SOUL OF STEEL - Destiny (Underground Symphony/Underclass) - 19/07/2011 @ 07h50
Nouveau venu sur la scène heavy metal italienne, Soul of Steel s'est formé en 2007 et se retrouve déjà signé sur le label Underground Symphony dont le catalogue est composé à 90% de groupes transalpins faisant dans le heavy mélodique. Le groupe aux 6 membres sort cet année son premier album, «Destiny», composé de 8 titres et une intro ambiante fort peu utile. Soyons clairs, cet album n'apporte rien à la scène, mauvais non, mais loin d'être un premier essai concluant qui va marquer les esprits. Une sortie parmi tant d'autres. Bien évidemment, cette appréciation a des raisons, et la première qui m'a frappée, concerne sans conteste le chant. Comme je l'ai déjà évoqué pour d'autres groupes débutants et officiant dans un registre similaire, le chanteur est souvent la personne la plus importante, et si celui-ci n'est pas très bon, la qualité du groupe en prend un coup. Malheureusement pour Soul of Steel, Gianni Valente, le chanteur, manque de profondeur, d'accroche et de portée sur son chant. Ce dernier m'apparaît assez fade, pas convaincant, comme si il se retenait pour exprimer ses émotions, d'où en plus une tonalité souvent régulière qui lassera vite l'auditeur découvrant le groupe.

D'ailleurs, on peut entendre la différence entre ce jeune chanteur et un chanteur plus confirmé, Roberto Tranti, du groupe Labyrinh, lorsqu'ils se livrent un duel sur le morceau épique «Endless Night»; ce dernier a un chant bien plus personnel et expérimenté. Au-delà du chant qui n'est pas très bon, mais pas non plus pourri (les intonations mélancoliques sur les couplets de « Running In The Fire» sont très réussies), ce sont les compos en elles-mêmes qui ne marchent pas très bien: la faute à des refrains quelconques, qu'on n'a vraiment pas envie de chanter et d'apprécier («Till the End of Time», «Reborn» surtout, qui manquent bien de saveur à ce niveau-là). Ensuite, sur 8 morceaux, on a droit à deux «ballades», dont le morceau éponyme assez niais et le titre « Wild Cherry Trees» moins exaspérant et assez joli, sauf les «Woooh...ooohhh...» placés en milieu de chanson et ridicules. Ajoutez à ceci une double pédale utilisée de manière très lourdingue et répétitive (et en général un jeu de batterie pas toujours carré) et vous décrocherez sûrement rapidement de cet album pourtant pas très long.

Qu'y a-t-il à sauver alors ? Disons quelques harmonies et soli sympathiques (y' a de la qualité dégagée par les guitaristes) et quelques passages à droite à gauche (un break, un couplet...), mais inutile de plus enfoncer un groupe débutant qui tente de sortir un album pas trop bancal (mais un peu trop banal). De plus les paroles sont toutes kitschounettes et clichesques et l'artwork fait déjà vu et revu. Un album réservé aux fans inconditionnels de heavy mélodique en manque de découvrir un nouveau groupe. Pour les autres, vous savez ce qu'il vous reste à faire.




Rédigé par : gardian666 | 11/20 | Nb de lectures : 12673




Auteur
Commentaire
Aucun commentaire

Ajouter un commentaire

Pseudo :
Enregistrement Connexion






Niveau de modération : Commentaires non modérés par l'administration du site

Ce commentaire est soumis à la lecture et à l'approbation des modérateurs. S'il ne suit pas les règles suivantes : Pas de pub, pas de lien web, pas d'annonces de concerts, il ne sera pas retenu. Plus d'infos

Proposez News | VS Story | F.A.Q. | Contact | Signaler un Bug | VS Recrute | Mentions Légales | VS-webzine.com

eXTReMe Tracker