STRATOVARIUS - Eternal (earMusic) - 29/10/2015 @ 07h19
Au moment d'aborder ce 16ème (!) album de Stratovarius, j'avoue que je pourrais reprendre les mots utilisés pour la conclusion de « Nemesis » en 2013 : 'Stratovarius reste après toutes ces années, l'un des grands noms du heavy (speed) mélodique. « Eternal » est un album 'moderne', pas forcément très surprenant, mais avec une fois encore son lot de moments agréables.'

Line-up inchangé depuis 3 ans, Matias Kupiainen toujours derrière les manettes (production, mixage et enregistrement) en plus d'avoir composé 4 nouveaux titres et pas les moins bons, un Timo Kotipelto en grande forme même si souvent soutenu par un ensemble vocal sur les refrains, et un groupe qui poursuit tout simplement sur sa lancée depuis son retour réussi en 2009. Excepté le dernier membre intégré, le batteur Rolf Pilve, chaque musicien a contribué à l'écriture de ce « Eternal », disque franchement enthousiasmant.

A mon goût, Strato' n'arrive pas forcément à pondre des disques excellents de bout en bout (je repense à certaines pistes fades sur le précédent opus) mais il maîtrise tellement bien son style que même le single « Shine in the Dark » relativement conventionnel, a fini par me satisfaire. Il faut dire qu'il fait suite à un « My Eternal Dream » ouvrant à merveille les hostilités. Cette compo' de 6 minutes et son aura épique renvoient à l'âge d'or du groupe il y a déjà 15-20 ans. Ponctué d'un refrain mémorable et porté par un tempo fédérateur, ce morceau montre Stratovarius sous son meilleur jour.

On pourrait assimiler à tort les finlandais à une scène 'heavy/speed joyeuse' et s'ils ne sont pas joueurs de funeral doom, un titre tel « Lost Without a Trace » dégage un côté froid et sombre qui interpelle l'auditeur. Toutefois ne nous y méprenons pas, le quintet reste avant tout adepte d'un heavy/speed assez relevé, où claviers et nappes symphoniques menés par le grand Jens Johansson, résonnent en continu (« Feeding the Fire », le plaisant « Rise Above It » qui aurait pu être le premier single mis en avant).

Des morceaux comme « In my Line of Work », « Few are Those » sont du pur Strato', on tape gentiment du pied, apprécie un solo fluide et assez vif, quelques leads bien sentis, bref rien de surprenant mais une exécution modèle dans le genre. « Man in the Mirror » offre un riffing plus heavy et entraînant, et intègre quelques sonorités électroniques (ça reste discret) peut être parce qu'il est signé J. Johansson, qui glisse au passage 2-3 solis de claviers pas déplaisants.

La fin d'album paraît moins passionnante jusqu'à la conclusion somptueuse qu'est « The Lost Saga » tapant dans les 11 minutes. On la doit à Matias pour la musique, qui nous émerveillait déjà avec « My Eternal Dream » : mêlant éléments symphoniques, phases mélodiques et élan épique, ce titre jamais pompeux ou poussif, est clairement une des grandes réussites du groupe de ces dernières années. Même si mon constat est de dire que sur « Eternal » les grandes réussites sont la première et la dernière piste du disque, Stratovarius maintient un joli niveau d'écriture pendant près d'une heure et sans changer d'un iota sa formule. Et c'est plutôt bien comme ça.



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Rédigé par : gardian666 | 15,5/20 | Nb de lectures : 9801




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