SPEED KILL HATE - Acts of Insanity (Listenable records) - 26/01/2005 @ 15h15
Si le nom de SPEED KILL HATE est nouveau dans le circuit du métal, les noms des musiciens qui s’y rattachent sont nettement moins confidentiels.
L’origine de ce projet revient à Dave Linsk, guitariste d’OVERKILL, qui destinait, dans un premier temps, ces compositions à son groupe originel. Bien vite, l’ami Dave se rend à l’évidence que ses dernières créations ne collent pas avec la direction musicale d’OVERKILL. Comme il n’arrive pas à se résigner à ranger ses riffs au placard, le voilà qui se met en tête de fonder SPEED KILL HATE avec la complicité de deux autres membres d’OVERKILL et de l’ex-chanteur de ANGER ON ANGER.
Tout cela nous amène à ce premier disque : j’ai nommé « Acts of Insanity ». Vu que Dave bossait pour OVERKILL nous sommes bien évidemment en présence d’un thrash métal, tout ce qu’il y a de plus classique. Pourtant les riffs présents ici ont tendance à lorgner du côté de la côte Ouest des USA avec des compos qui flirtent avec la verve des premiers SLAYER (le premier riff de « Walls of hate » n’a-t-il pas de troublantes similitudes avec celui de « Black magic » ?) mais aussi avec OVERKILL (quoi de plus normal, après tout ?).
C’est un album définitivement rétro, mitonné à la testostérone que le quatuor nous propose ici. On retrouve tout ce qui a fait la gloire du genre avec : une rythmique tressautante, des compos qui donnent la part belle aux guitares, avec des riffs variés mais récurrents, additionnés de quelques solos bien plaqués. Le chant hargneux de Mario Frasca colle parfaitement et donne un certain cachet à cette petite affaire. N’allez pas chercher, ici, d’ingrédients contemporains. Hormis une production aussi claire qu’excellente qui valorise les guitares, véritables cariatides de ce disque, tout le reste est resté bloqué en 1986. Et c’est bien là que l’affaire ne tourne plus rond car si certains styles métalliques ont gagné en impact avec les années, ce n’est pas le cas du thrash qui apparaît ici rétro à souhait. Certes, tout est, ici, orchestré de main de maître par un sens des compos et une mise en place irréprochable mais n’atteint pas des sommets dans mon échelle de valeurs.
Il faut plus voir, en cette sortie, un coup de cœur du label plutôt qu’un renouveau quelconque. Après, c’est une question de goût. Si vous vous sentez enclin à un come-back dans les années 80, c’est ici que ça se passe…
c'est excellent ce thrash des familles avec plein de bon riffs partout
vive le old school
damien Invité
Posté le: 11/02/2005 à 13h15 - (13315)
c'est excellent ce thrash des familles avec plein de bon riffs partout
vive le old school
Shock Invité
Posté le: 28/03/2005 à 12h11 - (14483)
Autant j'aime pas plus que ça Overkill mais là putain Speed Kill Hate m'a tué un putain d'album vraiment
DETENTE DAWN Invité
Posté le: 24/07/2006 à 19h38 - (31116)
il me semble ke le batteur et le bassiste sont partis,kelkun a des nouvelles?
DETENTE DAWN Invité
Posté le: 15/11/2006 à 11h52 - (35759)
merci pour les nouvelles,ca fait plaisir!!
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L’origine de ce projet revient à Dave Linsk, guitariste d’OVERKILL, qui destinait, dans un premier temps, ces compositions à son groupe originel. Bien vite, l’ami Dave se rend à l’évidence que ses dernières créations ne collent pas avec la direction musicale d’OVERKILL. Comme il n’arrive pas à se résigner à ranger ses riffs au placard, le voilà qui se met en tête de fonder SPEED KILL HATE avec la complicité de deux autres membres d’OVERKILL et de l’ex-chanteur de ANGER ON ANGER.
Tout cela nous amène à ce premier disque : j’ai nommé « Acts of Insanity ». Vu que Dave bossait pour OVERKILL nous sommes bien évidemment en présence d’un thrash métal, tout ce qu’il y a de plus classique. Pourtant les riffs présents ici ont tendance à lorgner du côté de la côte Ouest des USA avec des compos qui flirtent avec la verve des premiers SLAYER (le premier riff de « Walls of hate » n’a-t-il pas de troublantes similitudes avec celui de « Black magic » ?) mais aussi avec OVERKILL (quoi de plus normal, après tout ?).
C’est un album définitivement rétro, mitonné à la testostérone que le quatuor nous propose ici. On retrouve tout ce qui a fait la gloire du genre avec : une rythmique tressautante, des compos qui donnent la part belle aux guitares, avec des riffs variés mais récurrents, additionnés de quelques solos bien plaqués. Le chant hargneux de Mario Frasca colle parfaitement et donne un certain cachet à cette petite affaire. N’allez pas chercher, ici, d’ingrédients contemporains. Hormis une production aussi claire qu’excellente qui valorise les guitares, véritables cariatides de ce disque, tout le reste est resté bloqué en 1986. Et c’est bien là que l’affaire ne tourne plus rond car si certains styles métalliques ont gagné en impact avec les années, ce n’est pas le cas du thrash qui apparaît ici rétro à souhait. Certes, tout est, ici, orchestré de main de maître par un sens des compos et une mise en place irréprochable mais n’atteint pas des sommets dans mon échelle de valeurs.
Il faut plus voir, en cette sortie, un coup de cœur du label plutôt qu’un renouveau quelconque. Après, c’est une question de goût. Si vous vous sentez enclin à un come-back dans les années 80, c’est ici que ça se passe…
Rédigé par : Tonton | les thrashers 17/20, les autres 13 | Nb de lectures : 10919