Je sais ce que vous allez penser : « Oh SKYLARK, j’ai déjà entendu parler, c’est un groupe de Speed Metal italien, un énième clone de RHAPSODY avec des tas de synthés, très peu pour moi ! ». En fait, tout dans cette remarque n’est pas faux. SKYLARK est bien un groupe italien de Speed symphonique, les claviers sont très présents, mais il serait bien réducteur de le cataloguer en tant que simple clone de RHAPSODY. D’ailleurs, le début de « Rainbow in the dark » (oui, je sais, encore un titre de chanson on ne peut plus « clichesque » !) n’a rien à voir avec une intro pompeuse à la RHAPSODY. Cette chanson commence comme une ballade et ce n’est qu’à la moitié que le rythme s’emballe. Je note que les claviers sont souvent façon piano et non synthés (enfin, pas toujours), ce qui n’est pas pour me déplaire, bien au contraire. D’ailleurs, le tempo est assez varié sur cet album, le Speed n’est pas si prédominant que ça, il y a pas mal de passages très calmes (trop pour certains ?). Et il y a maintenant une chanteuse sur pas mal de passages et j’aime beaucoup sa voix. C’est d’ailleurs elle (Kiara de son prénom) qui est au micro sur la reprise de DEF LEPPARD. SKYLARK n’a pas choisi le titre le plus connu des Léopards de Sheffield, puisqu’il s’agit de « When love and hate collide », choix assez surprenant que cette chanson récente. Et la version de SKYLARK toute en douceur et au piano est très belle. Il est tout simplement dommage que la production (gros point faible du groupe jusqu’à présent) ne soit pas à la hauteur de... au hasard... RHAPSODY. C’est dommage, car le côté moins joyeux et plus mélancolique de la musique de SKYLARK est un atout par rapport à ses concurrents directs et le groupe mériterait une production digne de ce nom. Le jour où ce sera le cas, SKYLARK deviendra très grand. « Wings » n’en reste pas moins très agréable si on fait abstraction de cela.


Rédigé par : Shaka | 15/20 | Nb de lectures : 8374