SONS OF SECRET - French Cuisine (Yantra/Deadlight/Underclass) - 11/05/2011 @ 08h35
Qu'on se le dise les SONS OF SECRET sont de retour ! Et tant qu'à faire, le combo a décidé de laisser parler la poudre avec une seule et unique idée en tête : Faire du dégât !
Vous avez remarqué à quel point les émissions culinaires ont le vent en poupe ces derniers temps ? Cette "nouvelle vague" n'a pas laissé insensible nos amis de Champagne–Ardenne qui ont décidé de nous proposer LEUR version de la cuisine française.
SOS est né au début de l'année 2007 et en est déjà à son troisième album (si on excepte la compilation French Metal).
Avant tout, un petit mot sur la pochette que j'aime beaucoup bien qu'elle soit plutôt classique. J'aurais par contre vraiment préféré que le groupe choisisse de mettre en avant la photo à l'intérieur du digipack !
En effet, la Geisha auvergnate armé d'un Katana qui menace de te dézinguer dans une aciérie d'une zone industrielle, moi je dis bravo !
Jusqu'à présent le groupe construisait sur les bases d'un Thrash solide des compositions qui aillaient du power à la fusion en parsemant le tout de quelques gouttes de musique extrême.
Avec ses compositions parfois un peu "rigolotes" le groupe avait une image de galopins belliqueux et malicieux. C'était un peu une limite pour les garçons car malheureusement dans ce pays, dès qu'on fait quelque chose qui peut apparaître "marrant" on n'est pas sérieux... ce qui vous en conviendrez, est complétement débile.
SOS continue cependant de proposer quelques petits passages humoristiques et franchement, il aurait été fort dommage qu'ils arrêtent de le faire (le passage et l'effet "Beverly Hills" sur "Sun of the Beach" est vraiment cool).
SOS n'a pas vraiment durci le ton, mais est revenu vers un metal un peu plus basique et cadré. C'est moins "fou fou", plus organisé et plus direct. On retrouve encore quelques éléments de fusion (l'utilisation de la Wha – Wha en son clair aide fortement en ce sens-là) et des passages gentiment "psycho" fournis de blast beats et de polyrythmie verdoyante. Le groove reste bien entendu le ciment du groupe, et jamais les gaziers ne se laissent aller à ce niveau-là.
Le son de la galette est assez bon, on entend bien tous les instruments et le mix final est réussi. Par contre, je n'aime pas du tout le son "tronçonneuse" qui est donné à la guitare (particulièrement quand les notes étouffées apparaissent) et qui enlève une grosse couche d'épaisseur sonore à l'ensemble général. Je sais que certains guitaristes apprécient ce type de son, donc bon, c'est peut-être l'effet recherché.
Ces 11 titres vous expliqueront donc la "French Cuisine" et vous entraîneront de la franche bourinnerie Death Metal à la musique Flamenco et au Funky Groove sautillant comme au bon vieux temps des 90's. Il est assez amusant de constater combien au fur et à mesure que le skeud avance l'impression "Bloc de Metal" se réduit de plus en plus. On retrouve de plus en plus de ponts et de passages "fusion", ce qui fait que suivant l'ordre dans lequel on prendra les chansons, l'impression générale sur l'album différera.
Les SOS semblent avoir pris conscience sur ce "French cuisine" autant de leurs qualités que de leurs défauts pour faire de leur "metal Hybride" la meilleure mixture possible ("Hell And Back : The dead City" est un morceau qui arrive à faire la synthèse de tout ce que le groupe fait de bien).
Le petit souci qui se pose avec le combo c'est qu'en revenant vers quelques chose de plus basique, ils n'échappent pas à quelques "vilains" clichés. L'intro à la guitare de "13 years Old" sonne vraiment vu et réentendu. Heureusement, cette impression ne dure pas vraiment et ne revient que par intermittence. SOS reste suffisamment efficace pour nous garder en éveil tout au long de cet album. Le groupe ravira ceux qui le suive depuis le début et arrivera certainement à convaincre de nouvelles personnes. On espère juste qu'ils arriveront à en convaincre le plus possible.
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Vous avez remarqué à quel point les émissions culinaires ont le vent en poupe ces derniers temps ? Cette "nouvelle vague" n'a pas laissé insensible nos amis de Champagne–Ardenne qui ont décidé de nous proposer LEUR version de la cuisine française.
SOS est né au début de l'année 2007 et en est déjà à son troisième album (si on excepte la compilation French Metal).
Avant tout, un petit mot sur la pochette que j'aime beaucoup bien qu'elle soit plutôt classique. J'aurais par contre vraiment préféré que le groupe choisisse de mettre en avant la photo à l'intérieur du digipack !
En effet, la Geisha auvergnate armé d'un Katana qui menace de te dézinguer dans une aciérie d'une zone industrielle, moi je dis bravo !
Jusqu'à présent le groupe construisait sur les bases d'un Thrash solide des compositions qui aillaient du power à la fusion en parsemant le tout de quelques gouttes de musique extrême.
Avec ses compositions parfois un peu "rigolotes" le groupe avait une image de galopins belliqueux et malicieux. C'était un peu une limite pour les garçons car malheureusement dans ce pays, dès qu'on fait quelque chose qui peut apparaître "marrant" on n'est pas sérieux... ce qui vous en conviendrez, est complétement débile.
SOS continue cependant de proposer quelques petits passages humoristiques et franchement, il aurait été fort dommage qu'ils arrêtent de le faire (le passage et l'effet "Beverly Hills" sur "Sun of the Beach" est vraiment cool).
SOS n'a pas vraiment durci le ton, mais est revenu vers un metal un peu plus basique et cadré. C'est moins "fou fou", plus organisé et plus direct. On retrouve encore quelques éléments de fusion (l'utilisation de la Wha – Wha en son clair aide fortement en ce sens-là) et des passages gentiment "psycho" fournis de blast beats et de polyrythmie verdoyante. Le groove reste bien entendu le ciment du groupe, et jamais les gaziers ne se laissent aller à ce niveau-là.
Le son de la galette est assez bon, on entend bien tous les instruments et le mix final est réussi. Par contre, je n'aime pas du tout le son "tronçonneuse" qui est donné à la guitare (particulièrement quand les notes étouffées apparaissent) et qui enlève une grosse couche d'épaisseur sonore à l'ensemble général. Je sais que certains guitaristes apprécient ce type de son, donc bon, c'est peut-être l'effet recherché.
Ces 11 titres vous expliqueront donc la "French Cuisine" et vous entraîneront de la franche bourinnerie Death Metal à la musique Flamenco et au Funky Groove sautillant comme au bon vieux temps des 90's. Il est assez amusant de constater combien au fur et à mesure que le skeud avance l'impression "Bloc de Metal" se réduit de plus en plus. On retrouve de plus en plus de ponts et de passages "fusion", ce qui fait que suivant l'ordre dans lequel on prendra les chansons, l'impression générale sur l'album différera.
Les SOS semblent avoir pris conscience sur ce "French cuisine" autant de leurs qualités que de leurs défauts pour faire de leur "metal Hybride" la meilleure mixture possible ("Hell And Back : The dead City" est un morceau qui arrive à faire la synthèse de tout ce que le groupe fait de bien).
Le petit souci qui se pose avec le combo c'est qu'en revenant vers quelques chose de plus basique, ils n'échappent pas à quelques "vilains" clichés. L'intro à la guitare de "13 years Old" sonne vraiment vu et réentendu. Heureusement, cette impression ne dure pas vraiment et ne revient que par intermittence. SOS reste suffisamment efficace pour nous garder en éveil tout au long de cet album. Le groupe ravira ceux qui le suive depuis le début et arrivera certainement à convaincre de nouvelles personnes. On espère juste qu'ils arriveront à en convaincre le plus possible.
Rédigé par : Pamalach | 13/20 | Nb de lectures : 12702