Forcément, ça fait mal de passer après ULTIMO MONDO CANNIBAL. Et au jeu de la comparaison, les Tchèques sont vraiment inférieurs aux Italiens. Pas complètement mauvais non plus ; mais s’il y avait un choix à faire, pas de doutes : avantage, set et match, pour ULTIMO MONDO CANNIBAL.

Certes, avec une approche pareil, il ne doit plus rester beaucoup de grinders, pour lire ces lignes. Dommage, néanmoins, car "Taboo Tales" est tout de même un bon petit album de goregrind sympathique et dodu.
Son contenu : 18 titres, 26 minutes, décorés de quelques intros cinématographique classiques.
Ses acteurs : un batteur métronomique, un chanteur porcin, un bassiste qui se prend pour un guitariste, une prod grésillante mais puissante.
Son style : Du goregrind classique, qui navigue entre mid-tempos accrocheurs, blast-beats, et accélérations classiques. Agrémenté de vocalises gutturalement pitchées, et d’une basse accordée plusieurs boyaux sous terre, faisant parfaitement oublier l’absence de guitare.

Comparativement à son prédécesseur, cette nouvelle rondelle grasse et humide ne possède pas grand-chose de plus... Pour faire simple : prenez "Paraphilic Elegies", dotez-le d’un son plus puissant et moins grésillant, et hop ! Vous tenez votre "Taboo Tales".

Voilà.
Rien de plus, rien de moins : une mixture plaisante mais très standard, avalée et régurgitée dans les moindres spasmes, évoquant JIG-AI en moins exceptionnel, DESTRUCTIVE EXPLOSION OF ANAL GARLAND en moins violent, ROMPEPROP en moins groovy ou encore NEGLIGENT COLLATERAL COLLAPSE en moins bon.

Juste un mot sur la pochette, qui reflète une thématique "intéressante", développant un concept porno assez personnel, mais néanmoins réaliste... Ou quand les tabous sexuels servent d’arguments marketing...

Je laisse la parole au groupe, pour conclure :
« You should know that Masturbation is the law ».
Amen.


Rédigé par : ..::Ju::.. | 11,5/20 | Nb de lectures : 11761