SUICIDE OF DEMONS - A New Beginning (M&O/Mosaic) - 04/01/2012 @ 07h27
Le petit groupe belge qui monte qui monte c’est eux. SUICIDE OF DEMONS suit un parcours classique, formation, démo, EP, scènes aux côtés de groupes comme Dagoba, ETHS, Black Bomb A ou Aborted, des tremplins remportés, une signature chez M&O Music et un deuxième album, « A New Beginning », qui va nous intéresser aujourd’hui. Première impression mitigée, la pochette est moyen bof et le blaze pareil. Bon musicalement on va voir ce que les Belges ont dans le calcif. Petite intro gothico-enfantine de rigueur puis embrayage sur un roulement de batterie qui nous introduit dans « Invisible Wings », un titre flambe avec ses relents deathcore et son rythme enlevé. Plutôt sympa et correctement agencé. On pense aussi un peu à l’école suédoise pour les riffs de grattes lors des couplets et sur la ligne de chant du refrain. Pas mal pour un début malgré une impression un peu fouilli et fourre-tout. Par la suite les vagues relents deathcore vont vite disparaître pour laisser une plus grande place aux influences mélodeath suédois. Ce qui n’est pas désagréable du tout, bien au contraire.
Techniquement c’est propre, trop peut-être, ça joue bien dans les clous, ça traverse au vert, ça dit « bonjour, s’il vous plaît, merci » mais ça manque de folie, de rébellion, de « on s’en bat les couilles ». L’impression d’écouter un disque trop scolaire se fait parfois sentir. Il en va de même pour la production, propre, solide, claire mais impersonnelle au possible. Y’a pas vraiment de parti pris, de grande ligne directrice, de prise de risque. C’est dommage parce musicalement, le groupe pouvait se permettre de se lâcher plus et de dépasser les limites du style qui est le sien. Un mix de thrash et de melodeath à la fois old school et moderne avec une petite touche heavy réussie par-ci par-là et quelques épanchements core ratés. SUICIDE OF DEMONS est un groupe hyper pro mais qui se cherche encore une vraie identité et un vrai style reconnaissable et identifiable. Les musiciens sont tous bons, mention spéciale au batteur qui officie aussi dans Nightrage et file quelques coups de mains à des groupes comme Firewind ou Negate. On sent que le gars sait parfaitement ce qu’il fait et maîtrise son jeu à la perfection. Le duo de gratteux touche aussi sa bille, enchaînant les riffs metal, death et thrash sans aucun problème et se permettant moults soli sans forcer. Cette fascination pour les solo donne d’ailleurs une petite touche Machine Head période récente à ce « New Beginning ». Une influence de plus à mettre à l’actif des Belges. Encore une ai-je envie de dire.
Là où perso je suis moins convaincu c’est au niveau du chant, le chanteur mixe plusieurs types de chant, du plus hurlé au plus clair mais sans vraiment en maîtriser aucun à la perfection. Du coup, ça passe toujours mais c’est sans relief, sans maîtrise et on a parfois l’impression de le sentir un peu à la peine. On aura droit à une tentative de chant lyrique féminin qu’il faut totalement oublier tellement il est raté et fait sonner le groupe comme du Nightwish de chez Lidl. A oublier au plus vite. SUICIDE OF DEMONS a tout du groupe pro qui se donne les moyens d’arriver à ses fins mais qui semble encore en recherche et qui ne s’est toujours pas vraiment trouvé. On sent les germes de quelque chose de très intéressant mais pour le moment leur musique et leur son sont encore trop impersonnels, trop standardisés pour vraiment convaincre. On les tiendra à l’œil, on les surveillera tout de même car potentiellement tout est là mais faut encore creuser et affiner le tout.
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Techniquement c’est propre, trop peut-être, ça joue bien dans les clous, ça traverse au vert, ça dit « bonjour, s’il vous plaît, merci » mais ça manque de folie, de rébellion, de « on s’en bat les couilles ». L’impression d’écouter un disque trop scolaire se fait parfois sentir. Il en va de même pour la production, propre, solide, claire mais impersonnelle au possible. Y’a pas vraiment de parti pris, de grande ligne directrice, de prise de risque. C’est dommage parce musicalement, le groupe pouvait se permettre de se lâcher plus et de dépasser les limites du style qui est le sien. Un mix de thrash et de melodeath à la fois old school et moderne avec une petite touche heavy réussie par-ci par-là et quelques épanchements core ratés. SUICIDE OF DEMONS est un groupe hyper pro mais qui se cherche encore une vraie identité et un vrai style reconnaissable et identifiable. Les musiciens sont tous bons, mention spéciale au batteur qui officie aussi dans Nightrage et file quelques coups de mains à des groupes comme Firewind ou Negate. On sent que le gars sait parfaitement ce qu’il fait et maîtrise son jeu à la perfection. Le duo de gratteux touche aussi sa bille, enchaînant les riffs metal, death et thrash sans aucun problème et se permettant moults soli sans forcer. Cette fascination pour les solo donne d’ailleurs une petite touche Machine Head période récente à ce « New Beginning ». Une influence de plus à mettre à l’actif des Belges. Encore une ai-je envie de dire.
Là où perso je suis moins convaincu c’est au niveau du chant, le chanteur mixe plusieurs types de chant, du plus hurlé au plus clair mais sans vraiment en maîtriser aucun à la perfection. Du coup, ça passe toujours mais c’est sans relief, sans maîtrise et on a parfois l’impression de le sentir un peu à la peine. On aura droit à une tentative de chant lyrique féminin qu’il faut totalement oublier tellement il est raté et fait sonner le groupe comme du Nightwish de chez Lidl. A oublier au plus vite. SUICIDE OF DEMONS a tout du groupe pro qui se donne les moyens d’arriver à ses fins mais qui semble encore en recherche et qui ne s’est toujours pas vraiment trouvé. On sent les germes de quelque chose de très intéressant mais pour le moment leur musique et leur son sont encore trop impersonnels, trop standardisés pour vraiment convaincre. On les tiendra à l’œil, on les surveillera tout de même car potentiellement tout est là mais faut encore creuser et affiner le tout.
My____ Of Demons - 114 téléchargements
Rédigé par : Seb On Fire | 12.5/20 | Nb de lectures : 12119