Intro à la manière de… Candiria-Thon:

Mince, je me coltine du SOUL CONTROL. Leur précédente galette sortie chez Rivalry Records, ‘Involution’, m’avait lourdé au bout de 3 écoutes, leur hardcore ayant la très mauvaise idée d’aller flirter avec Snapcase et autres Brother’s Keeper, combos des années 90 qui m’auront toujours horripilé. Bon, le passage des ptits gars du Rhode Island chez l’autre grand label du hardcore 2.0 leur réussira-t-il ? Leur musique se sera-t-elle bonifiée ? Cobra en a-t-il une plus grosse que Shaka ? Vérifions par nous-mêmes, si vous le voulez bien (la dernière question, je vous la laisse, par contre)…

Amorce à la manière du… sportif (dont on s’acharne à vouloir l’avis, quel non-sens !) :

Alors, en exclusivité, vos premières impressions après les premières écoutes, mon cher Candiria ?

Ben, euh, je crois que, voilà, je veux dire euh, l’important, c’est de s’éclater, de jouer pour s’amuser, à partir de là, je crois que bon, euh, on peut plus rien dire, nous les critiques, ils font le boulot, quand même, alors bon, voilà, je veux dire bien joué quoi ! Mais enfin, l’arbitre, quand même, quel nul !

Développement à la manière du… politicien expert des médias (et non pas l’inverse) :

Mr Candiria, vous ne pouvez plus ignorer l’opinion publique, vous vous devez de vous exprimer sur le sujet, que pensez-vous de cet album dont vous n’ignorez plus aucun secret dorénavant?

Et vous avez tout-à-fait raison, mais permettez-moi d’abord de repositionner le problème : que veulent exactement les auditeurs d’un tel style musical ? Que cherchent-ils vraiment ? Toute cette énergie, cette agressivité ne seraient-elles pas le témoignage d’un mal-être ? Un mal-être de notre société, un malaise auquel nous devons apporter une réponse, et je me propose, oui, je le redis, je me propose pour faire changer tout cela. La question ? Mais enfin, je viens justement d’y répondre !

Chronique à la manière de… Cobra Commander (vous êtes allés mesurer ?)

Voilà un skeud pas piqué des hannetons qui pourrait rendre un vibrant hommage à ma grand-mère si elle était morte ! Oh, oh, tu ris et fais le RER, maintenant, s’il te plaît ! SOUL CONTROL a tellement partousé avec Snapcase et 108 dans le tour-bus, qu’il en a oublié de mettre une capote et se retrouve avec une chaude-pisse telle que ce ‘Cycles’ nous en éclabousse la gueule ! Ca purule et dégouline jusqu’au dégoût et l’ennui, on se fait autant chier que dans une mosh-part au milieu de nains et de cul-de-jattes ! Vous voyez le tableau ! Bref, je chie sur le Boring Jazzy Wanking Hardcore ! Remboursez or die !

Conclusion à la manière de…Candiria-Thon:

Rien à faire, je rentre pas dedans, c’est correct techniquement, parfois dissonnant, souvent planant, toujours aussi saoulant ! Exactement ce que je pouvais déjà reprocher à Snapcase pour en reprendre l’influence majeure. La plupart des morceaux manquent de quelque chose, que ce soit d’énergie et de patate (Beyond Words, End Times), d’originalité et de personnalité (Pursuing Ghosts, You’d Sing Too). Seuls les planants et lorgnant vers 108 Flux et le morceau éponyme tirent leur épingle du jeu, ce qui est bien pingre. Voilà, on a fait le tour, l’album ne décolle jamais, pour faire court. A ranger avec les This Is Hell, Dead Swans ou autres Defeater que je n’arrive pas à écouter sur la durée et me gonflent rapidement…


Rédigé par : Candiria-Thon | 11/20 | Nb de lectures : 10627