STEVEN WILSON - Insurgentes (KScope/Wagram) - Selection VS du 02/04/2009 @ 08h54
Chaque décennie musicale porte en elle la marque d’une entité d’exception. Quelle soit une ou composite, la force de son génie créateur trace un sillon si profond qu’il bouleverse de manière irrémédiable la terre qu’elle foule de ses pieds. Quand bien même la reconnaissance des qualités de l’artiste ne serait pas unanime ni contemporaine à son émergence. Qu’à cela ne tienne, le temps finira par lui donner raison.

Dans tous les cas, cette décennie écoulée sera en partie celle de Steven Wilson, de « son arbre à pommes de pin » et de ses nombreux side-projects. Le talent déployé par ce touche à tout, comme il se définit lui-même, le situe au sommet de la pyramide des défricheurs de l’ère moderne.

Depuis ses débuts, au milieu des années 80, cet autodidacte natif de Hemel Hempstead au nord de Londres, a entamé un parcours hors du commun au service d’une musique non commerciale. Ce qui l’amena en bon franc-tireur a souvent fréquenté des chemins tout aussi tortueux que passionnants.

D’abord en solo, presque confidentiellement, il expérimente des architectures sonores où psychédélisme et avant-garde font bon ménage. Plus tard, I.E.M, No-Man et Bass Communion serviront d’exutoire à ses fantasmes hérités de l’ère Pink Floyd mais avec des résultats différents et des succès relatifs.

Le versant pop et mélodie joliment tournée de cette personnalité polymorphe verra Blackfield le sublimer dans une expression quasi parfaite.

Mais c’est à bord du vaisseau amiral Porcupine Tree – groupe créé antérieurement à toutes ses formations et sur un quiproquo en forme de gag - qu’il trouvera enfin la consécration et même une gloire certaine, n’en déplaise à la modestie du personnage. Et plus particulièrement à partir de l’album "Signify" en 1997 - les précédents servant de galop d’essai réussi à des compositions convaincantes mais qui devaient s’éloigner des rivages expérimentaux et s’enrichir au fil du temps pour séduire un plus large auditoire.

Parvenu à ce stade indispensable de maturité, mêlant rock atmo, métal et digression progressive savante, il a su imposer un style personnel et trouver une voie que peu de formations sont parvenues à suivre.

Aux commandes d’une formation reconnue, admirée et composée d’individualités fortes tant au niveau humain que du point de vue du bagage technique, il flotte désormais en tant que référence sur les eaux d’un océan pourtant agité et propice au chavirage intempestif.

Et comment passer à côté de ses multiples participations à d’autres formations ou aux côtés d’artistes tels que Fish, Marillion (mixage de "Marbles"), Opeth (producteur et intervenant dans les albums "Blackwater Park", "Deliverance" et "Damnation") ou Anja Garbarek (production).

Que manquait-il alors à notre génie pour se sentir parfaitement comblé ? Le goût de l’aventure, des grands espaces encore vierges à explorer. Voilà donc notre capitaine au long cours pris en 2008 par l’appel du large sur une embarcation certes plus légère mais solidement armée pour affronter le gros temps.

Steven aura donc mis plus de 20 ans pour sortir un album solo et à plusieurs titres, il s’agit d’un événement. On peut en effet s’étonner qu’un temps aussi long se soit écoulé avant qu’il ne se décide à synthétiser ses aspirations personnelles. Le charisme du personnage, la matière riche et diversifiée de son travail et les opportunités n’ont pourtant pas manqué tout au long de sa prolifique carrière pour l’inciter à concrétiser un tel projet. Mais parfois, le bon moment met du temps à se dessiner avant d’apparaître comme incontournable. C’est désormais chose faite avec "Insurgentes".

Ce nom à consonance hispanique fait référence à une avenue (Les Insurgés) de Mexico City où Wilson a séjourné lors de l’une des tournées qui l’ont conduit en Amérique du Sud. Elle rappelle le passé volontiers séditieux du pays et les innombrables luttes qu’il a dû mener pour se sortir du joug de l’oppresseur, qu’il soit nord-américain ou plus local comme les nombreux petits dictateurs qui se sont succédés. En ce sens, Wilson conceptualise sa propre attitude rebelle face au mercantilisme du milieu musical traditionnel qu’il rejette en bloc. Eu égard au parcours accompli, on ne peut que saluer sa démarche.

Selon Wilson lui-même, il s’agit « de la première encyclopédie de ses humeurs créatrices ». C’est pourquoi l’on se sent très vite en terrain de connaissance dès les premières minutes tout en découvrant au tournant de l’une ou l’autre des compositions, des arrangements oubliés ou déjà traités mais de manière discrète ou fugace.

Il est donc plus que probable que l’album vous paraisse tour à tour familier, surprenant ou dérangeant.

Avec sa construction très P.Tree, le titre d’ouverture, "Hamony Korine", donne le sentiment que Wilson poursuit l’aventure "Fear Of A Blank Planet" en s’autoplagiant avec une certaine suite dans les idées et beaucoup de finesse.

L’époque purement psychédélique de PT ("On The Sunday Of Life" – "Up The Downstairs" – "The Sky Moves Sideways") est visitée au travers des 3 pièces qui vont suivre avec une approche diversifiée.

"Abandoner" offre la particularité d’être assez sobre d’un point de vue instrumentation tout en proposant une mélodie et un chorus entêtants. Aux deux tiers, le morceau se colore de sons saturés et sombres, tranchant avec l’ambiance de départ. C’est un titre hypnotique et lancinant qui hantera longtemps vos esprits.

D’ailleurs, à de nombreuses reprises Wilson utilise cette formule double et pousse l’audace bien au-delà de son terrain de jeu habituel. Non content de plonger allègrement dans les eaux de l’expérimental où il évolue avec aisance, il se permet aussi des incursions dans le drone et même le doom drone.

Hypnotique, narcotique, "Salvaging" l’est tout autant que son devancier. Sa rythmique répétitive et le chant de Wilson contribuent largement à cette sensation oppressante. Etiré sur plus de 8 minutes, il se compose de 3 séquences différentes et clairement identifiables qui montent en puissance. La seconde se montre la plus harmonieuse et orchestrée. A ce stade, le morceau prend tous les atours de la musique de chambre avant de se conclure dans une apparente cacophonie.

Quand s’ouvrent les premières mesures de "Veneno Para Las Hadas", on touche au sublime. La beauté formelle de la mélodie nous ouvre des dimensions spirituelles étonnantes. L’une d’entre elles pourrait être la vision de paradis artificiels multicolores peuplés d’images de fractales en perpétuel mouvement. Une autre serait une sorte décorporation ou O.B.E (Out Of Body Experience) assez déconcertante. (Ce qui précède n’est que pur délire du rédacteur !) Un univers onirique que "Sky Moves Sideway" a parfaitement illustré en son temps. C’est sans conteste le titre le plus simple musicalement parlant – synthé, chant, piano – mais aussi le plus mélancolique et prenant. C’est également mon titre favori.

Ni évident, ni explicite, King Crimson a pourtant influencé Wilson. "No Twlight Within The Courts of the Sun" en est un exemple révélateur. Le jeu de guitare déstructuré et complexe à la Robert Fripp, déjà présent sur le titre "Nil Recurring", refait surface. Transgressant tout ce qui précède, il renvoie à l’image la plus extrême et violente que Wilson avait précédemment esquissée. L’intro façon "Hate Song", basse en avant, syncope de batterie, puis les riffs décousus et à contretemps sont la parfaite illustration sonore de cette « dérive ». Grâce à sa longueur (8min37) le titre s’autorise un ricochet en forme de développement propre au progressif chiadé de certaines pièces de Stupid Dream ou Lightbulb Sun. Puis il effectue une boucle vers le thème principal qui mêle le tout dans un final que le Roi Pourpre n’aurait pas renié. Très, très grand morceau !

Après "Harmony Korine", "Significant Other" est l’autre pièce « facile » de l’album. Son refrain mémorable, ses chœurs soignés en font un représentant haut de gamme de l’attachement que porte Wilson à la pop classieuse. Mais son envergure dépasse le champ d’action du groupe qu’il partage avec Geffen. En somme, ce serait un Blackfield qui aurait pris des libertés avec son côté le plus intimiste pour, sur la fin, exploser en un mur de sons de guitares.

"Twilight Coda", courte pièce instrumentale (la seule de l’album), est construit autour de synthés éthérés et de piano au sein desquels elle délie des arpèges de guitares elliptiques. Plus anecdotique que réellement transcendante, elle rappelle certaines phases bruitistes de No-man.

C’est avec le titre éponyme que s’achève la version courante d’"Insurgentes" (10 titres) celle en ma possession. Et quelle meilleure manière que de terminer avec la voix suave de Wilson posée sur des accords de piano tempérés doublés de picking de guitare sèche ? Ce titre est une petite pépite de douceur triste.

Les 5 titres de la version étendue, je me les suis procuré par des travers que Madame Hadopi n’aurait certainement pas appréciés. Cette seconde partie est dans la droite ligne de la première. Le drone y tient bonne place ("Port Rubicon"). "Puncture Wound", c’est du P.Tree de n’importe quelle période mais celle d’"In Absentia" me semble la plus proche.

"Collecting Space" est assez déconcertant compte tenu de tout ce qui a précédé ; comme si Wilson avait voulu atténuer la noirceur de la première partie en nous servant un morceau presque joyeux en tout cas très mélodieux où dominent sur la fin ses solos lumineux.

L’autre "Insurgentes" n’est que la version remix de la précédente. Toujours aussi beau.

Le “sans nom”, "Untitled", est un mélange de tout ce que l’on vient d’entendre sur les 14 titres précédents.

Donner son sentiment, même après une douzaine d’écoute n’est pas aisé. "Insurgentes" ne peut livrer tout de suite l’immense richesse qu’il renferme. Des dizaines d’autres seront nécessaires pour en faire le tour sans être toutefois certain d’y parvenir. Wilson y a mis tant de lui-même, de références, d’influences, que la perception immédiate que l’on peut en avoir serait tronquée, incomplète.

Il n’y a qu’à jeter un oeil au line-up* pour se rendre compte combien les guests ont largement contribué à cette richesse et cette profondeur. Il y a les compagnons de route Gavin Harrison-Theo Travis mais aussi les invités de luxe : Tony Levin – Jordan Rudess et quelques autres moins connus mais tout aussi talentueux.

Extrêmement réceptif (trop ?) au travail du leader de P.Tree, je pourrais conclure simplement en disant que ce disque est un chef-d’œuvre. Mais si l’envie me démange, je n’en ferai rien. J’ai trop de respect pour l’artiste et pour les lecteurs pour me contenter d’une sentence aussi radicale et qui peut passer pour un jugement subjectif ou teinté d’a priori favorable. "Insurgentes" est certes un grand disque, un disque important même dans la vie de son créateur. (Et que dire de la mienne, hein ? Vous vous en foutez ? D’accord !). Cependant, seul le temps peut permettre de digérer ce magnum opus. Après une dizaine de jours, complètement immergé et n’écoutant que cela, je découvre à chaque fois des aspects nouveaux qui mériteraient des lignes et des lignes supplémentaires. A vous de faire votre expérience.

Ce que j’oserai par contre affirmer, marteler c’est que ce soit en solo ou en groupe, le travail de ce Midas ne peut laisser indifférent les amoureux de musique moderne, intemporelle et intelligente.

Et je terminerai donc sur le feeling général que m’a laissé "Insurgentes" par cette citation de Victor Hugo : « La mélancolie, c’est le bonheur d’être triste ». Voilà, rien de moins.



Disc 1:
01. Harmony Korine 05:08
02. Abandoner 04:48
03. Salvaging 08:17
04. Veneno Para Las Hadas 05:57
05. No Twilight Within the Courts of the Sun 08:37
06. Significant Other 04:31
07. Only Child 04:24
08. Twilight Coda 03:25
09. Get All You Deserve 06:17
10. Insurgentes 03:55

Bonus Disc:
11. Port Rubicon 04:24
12. Puncture Wound 04:18
13. Collecting Space 05:10
14. Insurgentes (Mexico) 04:45
15. Untitled 04:47


*Gavin Harrison (1, 2, 3, 5, 6, 7, 9, Bonus disc 1, 2 and 3), cymbals (4) : Batterie
Tony Levin (5, 6 and Bonus disc 3) : Basse
Mike Outram (5 and 8) : Guitare
Dirk Serries (3 and 9) : Guitare
Jordan Rudess (4, 5 and 8) : Claviers
Clodagh Simonds (6) : Chant
Sand Snowman (2 and 8), : Guitare
Theo Travis : wah-flute (2), clarinette (4 and Bonus disc 1), saxophone (Bonus disc 1)
Michiyo Yagi : 17-string bass koto (10), 21 string koto (Bonus disc 3)

http://www.swhq.co.uk - 347 visite(s)

Trois extraits sur MySpace - 361 téléchargements


Rédigé par : Karadok | 18/20 | Nb de lectures : 13041




Auteur
Commentaire
BlackMass
Membre enregistré
Posté le: 02/04/2009 à 09h10 - (69374)
Excellent Chro Karaflex !

pas encore pu ecouter cet album, mais depuis le temps que j'en entends parler, j'en ai l'ecume aux babines

Joss
Membre enregistré
Posté le: 02/04/2009 à 10h11 - (69379)
Géniale ta chronique Karadok, elle fait vraiment honneur à ce grand disque qu'est Insurgentes. Je suis totalement en phase avec la plupart de tes remarques, même en ce qui concerne mon titre préféré. Il se dégage de “Veneno par las hadas" quelque chose d'indéfinissable ; effectivement il est simple et dépouillé mais c'est fait avec tellement de classe et d'émotions que j'en chialerais presque à chaque écoute. Ce titre a une vraie dimension cinématographique et on s'en rend compte dans l'extrait du reportage présent sur le DVD. Finalement le seul point de désaccord que je peut trouver, c'est que moi j'ai osé la note maximale pour ma chronique, mais effectivement, le temps sera seul juge. Quoi qu'il en soit je conseille à ceux qui ont eu un peu de mal lors d'une première approche, de se plonger dans ce disque une fois la nuit tombée, si possible seul. C'est là qu'il se révèle.



Scratch_the_surface
Membre enregistré
Posté le: 02/04/2009 à 11h33 - (69386)
Jvai encore me faire flageler mais j'ai jamais pu accrocher avec tout ces truks prog...
Meme s'l parait pour celui la qu'il faut ecouter l'album en entier et bien trankilou chez soi j'ai vraiment beaucoup de mal avec les morceaux sur le MP..
Et pour etre franc je trouve ca soporiphique..
Mais ce n'est que mon avis .



Thortyir
Membre enregistré
Posté le: 02/04/2009 à 12h34 - (69387)
La traduction de Porcupine Tree c'est pas plutôt "Arbre à porcs-epics"?

Sinon, superbe chronique qui rend justice au génie du bonhomme et à ce superbe album.



undertow
Membre enregistré
Posté le: 02/04/2009 à 12h40 - (69388)
Progressif à souhait, toujours en eau profonde mais jamais trouble... Superbe!! Un album sincère, tout en sensibilité et délicatesse, un peu à la manière d'un Pete Doherty lui aussi en solo....Un pure chef d'oeuvre concocté par Sir Wilson.

jfkool
Membre enregistré
Posté le: 02/04/2009 à 12h41 - (69389)
Je peux comprendre ton point de vue Scratch. Ce que j'aime beaucoup avec ce genre d'album c'est qu'il t'oblige à prendre le temps, à être disponible pour l'écoute.
Autant le dernier Napalm tu peux t'envoyer quelques chansons sur un trajet bagnole en allant faire tes courses que le Steven Wilson t'oblige à te poser (mais fonctionne aussi, toujours dans ta bagnole, dans les bouchons en allant bosser). Et fonctionne à tous les coups pour les glandeur (mais pas pour les glandeurs qui ont un boulot et qui ont de courts trajets bagnole. Sauf s'ils peuvent l'écouter au boulot s'ils glandent aussi au boulot)...


Joss
Membre enregistré
Posté le: 02/04/2009 à 15h25 - (69391)
en voiture, de nuit, à un bon niveau sonore c'est terrible en tout cas.

Sinon moi aussi j'ai tilté sur "arbre à pomme de pin"... je me suis demandé si c'était une blague que j'avais pas compris ^^

gaspode
Membre enregistré
Posté le: 02/04/2009 à 16h46 - (69396)
haha! scratch, tu serais pas un peu maso des fois ?

1) pourquoi te forcer à écouter des trucs que tu peux pas saquer. Ca te fait pas mal aux n'oreilles / donne des maux de crane ?
2) Pourquoi le dire à tout le monde dans l'une chronique d'album dudit genre ?

... et c'est pas la première fois! ("cet album... lol!" ... j'ai retenu)
;)

Intéressante chro! qui donne envie de connaitre beaucoup mieux c't'album.

Wilson pawa!!!!!!!!!!!!!

PS : pas un petit myspace à se mettre sous la dent ?

ZeSnake
Membre enregistré
Posté le: 02/04/2009 à 18h01 - (69399)
grosse baffe à la première écoute, je trouve qu'il perd en intensité au fil des écoutes...

je préfère çe qu'il fait dans Porcupine Tree...



Scratch_the_surface
Membre enregistré
Posté le: 02/04/2009 à 18h51 - (69402)
@ gaspode : un boulet de plus... en avant..
en 1/Pourquoi me force à écouter quelque chose que je ne peut pas "saquer"? Peut etre que parce que à contrario de toi je m'interresse à tout les artistes et j'écoute toujours ces derniers avant de donner un avis et c'est en faisant comme cela qu'on peut finalement apprécier des artstes que l'on appréciait guère au commencement ; l'exemple type est que je n'aime pas le grind habituellement et qu'actuellement je surkiffe le dernier Napalm... Enfin après si toi tu décide de laisser des artiste sous scellé c'est ton probleme mais alors ta disco toi etre bien fade ou totalement asceptisée..

en 2/ L'aseptisation est apparement représentatif de ton raisonnement pusique tu considères que quelqu'un qui n'aime pas un album n'a pas le droit de s'exprimer ! Bravo F.Castro fils...
De plus le com que j'avais fait sur Candlemass était à prendre au 31ième degré dont apparement tu es dépourvu...

Pour en revenir à l'album j'ai juste émis le fait que pour l'instant je n'accrochais pas et j'ai bien mis en avant que ce n'étais que "mon avis personnel"...

Après tout cela si tu ne comprends pas qu'on puisse changer d'avis sur un artiste ou un album écrit moi en MP et évite de lincher sur la place publique.
Mais malheureusement je ne puis te hair à cause des liens de la communauté métal qui nous unissent.

...





gaspode
Membre enregistré
Posté le: 03/04/2009 à 00h10 - (69408)
scratch : rho... t'es pas drole

Merci pour le myspace!

Scratch_the_surface
Membre enregistré
Posté le: 03/04/2009 à 00h50 - (69409)
@gaspode : je sais mais ca fait du bien ... :)

Diefod
IP:82.227.216.127
Invité
Posté le: 03/04/2009 à 06h56 - (69410)
Wilson est grand, sa musique aussi!

djabtrash
Membre enregistré
Posté le: 03/04/2009 à 10h12 - (69414)
Scratch vs Gaspode : 1-0

djabtrash
Membre enregistré
Posté le: 03/04/2009 à 10h16 - (69415)
Scratch vs Gaspode : 1-0

Pour l'instant je n'ai écouté cet album que quelques fois (j'adore certains Porcupine Tree), et comme Scratch j'ai du mal avec le côté prog de ce groupe, mais pour moi ce qui compte c'est les émotions véhiculées par la musique de Wilson, et là rien que le titre de fin me fout la larmette.

Bref ce groupe n'est pas juste un groupe de prog, c'est un groupe un peu prog mais surtout un groupe avec de pures mélodies, des émotions, de superbes arrangements, de l'inspiration à revendre et un style à part.

Moi c'est juste quand le groupe part trop en prog (pour moi prog rime en général avec ennui) au détriment du reste que je décroche un peu.

Pour l'instant 14/20 pour moi (même si certaines parties/titres sont énormissimes)




maximum rocknroll
IP:86.69.90.68
Invité
Posté le: 03/04/2009 à 14h37 - (69436)
une kro prog pour un disque prog... en tous cas j'ai appris des trucs. Pour le reste, c'est pas trop mon genre - surtout que j'ai pas l'impression d'écouter un truc vraiment neuf. L'intro de Abandoner par exemple. Mais ça peut être sympa de piquer un passage par-ci par-là quand je monte un film...
ceci dit, vu la stereo pourrie que j'ai, le son a tout de même l'air d'être énorme.

ProutoR
Membre enregistré
Posté le: 05/04/2009 à 16h51 - (69488)
COMBAT D'INFIIIRMES



maximum rocknroll
IP:77.206.102.101
Invité
Posté le: 08/04/2009 à 20h04 - (69637)
j'ai finalement acheté et c'est plutôt plaisant. Même si en prog je préfère des trucs comme Anekdoten. Mais on tient là un vrai bon disque, pas démonstratif - du plaisir d'offrir une palette de couleurs. Bien cool.

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