rock metallique enrichi au hardcore mais pas allergique à la mélodie... et une fois le cadre posé, ces terroristes sonores se permettent a peu près tout et n'importe quoi.
Le groupe n'est absolument pas devenu barré mais on trouve du chant clair, du growl (???), des solos, de la double pédale, de guitare planante, du « riff à Jump » et de la lourdeur... assez implacable.
Les chansons sont courtes, le son est véritablement énorme (même si j'aurais préféré que certains passages soient plus crades) et il est vraiment difficile de décrocher son attention tant les SUPERBUTT mettent un point d'honneur à balancer l'auditeur aux quatre coins de la pièce.
Très à l'aise dans ce qu'ils entreprennent, les Hongrois arrivent à créer une alchimie étonnante où ils mixent un grand sens de la mélodie à des embrouilles de caniveau (le mariage réussi de la couenne et de la confiture aux prunes quoi). Énergiques, les SB savent sur cet album se montrer menaçants et séditieux... tout en n'oubliant pas de jouer des chansons mémorisables avec des airs bien charpentés. Merde ils sont vraiment forts ces cons !
Sur ces treize morceaux on ne s'ennuie pas vraiment et si quelques passages permettent de se reposer les feuilles, on en revient vite à la baston générale. Le batteur est redoutablement efficace (dommage que la teuse ne sonne pas plus roots par contre) et insuffle au groupe une énergie fédératrice et communicative. Il est évident que ce cogneur apporte énormément à la vivacité du combo. L'avantage, c'est qu'il n'est pas le seul à être bon. Les guitares sont orgiaques et on passe de riffs ultra lourds limite hardcore à des soli bien sentis et mélodique. Harmoniques sifflantes, accords rock n'roll et palm mutting de malades mentaux sont légion et font un véritable malheur dans les pauvres tranchées de l'auditeur pris au dépourvu ! Et quand soudain la baston s'arrête pour laisser place à de tout petits passages acoustico/planants de toute beauté... on reste bouche bée !
Avec quelques petites notes, le groupe de vilains chahuteurs montre qu'ils savent tout faire... et tant pis pour ceux qui n'aiment pas ça, ils prendront leur torgnole plus tard.
Et puis il y a ce chanteur... András Vörös. On savait déjà que le garçon avait une voix hargneuse munie d'un timbre coincé entre Ozzy, Phil Anselmo et... Chris Barnes (??) et.. .et rien en fait. Ce mec tue, c'est un putain de bon chanteur.
Je vous ai toujours pas convaincu ? Allez simplement écouter « Evil Blues » alors....
SUPERBUTT est pour moi un putain d'outsider de luxe et puisqu'ils ont pas froid aux yeux n'ayez pas peur de venir vous frotter à eux... c'est viril mais correct.
Rédigé par : Pamalach | 15/20 | Nb de lectures : 11812