SPACE ODYSSEY – The Astral Episode (Regain/Nocturne) - 18/03/2005 @ 10h11
Richard Andersson (Majestic) est à l’origine de ce nouveau projet et The Astral Episode, son second album après Embrace The Galaxy kroniké dans V.S en novembre 2003. A l’époque, j’avais bien noté cette galette et avec le recul je ne le regrette pas même s’il faut le reconnaître, tout ça a pris un sérieux coup de vieux. Car depuis, la concurrence n’a pas chômé et les vraies valeurs n’ont pas été inquiétées ou se sont clairement détachées en tête de peloton, contraignant les seconds couteaux à jouer le rôle de figurants. De ce fait, et malgré un rajeunissement de l’effectif (le batteur n’a que 17 ans !) ce nouvel effort des suédois risque de ne pas connaître le même engouement. Il faut dire que le style de Space Odyssey n’a pas vraiment changé et ceux qui ne voyaient en lui qu’un ersatz de Symphony X et consorts, vont se voir renforcer dans leur conviction. Les mêmes qui ne comprenaient pas l’utilité de cloner les américains d’abord avec Majestic, puis Time Requiem et enfin Space Odyssey vont une nouvelle fois se demander à quoi peut servir de multiplier à l’infini ce type d’expériences. Sinon à faire s’user la salive des fans exigeants et se crisper les phalanges des kronikeurs assassins. La réponse à cette « importante » question se trouve dans l’interview accordé par R.Andersson à V.S. Pour faire court, il n’en a strictement rien à cirer. Il fait ce qu’il aime, comme il l’entend, et si ça ne vous plait pas, vous n’avez qu’à aller peindre la girafe ! Lui, il ne voit pas de contradiction à jouer la même musique au sein de 2 formations qui n’ont de différent que le nom. CQFD. Bon, très bien. Une fois qu’on sait ça, que reste-t-il à dire de plus ? Ceux qui n’ont pas aimé le précédent vont continuer leur petit bonhomme de chemin sans même un regard ou une oreille. Même si c’est toujours aussi bien joué, techniquement parlant, chanté et produit (Jonas Reingold). Les autres faire grandir la pile de quinze étages avec cet énième mouture de speed neo sympho prog en espérant qu’à la fin, elle ne se casse pas la gueule sur le parquet ciré de maman, ce qui ferait désordre. Allégorie à peine voilée pour signifier qu’à force de tirer sur la corde, elle finit par se rompre ! Doit-on signaler une tentative de diversifier, mais très légèrement, le propos vers un style moins symphonique (X) et plus « Dream Theaterien » dans la façon, par exemple d’utiliser les duels guitares/claviers ? Oui, on doit, si on veut prouver que c’est à peu près tout ce qu’il y a de neuf à signaler et non, on peut s’en passer parce que, non content de n’être pas évident, cela ne suffit pas à rendre indispensable cet épisode astral. Pour faire court, si vous aimez le néo classique technique et baston, ce disque s’adresse à vous, sinon, passez vite à tout autre chose. Moi, c’est décidé, je me repasse en boucle The Divine Wings Of Tragedy car décidément, rien ne vaut l’original !
Rédigé par : karadok | 12/20 | Nb de lectures : 10342
Toujours a comparer avec des autres albums , je trouve vraiment bien fait meme si c vrai c ressemblant a qqes points!!!
Respectons cette scene scandinave qui sors des bombes en tout temps ds tous les styles!!!
N'oublions pas qu'en france nous sommes et serons a des années lumière de ces musicos du nord!!!
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Rédigé par : karadok | 12/20 | Nb de lectures : 10342