J'étais très perplexe après avoir reçu puis écouté ce cd. L'accueil qui lui était réservé par pas mal de médias était unanime. Tout le monde cataloguait "On Fire" comme le meilleur album de Spiritual Beggars ou comme un disque vraiment génial. De mon coté, je me disais surtout que Mike Amott nous faisait le coup du lifting avec Spiritual Beggars comme il l'avait fait avec Arch Enemy. Dans les 2 cas, Mike a viré les chanteurs originaux (qui possédaient pourtant des timbres vocaux originaux et qui représentaient une partie de la marque de fabrique des 2 groupes) par des nouveaux chanteurs évoluant dans des styles assez différent de leurs prédécesseurs. La principale différence est que pour Spiritual Beggars, Mike Amott a non seulement du recruter un chanteur ("JB" de Grand Magus), mais aussi un bassiste Roger Nillson (The Quill).
A la première écoute, j'ai eu le même sentiment qu'avec le second album de Firebird (projet de Bill Steer ex-Carcass) : ok c'est très bien foutu, mais c'est un repompage de heavy rock des 70s et ca a donc un certain manque d'originalité. Puis, plus on approfondit et on renouvelle les écoutes ... et plus on est séduit par la qualité de "OnFire".
Musicalement, Spiritual Beggars a éliminé la plupart des éléments qui faisait qu'on les classait dans le mouvement stoner, et le groupe a surtout intègré de façon plus importante les orgues Hamond avec Per Wiberg. On a réellement l'impression de se repasser un vieux Deep Purple (style "burn") avec un son énorme et une voix de crooner. Difficile de ne pas taper du pied sur les entraînants "Killing Time" ou "Beneah the skin" (pas si éloigné du Down de Anselmo) mais on est aussi emballé par le psyché "Dance of the Dragn Queen" ou le plus émotif "Black feathers".
Vous l'avez compris moi aussi je suis vraiment séduit par ce disque et encore une fois Mike Amott nous prouve qu'il reussit tout ce qu'il entreprend.... tant que ce n'est pas ecoeurant.


Rédigé par : VsGreg | 16.5/20 | Nb de lectures : 10961