SIX-POINT LEAD - Light Lies (Buil2Kill/Season of Mist) - 06/03/2013 @ 08h06
SIX-POINT LEAD est un groupe turinois fondé en 2008 par 3 ex-membres de DYING AWKWARD ANGEL (groupe qui n’avait jamais sorti d’album), dont Benny Bianco Chinto plus connu pour avoir été le premier chanteur de DISARMONIA MUNDI (sur Nebularium (2002)). Voilà ce que vous devez savoir sur ce « nouveau » groupe italien signé chez mes amis de Buil2Kill. D’autres précisions toutefois, SIX-POINT LEAD a été auteur d’un EP en 2009 (General Anaesthesia - un EP soporifique ?) et Light Lies sorti fin octobre 2012 est son premier album full-length, relativement gourmand car alignant 13 morceaux pour 58 minutes. Et sans surprise, 58 minutes de mélodeath moderne.

58 minutes de mélodeath ?? Oui bien évidemment que c’est trop long, surtout que ce sont 13 vrais morceaux (excepté l’interlude "The Road Not Taken", qui a néanmoins une longueur conséquente), sans trucs progressifs ou pistes cachées après 10 minutes de silence. Et après le très correct "Dog of War" d’entrée, "Red" annonce tout de suite la couleur : SIX-POINT LEAD sera un clone de SOILWORK. Avec des bouts de IN FLAMES, DARK AGE et SONIC SYNDICATE (oui, oui) dedans, mais du SOILWORK worship quand même, jusque dans le ton de voix crié et chanté, et dans les quelques claviers électro là tout au fond. Se succèdent donc 13 « hits » mélodeath au format vu et revu, avec des mélodies et des rythmiques appuyées parfois à la limite du Djent. Quelques morceaux sympa comme "Dissolve Me", "Divine", "Slowmotion" ou encore "Light Lies" sont à signaler, pour le reste SIX-POINT LEAD donne donc dans le mélodeath générique à souhait, souvent gentillet (les couplets acoustiques tendance power-ballad de "Pitch Black" et "So Slow"), parfois plus énervé ("Respect"), légèrement expérimental à quelques égards (le traitement curieux des chants de "Together We’ll Rot"). Et voilà.

La prod est correcte même si d’emblée le son de batterie qui claque trop fait un peu mal aux conduits auditifs. Pour le reste, SIX-POINT LEAD souffre donc du défaut « italien », livrant un Metal déjà entendu, un minimum bien composé mais sans aucune originalité et personnalité, et on pouvait attendre mieux d’un groupe avec un ex-DISARMONIA MUNDI quand même. Light Lies n’est pas pour autant une daube intersidérale, c’est même un album de mélodeath moderne tout à fait correct (j’ai entendu bien pire), mais qui ne restera pas dans les annales car trop balisé, trop générique, et surtout trop long. Une release Buil2Kill dans la bonne moyenne, mais qui ne conviendra qu’aux amateurs de mélodeath recherchant la stricte quantité plutôt que la haute qualité.


Rédigé par : ZeSnake | 13/20 | Nb de lectures : 11637




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