SLAMER est un groupe formé par le guitariste britannique Mike Slamer. Mais revenons un peu sur la carrière de ce Monsieur. En effet, je commence à vous connaître.... Car si vous êtes comme moi, vous allez me demander : “Mais qui est ce Mike Slamer ?” Donc, voici le “pedigree” de ce guitariste.

Mike Slamer a commencé sa carrière à Birmingham dans un groupe appelé CITY BOY, leur premier album sort en 1976 et remporte un vif succès en Grande Bretagne et en Scandinavie. Après un second album en 1981, le groupe se sépare. Mike part aux USA et forme en 1983 le groupe STREETS avec le chanteur Steve Walsh qui vient juste de quitter le groupe KANSAS. Le groupe enregistrera deux albums. Ensuite Mike commence à travailler comme guitariste de session en studio et compositeur. Il composera pour HOUSE OF LORDS, collaborera avec WARRANT et, plus tard avec James Christian et TOWER CITY dans les années 90. Après cela il joue et produit deux albums avec STEELHOUSE LANE. Récemment il a joué et co-écrit deux albums studio avec SEVENTH KEY.
Maintenant, Mike a décidé de revenir avec un projet à son nom “SLAMER”, pour celui-ci, il s’est entouré du chanteur Terry Brock connu pour ses participations dans les groupes STRANGEWAY et THE SIGN, Chet Wynd à la batterie et Billy Greer (ancien compagnon de groupe présent dans STREET et SEVENTH KEY) en background vocals.

“Nowhere Land” ouvre l’album tout en sonorité “progressive”, c’est un morceau tout de même mid-tempo plutôt sympathique qui va donner la “couleur musicale” de cet album. Dans le registre mid-tempo il y a “Runaway” qui a une mélodie très agréable et “Jaded” dont le refrain vous trotte dans la tête.

Beaucoup de morceaux nerveux et dynamiques jalonnent l’album comme “Not In Love”, “Higher Ground” et son début “bluesy”. D’entrée ce titre me déplaît, je n’apprécie pas le style “bluesy”, et là, le “miracle” se produit, le rythme de la chanson change et devient “plus classique FM” avec de super chorus. Le rythme dynamique se poursuit avec “Audio Illusion” avec encore des chorus sympas, le nerveux “Perfect Circle” et “Superstar” qui pour moi n’a rien d’un titre superstar.

Les ballades ne sont pas en reste, malheureusement, je ne les trouve pas vraiment réussies. Entre “Come To Me” et sa mélodie “pénible” et “Beyond The Pale” que je trouve ennuyeuse.... C’est beau, mais il manque quelque chose, il manque de “l’âme”, de la vie... Je vous rappelle que je suis très difficile concernant les ballades et qu’il ne faut pas m’en vouloir pour ce jugement, c’est comme ça.... Mais heureusement, il y a “la ballade” de l’album. Qui a dit “Youpi !”? Il s’agit de “Strenght To Carry On”. Ce titre démarre avec une super intro tout en guitare/piano, une superbe mélodie et un refrain tout en chorus. Ouf! L’honneur est sauf pour les ballades! Elles ne sont pas toutes “loupées”.

Un CD avec de bonnes mélodies, c’est musclé et péchu! Toutefois, là encore, je trouve un manque de spontanéité. J’ai l’impression que le groupe veut “trop bien faire” et la partie émotion/sentiment est à mon avis inexistante. C’est lisse, c’est trop “propre”. Dommage....


Rédigé par : Cherokee | 12/20 | Nb de lectures : 12091