Premier album pour ces fils du secret, « The dancefloor Killers » suit un 3 titres, « Contagion » qui date de 2007. L'objectif du quintet est de mélanger sur un base thrash tout un tas d'influences diverses et variées (rock, funk, disco, blues, jazz, death)... le tout avec un sens de l'humour presque omniprésent.

Si c'est indéniablement réussi sur le fond, les compos majoritairement thrash sont presque toutes groovy avec des break divers et variés, parfois marrants, ça l'est un peu moins sur la forme, et d'l'aveu même du groupe, le son manque de patate, ce qui fait qu'au final un passe juste un bon moment au lieu d'un moment qui déchire vraiment sa mémé.
« Self destruction », le premier titre, est un thrash lent à la fois heurté et groovy, tout comme son successeur « Jack in the box » qui est toutefois plus rapide et plus groovy aussi (avec un break funk et un solo de gratte jazzy). « Contagion », qui voit le premier invité de ce disque en la personne de Djej (ex FIXXX) qui vient partager le chant avec Pierre, ce titre est vraiment thrash avec même quelques growls. On reste dans le thrash qui vient cette fois-ci se mélanger avec des riffs à la IRON MAIDEN sur « Mr H (Is Gonna Thrash) » titre mid que l'on aurait aimé un peu plus rapide. « An introduction from a.. » est comme son nom l'indique l'intro de « ...Teckel Genocide », ce court titre est influencé par MAIDEN une fois encore (c'est assez lent). « ...Teckel Genocide » commence de façon assez lente malgré quelques blasts et growls, puis le titre devient assez rapide avec beaucoup de fludité, cette fois-ci c'est un break ragga, ska auquel on a droit. « Sons of the dead » est un morceau de gros thrash mais avec un pont et un break disco ! « Another TV show », un très bon titre de thrash mid tempo, avec des voix bizarres, des growls, le break est bluesy-jazzy. « Dancefloor killers » repasse par la case morceau rapide. « Z » voit le 2nd invité, Arno Strobl (ex CARNIVAL IN COAL) venir partager le chant, cette chanson est mid tempo assez visqueuse, mais avec des passages plus aériens, qu'Arno chante, on a un break rockabilly (!) et de nouveau quelques growls. Le dernier titre propose le dernier featuring (comme on dit dans le rap) et c'est Jérôme de WILD KARNIVOR qui vient pousser growls et gruiks, sur ce « On the road again » rapide et groovy avec sa basse qui slappe, construit en une alternance de passages claires- passages très pêchus, le morceau comporte égalment un break marrant et très court.

« The dancefloor killers » fait un peu figure d'apéritif à mon sens, on sent de bonnes bases, un humour et une volonté de fusionner qui peut rappeler CIC mais le tout demanderait plus de mordant, la pêche est encore sous-jacante et on aimerait bien la voir émerger un peu plus.


Rédigé par : papy cyril | 12,5/20 | Nb de lectures : 10351