Tiens, un groupe de Baltimore signé sur Rucktion: 95% de chances que ça soit du beatdown et 95% de chances que les membres aient joué dans Next Step Up, le combo légendaire qui contribua à populariser le beatdown au milieu des années 90. Un petit tour par le livret me confirme que 2 des membres étaient de la partie, notamment Doug, le bassiste, ce qui ne manque pas de piquer ma curiosité vu comme la basse était centrale dans NSU. ‘Sleep Bitch’ est le deuxième album du groupe, 2 ans après ‘NGMF’ que j’avais complètement raté. Vu le titre de cette nouvelle galette, on peut s’attendre à de la bonne grosse déconne made in Rucktion, spécialiste en la matière…
3 secondes m’ont suffi à reconnaître le son ‘Made In Baltimore’: une basse ronflante et bondissante, des grattes crades et volontairement mal mixées, une batterie minimaliste… La voix du videur qui fait office de chanteur, le surnommé TAD, ressemble incroyablement à celle d’Aaron, son équivalent dans NSU : le grain éraillé du routier en rut, le genre de voix virile qui impose le respect. Il n’y a absolument rien de ‘moderne’ sur cet album, la production comme l’esprit et la façon de jouer sont ‘old-school’ à souhait, ce qui risque de rebuter les adeptes de gros son qui cache la forêt de vide.
Bon sang, comme ça fait du bien à écouter, c’est groovy, dansant, bête à mourir mais sacrément efficace. Les paroles sont débiles au possible, dans le trip 6 Feet Ditch (auquel le groupe fait référence sur ‘Sleep Bitch’) en un peu plus rigolo: les serial killers, les démons de la baston, des délires sur l’Eglise, le groupe porte ainsi bien son nom et doit facile avoir 5 grammes de sang dans son alcool. Vous êtes prévenus, Straight-edgers, cet album n’est pas pour vous !
Et puis, et puis... Inexorablement, les écoutes s’enchaînant arrive ce sentiment oppressant se résumant en ‘putain je me fais chier la bite comme un rat mort !’ T’as cru que j’allais faire de la poésie, petit Martin, mais recule, t’entends, recule ! Déjà que le beatdown est loin d’être le style le moins répétitif (euphémisme), alors quand un groupe de beatdown n’arrive pas à passer la seconde, ça devient un calvaire. Tout le concept du groupe reposant sur le côté ‘exagéré’, vous comprenez bien qu’on en fait en outre rapidement le tour. Si seulement les chansons se distinguaient les unes des autres, mais hormis le saupoudrage de quelques samples de films, rien ne vient bouleverser le rythme et la structure de l’ensemble. Je retiendrai tout de même le titre éponyme et ‘Emissaries’, de loin les deux meilleurs morceaux de l’album, sûrement parce qu’ils sonnent plus ‘NYHC’ que old-school beatdown.
Finalement, passée l’excitation des premières écoutes et les souvenirs qu’elles font remonter (pour les briscards), on se rend assez vite compte des limites du concept de Stout sur cet album. Ca déconne, ça se prend pas la tête, c’est dansant, mais au bout de quelques semaines, on oublie tout. Un peu comme une beuverie de mariage, quoi... Ca tombe bien, ‘Sleep Bitch’ est définitivement destiné aux amoureux. Reste que je serai curieux de voir tout ça sur scène, moi.
NSU avait le mérite d'être plus intelligent, bien meilleur et moins brouillon...
Ca casse pas 3 pattes à un canard là.
Vision Of Beuh Membre enregistré
Posté le: 01/04/2008 à 13h42 - (54859)
Franchement, je l'ai et je me suis bien fait chier en l'écoutant. Poubelle.
master_bibouc Membre enregistré
Posté le: 01/04/2008 à 15h17 - (54863)
oh la voix de con!... ah ah ah
DARKFACHOR Invité
Posté le: 01/04/2008 à 16h32 - (54866)
J'aime bien le nom mais c'est tout !
Crusto IP:213.100.41.136 Invité
Posté le: 03/04/2008 à 10h57 - (54972)
Le précédent était énorme, pas écouté celui là? Ca va pas tarder!
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3 secondes m’ont suffi à reconnaître le son ‘Made In Baltimore’: une basse ronflante et bondissante, des grattes crades et volontairement mal mixées, une batterie minimaliste… La voix du videur qui fait office de chanteur, le surnommé TAD, ressemble incroyablement à celle d’Aaron, son équivalent dans NSU : le grain éraillé du routier en rut, le genre de voix virile qui impose le respect. Il n’y a absolument rien de ‘moderne’ sur cet album, la production comme l’esprit et la façon de jouer sont ‘old-school’ à souhait, ce qui risque de rebuter les adeptes de gros son qui cache la forêt de vide.
Bon sang, comme ça fait du bien à écouter, c’est groovy, dansant, bête à mourir mais sacrément efficace. Les paroles sont débiles au possible, dans le trip 6 Feet Ditch (auquel le groupe fait référence sur ‘Sleep Bitch’) en un peu plus rigolo: les serial killers, les démons de la baston, des délires sur l’Eglise, le groupe porte ainsi bien son nom et doit facile avoir 5 grammes de sang dans son alcool. Vous êtes prévenus, Straight-edgers, cet album n’est pas pour vous !
Et puis, et puis... Inexorablement, les écoutes s’enchaînant arrive ce sentiment oppressant se résumant en ‘putain je me fais chier la bite comme un rat mort !’ T’as cru que j’allais faire de la poésie, petit Martin, mais recule, t’entends, recule ! Déjà que le beatdown est loin d’être le style le moins répétitif (euphémisme), alors quand un groupe de beatdown n’arrive pas à passer la seconde, ça devient un calvaire. Tout le concept du groupe reposant sur le côté ‘exagéré’, vous comprenez bien qu’on en fait en outre rapidement le tour. Si seulement les chansons se distinguaient les unes des autres, mais hormis le saupoudrage de quelques samples de films, rien ne vient bouleverser le rythme et la structure de l’ensemble. Je retiendrai tout de même le titre éponyme et ‘Emissaries’, de loin les deux meilleurs morceaux de l’album, sûrement parce qu’ils sonnent plus ‘NYHC’ que old-school beatdown.
Finalement, passée l’excitation des premières écoutes et les souvenirs qu’elles font remonter (pour les briscards), on se rend assez vite compte des limites du concept de Stout sur cet album. Ca déconne, ça se prend pas la tête, c’est dansant, mais au bout de quelques semaines, on oublie tout. Un peu comme une beuverie de mariage, quoi... Ca tombe bien, ‘Sleep Bitch’ est définitivement destiné aux amoureux. Reste que je serai curieux de voir tout ça sur scène, moi.
Rédigé par : Candiria-Thon | 11/20 | Nb de lectures : 10735