SUBDIVISIONS – A Tribute To Rush (Magna Carta/Mascot) - 10/05/2005 @ 09h42
RUSH est une nouvelle fois à l’honneur dans les pages de VS et c’est tant mieux. Mais pas pour un nouvel album. Oublions vite le dernier, Vapour Trails (2002) qui fût, AMHA, un fiasco complet. Et à moins d’un sursaut toujours possible, il semble acquis que l’avenir du groupe se situe à quelques encablures dans le passé. Non, c’est sous la forme d’un tribute piloté par le label américain Magna Carta que les Canadiens font parler d’eux. Je sais, c’est un exercice pas toujours motivé par de bonnes vibrations. Après s’être offert celui de Pink Floyd, de Yes puis celui de Genesis, le label nous offre l’hommage à un groupe qui n’est certes pas le plus connu des groupes de prog de l’ère glaciaire. Cependant, sa contribution est citée en exemple par nombre de bands et de musiciens rock ou métal qui n’hésitent pas à se réclamer de son influence. Avant même d’écouter de quoi il retourne, on reste ébahis à la simple vue de la distribution. Quel éclectisme ! « Appearence in alphabetical order : Sebastian Bach (Skid Row); Robert Berry ("3", Ambrosia); Dave Brooks (Slammin' Gladys): Dominic Cifarelli (Pulse Ultra); Jeff Feldman (Pulse Ultra); Stu Hamm (Joe Satriani, Steve Vai): Daniel J. (Solo Artist, Jordan Rudess); Randy Jackson (Zebra); Andreas Kisser (Sepultura); Jani Lane (Warrant); Mike Mangini (Extreme, Steve Vai); Vinnie Moore (Solo Artist, UFO); Alex Skolnick (Solo Artist, Testament, Tran Siberian Orchestra, Attention Deficit); Jeff Stinco (Simple Plan); Kip Winger (Winger). Je ne vous cache pas que je ne connais pas tous les protagonistes en compétition mais la plupart appartiennent à la crème du genre. La liste des titres choisis est assez hétérogène. Et comme d’habitude, il y en aura certains pour critiquer l’absence ou la présence de tel ou tel morceau. Et parmi les absences, je dois personnellement regretter celle de La Villa Strangiato, tiré d’Hemispheres (1978) l’un des trois tous meilleurs albums de Rush et le morceau phare de sa discographie. Il est vrai que ça joue très technique, ce qui a peut-être fait reculer les moins audacieux. Dommage aussi que Xanadu et Cygnus X-1 de l’album A Farewell To Kings (1977), 2 autres incontournables, n’y figurent pas. Parmi mes satisfactions, je citerai Distant Early Warning tiré de l’album Grace Under Pressure (1984), période « y a du mou dans le genoux » mais très efficace en public. Assez différente de la prime version, celle-ci me plait bien avec ses claviers dynamiques. Limelight et Tom Sawyer, bien sûr de l’album Moving Pictures (1981) un bon cru. Et puis ce sont 2 classiques d’excellente facture. Lakeside Park emprunté à la setlist de Caress Of Steel (1975). Si vous découvrez Rush avec cet album, vous pourriez avoir envie de le jeter dans le vide ordure. La première fois qu’on écoute la voix de Geddy Lee, ça fait un choc. Mais pas de danger ici car c’est Sebastian Bach qui officie dans un registre plus que satisfaisant. Enfin, l’album 2112 n’est pas oublié avec 2 extraits de cette suite conceptuelle. En résumé, du bon, du moins bon, des musiciens à la hauteur même si, je me répète, on ne comprend pas toujours l’opportunité d’un disque hommage, surtout quand le groupe est toujours en activité. Celui là a au moins l’avantage de tenir la distance parce qu’exécuté par des fans de Rush, ce qui est la moindre des choses.


Rédigé par : Karadok | Bon Tribute/ | Nb de lectures : 10956




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