A l’occasion de la sortie du single « Eagleheart », je m’étais interrogé Stratovarius : est-il ou n’est-il plus un groupe de Speed symphonique. L’écoute de l’album n’éclaire pas vraiment ma lanterne, car si plusieurs titres sont effectivement bien speed, le groupe varie beaucoup les tempo et les titres mid voir lents sont les plus nombreux. L’aspect symphonique lui n’est absolument pas en question, le groupe ayant fait appel à un orchestre et à des chanteurs lyriques (chœurs et quelques passages en solo). L’album démarre sur « Eagleheart » un titre très réussi et assez commercial (voire la chronique du single dans VS) mais en fait assez loin de refléter le contenu de l’album, « Soul of a vagabond » commence avec un riff de guitare lent et lourd, puis arrivent les violons et les chœurs, le morceau met en opposition les instruments metal et ceux classiques, tout en restant lent. Le speed pointe son nez pour le troisième morceau « Find your own voice », le mélange metal/ classique reprend sur « Fantasia » un morceau de quasi 10 min avec beaucoup de parties différentes mais aussi quelques longueurs… Un autre petit coup de speed avec « learning to fly » qui est suivi par un morceau lent, calme et beau « Papillon » avec son intro en chant féminin, en bonus sur le cd il y a une version française de ce morceau ( qui donne « ze ssuis papilon »). On a un dernier coup de speed avec l’instrumental « stratofortress » (avec Christophe Lambert , euh non ! je m’égare là). Reste « Elements »une longue pièce de 12 min aux atmosphères multiples (dont des parties classiques et d’autre plus metal) et « drop in the ocean » un morceau tout en douceur avec voix, violons et guitare acoustique dont le seul défaut est la longue outro où l’on entend le bruit de la mer pendant plus d’une minute et demi.
Ce disque est à mon avis une réussite, le mélange des genres passe très bien, il y en a pour tout le monde : du speed, du lent, du mid, du sympho ! on regrettera juste quelques longueurs pas trop nuisibles dans l’ensemble.





Rédigé par : Papy Cyril | 18/20 | Nb de lectures : 8419