Connaissez vous un groupe assez talentueux pour exploser les barrières pourtant cloisonnées de la musique extrême ??? STARKWEATHER est ce groupe.

Apparus dans le début des 90’s avec comme partenaires de scène des groupes comme MERAUDER, ALL OUT WAR, CONFUSION et DARKSIDE NYC avec lesquels ils ont partagé ce goût à mélanger Hardcore et Metal extrême. Que vous soyez fans de Doom Metal, de Hardcore, De Death, de Thrash ou de screamo à la DILLINGER ESCAPE PLAN, il y en a pour tous les goûts.

Les précédentes réalisations du groupe sont aussi rares que marquantes (« Crossbearer » en 1993, « Into the wire » en 1995 auxquels on ajoutera quelques titres sur des compils et singles).

La production a été confiée à Pierre Remillard (GORGUTS, CRYPTOPSY, OBLIVEON) et colle tout à fait au style que le groupe avait un temps décrit comme du « Tribal Metal ». Liam Wilson (DILLINGER ESCAPE PLAN) pour la basse et Jim Winters (TURMOIL, THE PROMISE, EARTH CRISIS) pour la guitare ont également participé à cet album.

La description de la musique de STARKWEATHER, qui nous vient de Philadelphie, est plus aisée dans les mots que dans les références, les structures des titres sont assez semblables, comme une suite d’émotions. Passant de rythmes lents, mélancoliques à des riffs brutaux puis torturés. Les textes sont également une suite d’émotions intenses plutôt que des structures classiques et décrivent la haine, l’amour, la souffrance tour à tour. Les titres les plus marquants sont « Bitter Frost » qui, d’entrée, décrit parfaitement l’univers particulier de STARKWEATHER et « Taming Leeches with fire », probablement le morceau le plus technique et paradoxalement, le plus accessible de l’album et bien sur « hushabye goodnight » déjà présent sur la compil « Definitely not the majors ».

A une époque où tous les groupes se ressemblent et cherchent à reproduire plutôt qu’à produire il est agréable d’entendre quelque chose d’unique. A découvrir absolument si vous ne connaissez pas et si vous connaissez déjà vous ne serez pas déçus.


Rédigé par : Jean Marc Innerrage | 16/20 | Nb de lectures : 13235